Formation continue

La pharmacie est une science en perpétuelle évolution c'est ce qui fait sa noblesse, son charme, sa beauté mais aussi sa difficulté !
Un pharmacien ne s'ennuie pas, il a toujours quelque chose de nouveau à apprendre, et heureusement, des sites internet et revues médicales et pharmaceutiques sont là pour l’aider !
MAIS PAS EN ALGERIE

Il est pourtant très important de prendre en charge le pharmacien dés sa sortie de la faculté, de l'aider d'abord à faire ses premiers pas dans le milieu professionnel et de lui permettre ensuite d'etre toujours à la page!
Nombreux sont ceux d’entre nous qui sont abonnés a l’AFSSAPS , au VIDAL ou qui jettent un coup d'œil rapide chaque soir sur google actu-médicale … mais tout cela doit être organisé !

Le pharmacien algérien doit pouvoir partager ses expériences et profiter de celles de ses confrères.

- Quelles sont selon vous les lacunes du jeune pharmacien ?
- Comment tenir le pharmacien algérien au courant des changements que subit chaque jour le monde pharmaceutique ?
- Quelles sont les méthodes qui permettront au pharmacien de retrouver son rôle de puits de connaissance et de redevenir l'ami de la santé des gens ?

c'est un très bon sujet a discuter!!!! c'est vraiment contraignant!

merci sciencedzaguet pour le sujet.
Je vois que c'est trés important ,et on a toujours une tendance à marginaliser ce côté de formation continue du pharmacien.
en Algérie ,mis à part:
quelques sites internet spécialisés dans ce domaine..- certains logiciels... y a pas grand chose.
le pharmacien Algérien est obligé de compter sur lui même en cherchant les nouveautées pour l’entretien et le perfectionnement de ses connaissances,ainsi que l'adaption à l’évolution des techniques .
Plus qu’un droit et un devoir d’actualiser les acquis, cette formation continue est devenue une obligation pour tout pharmacien dans l’exercice de son art en vue de l’amélioration du service rendu aux patients.

interessant!! qu'est ce qui faut faire ??

A vos claviers cher(e)s pharmacien(ne)s pour redevenir ce PUITS de la connaissance!!!

Ah très bon sujet!!!
Je pense déja que les industries et officines doivent recevoir gratuitement les revues scientifiques et pharmaceutiques!
Cependant je pense que ceux qui sont le plus marginalisés au niveau de la formation sont les pharmaciens d'officine auxquels normalement l'Ordre des pharmacien doit financer des stages de "remise à niveau". Je ne veux pas dire que le pharmacien n'a pas le niveau mais seulement un stage qui le metterai à la pointe de l'actualité médicale!
Et si par exemple il y a un nouveau dispositif qui est mit en place dans les officines comme par exemple un defibrillateur, l'Ordre est responsable de la formation du personnel! Et doit s'assurer que tout pharmacien est capable d'utiliser le dispositif en question!

En effet un doctorat en pharmacie n'est que le commencement de la vraie pharmacie, puisque un pharmacien est dans l'obligation d'éguiser ses connaissances aquises et ne doit pas être livré à lui même pour la suite de sa carrière!

"La mise a niveau" doit etre continue.Un jeune fraichement sorti de la fac a beaucoup pluqss besoin de terrain.
Quant aux plus anciens je pense que les conditions existent aujourd'hui pour etre au courant de toutes les actualités.
Il est interessant de s'abonner a certaines revues ,d'etre en contact e l'université et de participer aux seminaires.
Une question?Comnbien de nos ami(e)s retournent a l'hopital l'espace d'une matinée pour connaitre l'actualité de leur terrain de stage e sur le recrutement ,la prevalence et l'incidence de certaines mamadies?Combien de pharmaciens participent aux differents colloques et se renseignent sur les nouveaux schemas therapeutiques?
A titre d'exemple connait on les schema therapeutiques dans la prise en charge de le tuberculose??

« Officine plus est née d’un constat. L’agence Easy Com a effectué une enquête auprès des pharmaciens sur les besoins et le contenu des formations», nous confie Younes Belayachi, pharmacien de formation et coordinateur du forum. « L’étude a montré qu’une mise à niveau scientifique et managériale de l’officine s’imposait, en plus des aspects et des conseils techniques au niveau du comptoir qu’il fallait développer face à une clientèle devenue de plus en plus exigeante. Ces besoins ne peuvent se traduire qu’en termes de formations continues du pharmacien et de son équipe. C’est pour cela qu’on a décidé d’organiser des évènements annuels, dans un premiers temps, englobant un programme de formation établi par un comité scientifique en partenariat avec des universitaires », précise M. Belayachi. Aussi, les différents thèmes retenus pour les conférences concernaient-ils l’actualisation des connaissances scientifiques du pharmacien (nutrition et hygiène alimentaire, les maladies endocriniennes, infections rhumatismales et osseuses, le cancer du sein, la dépression, la pharmacovigilance des traitements anti-cancéreux, les hépatites, la phlébologie…), l’amélioration de la pratique au comptoir (les constantes biologiques, les premiers soins et urgences en officine, la diabétologie, l’imagerie, les éruptions cutanées, les traitements anticancéreux…), l’optimisation de l’espace pharmacie (aménagement, merchandising et animation), la dynamisation de l’entreprise officinale (management, fidélisation et rentabilité) ainsi que l’installation de la pharmacie d’officine. « Le métier du pharmacien évolue et ce dernier doit être en adéquation avec son environnement en se développant grâce, notamment, à la formation continue qui a montré son efficacité et sa valorisation. Officine Plus est un échange et un partenariat qui permettent aujourd’hui d’avoir des passerelles entre le monde de l’industrie pharmaceutique et l’université de Casablanca. Le but est d’élargir ce partenariat à toutes les facultés du Royaume», conclut le coordinateur du forum qui, tout en nous informant de la mise en place prochaine d’une plate-forme de rencontres tout le long de l’année dans le but d’accompagner les jeunes diplômés dans leur recherche d’emploi et d’aider les pharmaciens pour le recrutement, regrette que l’Office de la Formation Professionnelle et de la Promotion du Travail ne subventionne pas les formations des pharmaciens d’officines !

La Formation Pharmaceutique Continue a pour ambition principale l’entretien et le perfectionnement des connaissances du pharmacien. Plus qu’un droit et un devoir d’actualiser les acquis, elle est devenue une obligation pour tout pharmacien dans l’exercice de son art en vue de l’amélioration du service rendu aux patients.

Comme vous le constatez au quotidien dans votre activité, l’évolution des pratiques professionnelles est constante dans de nombreux domaines notamment avec l’arrivée de thérapeutiques innovantes sortant de la réserve hospitalière et la mise en place de nouveaux services pharmaceutiques (éducation du patient, réseaux de soins, suivi pharmaceutique, démarche qualité…). Cela nécessite donc de la part du pharmacien et de son équipe l’acquisition permanente de compétences adaptées à ces nouveaux enjeux de santé.

La loi du 04 Mars 2002 relative aux droits des malades et à la qualité du système de santé et celle du 09 Août 2004 relative à la politique de santé publique ont permis de fixer les objectifs et les moyens de cette politique et ceci pour tous les acteurs et professionnels de santé. Le décret d’application est paru au Journal officiel du 03 Juin 2006. Il est notamment prévu d’organiser les structures responsables de la Formation Pharmaceutique Continue avec en particulier la mise en place d’un Conseil National de la F.Ph.C. ainsi que des conseils régionaux ou inter-régionaux. Ces différentes structures auront entre autres les missions de fixer les orientations de formation et de valider le respect de l’obligation de formation continue pour tous les pharmaciens.

D'autre part, la loi HPST (Hôpital, Patients, Santé, Territoires), promulguée le 21 juillet 2009 (J.O du 22 juillet) introduit la notion du DPC (Développement Professionnel Continu) dans lequel la formation continue trouve sa place au côté de l'Evaluation des pratiques Professionnelles (EPP). Enfin, le nouveau dispositif de Formation Conventionnelle Continue a été mis en place en 2010 dans le but de proposer des formations courtes de 1 à 2 jours sur des thèmes conventionnés.

Les différentes formations proposées au sein du Département de Formation Pharmaceutique Continue de la Faculté de Pharmacie de Lille 2, et présentées dans ce guide revu et mis à jour tous les ans, sont là pour répondre à vos attentes de formation et pour vous aider à mieux appréhender les nouveaux défis que notre profession rencontre. Ces formations sont toutes agréées par le Haut Comité de Formation Pharmaceutique Continue et prises en charge par le FIF-PL et l’OPCA-PL.

Nous espérons que vous trouverez satisfaction dans les formations proposées et nous mettrons tout en œuvre pour que le Département de Formation Pharmaceutique Continue réponde le mieux possible à vos attentes.

Professeur Luc DUBREUIL : Doyen de la Faculté

Professeur Thierry DINE : Directeur du Département de Formation Pharmaceutique Continue

Sujet très intéressant Science et il est bien dommage qu'il n y ait pas des pharmaciens qui se posent la même question que toi.
De nos jours,avec l'essor de l'internet et les médias,on pense que toute information viens frapper directement à nos portes sans pourtant que nous ne ménageons aucun effort.Nous avions tord de nous laisser emporter par le vent.
En matière de santé,tout est en perpétuel évolution,et le pharmacien doit se mettre à la page dès qu'il le faut.
Dans les temps passés,le pharmacien était considéré comme sorcier,par son savoir immense et son don miraculeux de trouver un remède à un mal.Mais nous ne devrions pas oublier que si nous connaissons les propriétés médicinales de certaines plantes,par exemple,c'est parce qu'il y a eu des gens qui ont péri avant de les découvrir.Et ce genre de découverte n'a jamais cessé et chaque années,de nouvelles molécules naissent et d'autres disparaissent.

Pour répondre à ta question,science,et je reste fixé sur un pharmacien d'officine,je pense que les lacunes du jeune pharmacien est d'abord son intégration dans le milieu officinal.En ouvrant son officine,il ne doit pas s'attendre à ce que la pharmacie voisine lui applaudisse,même si le propriétaire de cette pharmacie vient lui sourire,ce serait un sourire ironique,car certains pharmaciens ont fait de l'officine un objet de compétition,bien qu'il existe des articles qui interdisent et condamne ce genre d'acte,et il ne serait jamais d'accord qu'un beau matin que son chiffre d'affaire soit revue à la baisse.J'aimerais ajouter d'autres faits,mais je pense que nous les connaissions tous déjà.
Pour ta seconde question,je pense qu'un scientifique,c'est celui qui constamment à la recherche du savoir,et comme le pharmacien est un scientifique,alors par récurrence,il doit aller chercher le savoir sans pourtant l'attendre au chevet de sa porte.Tous les moyens sont bon pour être informer des nouveautés et ce n'est pas le fait de rester squatter chez soit que l'on sera informé de tout.
Enfin pour la dernière,je pense que tout pharmacien est déjà l'ami de la santé des gens.Et pour répondre sur les méthodes qui lui permettront de retrouver son rôle de puits de la connaissance,j'aimerais te répondre par un adage très courant :"Qui veut aller loin,ménage sa monture".
J'espère que tu es satisfaite ma très chère et aimable amie.