Connexion
Derniers sujets
Statistiques
Nous avons 2796 membres enregistrésL'utilisateur enregistré le plus récent est Francois
Nos membres ont posté un total de 62022 messages dans 3436 sujets
Qui est en ligne ?
Il y a en tout 120 utilisateurs en ligne :: 0 Enregistré, 0 Invisible et 120 Invités :: 2 Moteurs de rechercheAucun
Le record du nombre d'utilisateurs en ligne est de 583 le Sam 25 Juil 2015 - 13:54
Les probiotiques et la santé buccale!!!
:: koi 2 9 docteur??? :: La med@ctu
Page 1 sur 1
Les probiotiques et la santé buccale!!!
Les probiotiques sont des micro-organismes
vivants qui, lorsqu’ils sont ingérés en quantité adéquate, ont des
effets bénéfiques sur la santé en modifiant la composition de la flore
intestinale . Il s'agit le plus souvent de bactéries ou de levures
présentes soit dans des aliments, notamment les produits laitiers
fermentés, soit dans des compléments alimentaires sous forme
lyophilisée.
Les probiotiques les plus courants sont:
1) Les “bactéries lactiques”. Par exemple Streptococcus thermophilus et Lactobacillus bulgaricus
qui servent à la fabrication du yaourt à partir de lait. Elles
produisent une enzyme (lactase) qui coupe le sucre complexe du lait
(lactose) en deux sucres simples (glucose et galactose). Puis le
glucose est transformé en acide lactique (glycolyse) par ces bactéries.
C’est l’acide lactique qui donne son goût légèrement aigrelet au yaourt
et qui permet aux protéines du lait de coaguler.
2) Les bifidobactérium. Ce sont des bactéries normalement présentent dans le tube digestif. Chez l’homme, l’espèce la plus courante est Bifidobacterium bifidum (dit “bifidus”).
Effets bénéfiques.
1) Ils augmentent la résistance aux pathogènes en limitant leur possibilité d’adhésion aux muqueuses .
2) Ils modifient la réponse immunitaire, permettant par exemple à des souris immunodéprimées de mieux résister à la candidose . Une étude parue en 2000 a démontré une augmentation de la
quantité de lymphocytes CD4+ et une augmentation de la capacité de
phagocytose des polymorphonucléaires après une supplémentation en
Bifidobacterium lactis chez 30 sujets âgés .
Une autre étude parue en 2001, en double
aveugle contre placebo, portant sur 25 sujets a également mis en
évidence l’effet stimulant sur le système immunitaire d’une
supplémentation en B. lactis . Une étude de 2007 confirme
l’augmentation de l’activité des lymphocytes NK par l’apport de
lactobacillus casei durant 3 semaines.
Bien que la plupart des études aillent
dans le sens d’un renforcement de l’immunité innée (première ligne de
défense contre l’infection), peu d’études ont analysé l’impact des
probiotiques sur l’incidence des épisodes infectieux. En 2003, Turchet
et al. ont mené un étude randomisée sur 360 personnes âgées dont une
partie recevait une supplémentation de S. thermophilus, L. bulgaricus
et L. casei durant 3 semaines. Le taux d’infection hivernale était le
même dans les deux groupes mais la durée des épisodes infectieux était
significativement réduite dans le groupe supplémenté en probiotiques .
3) Les “bactéries lactiques” produisent diverses substances antimicrobiennes
tels que des acides organiques, du peroxyde d’hydrogène, des
inhibiteurs de l’adhésion et des molécules antimicrobiennes de bas
poids moléculaire .
4) L’activité de nos propres enzymes
lactiques (lactases situées dans l’intestin grêle) diminue avec le
temps et, chez certains adultes, deviennent inefficaces. Le patient est
alors dit “alactasique” et ne digère plus le
lactose. On considère que 75% des adultes de race noire et 15% des
adultes de race blanche sont alactasiques
De nombreuses études ont montré que les
enzymes produites par les “bactéries lactiques” participaient, dans
l’intestin même, à la digestion du lactose . Cet effet permet aux nombreux adultes qui souffrent “d’intolérance” au lactose de consommer des yaourts.
5) Certaines études ont montré que les probiotiques pouvaient diminuer l’incidence de dermatite atopique chez l’enfant.
Une étude randomisée en double aveugle contre placebo de Kalliomaki et
al. de 2001 [17] a démontré que l’administration de Lactobacillus
rhamnosus au mère atopique avant la naissance et à l’enfant durant les
6 premiers mois de vie diminuait par deux le risque de survenue de
dermatite atopique à l’âge de 2 ans. L’effet bénéfique persistait chez
les mêmes enfant à l’âge de 4 ans .
A de très rares
exceptions près les bactéries ingérées persistent pendant la
période de colonisation et sont ensuite éliminées en quelques jours
sans qu’il s’établisse une colonisation durable. Pour espérer des
effets à long terme, il convient donc d’envisager une consommation
régulière, si possible journalière.
Les probiotiques et la santé buccale.
Les études
concernant les effets des probiotiques sur la santé buccale sont peu
nombreuses. Cependant, certains effets favorables ont pu être mis en
évidence:
1) Réduction du risque de carie.
Une étude parue en 2005 (Näse et al) randomisée en double aveugle contre placebo a étudié la progression de la carie dans deux groupes de sujets de 1à 6 ans représentant 594 enfants au total.Le “groupe contrôle”
recevait du lait normal 5 fois par semaine pendant que le “groupe
probiotique” recevait le même lait enrichi en Lactobacillus rhamnosus.
Après 7 mois, le risque de carie était significativement diminué dans
le “groupe probiotique”.
2) Lutte contre les maladies parodontales?
Une étude de 2008 constate que des
échantillons de 10 espèces différentes de Lactobacillus prélevés dans
la bouches de sujets sains ont la capacité de bloquer le développement
de certaines bactéries pathogènes. Un effet bactériostatique est
constaté sur les principaux agents de la parodontite: Aggregatibacter
actinomycetemcomitans (anciennement Actinobacillus
actinomycetemcomitans) et Porphyromonas gingivalis.
3)Effets des probiotiques contre la candidose.
Il est connu que les probiotiques adhèrent
aux muqueuses, limitant ainsi les possibilités de colonisation par des
levures du genre Candida .
Les Lactobacillus produisent également une substance antifongique capable d’inhiber in vitro la croissance des Candida .
En 2007, une étude clinique portant sur
près de 300 personnes âgées a tenté de mettre en évidence un éventuel
effet bénéfique des probiotiques sur la santé buccale [24]. Pour cette
expérience en double aveugle contre placebo, 276 sujets ont été
répartis aléatoirement en deux groupes. Le premier groupe recevait
chaque jour une portion de 50g de fromage Emmmental normal (groupe
contrôle) alors que le second groupe recevait la même portion enrichie
en probiotiques (entre autre: Lacobacillus rhamnosus). Durant l’étude,
ni les patients, ni les chercheurs ne savaient dans quel groupe se
situaient les différents patients.Après 16 semaines, différents paramètres
ont été mesurés chez tous les patients et comparés à ceux obtenu avant
de commencer l’expérience. On constata alors que la proportion de
sujets présentant une forte concentration de Candida dans la salive
avait diminué de 32% dans le groupe “probiotique” alors que ce nombre
avait augmenté dans le groupe “contrôle”. Le flux salivaire avait également augmenté
dans le groupe “probiotique” alors qu’il avait diminué dans le groupe
“contrôle”. Un flux salivaire augmenté diminue, entre-autre, le risque
de carie.
En conclusion, les probiotiques semblent
réduire la quantité de levures du genre candida dans la cavité buccale.
Cette réduction diminue le risque d’apparition de candidose buccale. L’apports en probiotiques paraît donc être un bon complément aux traitements classiques. Les effets sur l’incidence de la carie ou des maladies parodontales (gingivite et parodontite) sont prometteurs mais doivent être encore confirmés.
vivants qui, lorsqu’ils sont ingérés en quantité adéquate, ont des
effets bénéfiques sur la santé en modifiant la composition de la flore
intestinale . Il s'agit le plus souvent de bactéries ou de levures
présentes soit dans des aliments, notamment les produits laitiers
fermentés, soit dans des compléments alimentaires sous forme
lyophilisée.
Les probiotiques les plus courants sont:
1) Les “bactéries lactiques”. Par exemple Streptococcus thermophilus et Lactobacillus bulgaricus
qui servent à la fabrication du yaourt à partir de lait. Elles
produisent une enzyme (lactase) qui coupe le sucre complexe du lait
(lactose) en deux sucres simples (glucose et galactose). Puis le
glucose est transformé en acide lactique (glycolyse) par ces bactéries.
C’est l’acide lactique qui donne son goût légèrement aigrelet au yaourt
et qui permet aux protéines du lait de coaguler.
2) Les bifidobactérium. Ce sont des bactéries normalement présentent dans le tube digestif. Chez l’homme, l’espèce la plus courante est Bifidobacterium bifidum (dit “bifidus”).
Effets bénéfiques.
1) Ils augmentent la résistance aux pathogènes en limitant leur possibilité d’adhésion aux muqueuses .
2) Ils modifient la réponse immunitaire, permettant par exemple à des souris immunodéprimées de mieux résister à la candidose . Une étude parue en 2000 a démontré une augmentation de la
quantité de lymphocytes CD4+ et une augmentation de la capacité de
phagocytose des polymorphonucléaires après une supplémentation en
Bifidobacterium lactis chez 30 sujets âgés .
Une autre étude parue en 2001, en double
aveugle contre placebo, portant sur 25 sujets a également mis en
évidence l’effet stimulant sur le système immunitaire d’une
supplémentation en B. lactis . Une étude de 2007 confirme
l’augmentation de l’activité des lymphocytes NK par l’apport de
lactobacillus casei durant 3 semaines.
Bien que la plupart des études aillent
dans le sens d’un renforcement de l’immunité innée (première ligne de
défense contre l’infection), peu d’études ont analysé l’impact des
probiotiques sur l’incidence des épisodes infectieux. En 2003, Turchet
et al. ont mené un étude randomisée sur 360 personnes âgées dont une
partie recevait une supplémentation de S. thermophilus, L. bulgaricus
et L. casei durant 3 semaines. Le taux d’infection hivernale était le
même dans les deux groupes mais la durée des épisodes infectieux était
significativement réduite dans le groupe supplémenté en probiotiques .
3) Les “bactéries lactiques” produisent diverses substances antimicrobiennes
tels que des acides organiques, du peroxyde d’hydrogène, des
inhibiteurs de l’adhésion et des molécules antimicrobiennes de bas
poids moléculaire .
4) L’activité de nos propres enzymes
lactiques (lactases situées dans l’intestin grêle) diminue avec le
temps et, chez certains adultes, deviennent inefficaces. Le patient est
alors dit “alactasique” et ne digère plus le
lactose. On considère que 75% des adultes de race noire et 15% des
adultes de race blanche sont alactasiques
De nombreuses études ont montré que les
enzymes produites par les “bactéries lactiques” participaient, dans
l’intestin même, à la digestion du lactose . Cet effet permet aux nombreux adultes qui souffrent “d’intolérance” au lactose de consommer des yaourts.
5) Certaines études ont montré que les probiotiques pouvaient diminuer l’incidence de dermatite atopique chez l’enfant.
Une étude randomisée en double aveugle contre placebo de Kalliomaki et
al. de 2001 [17] a démontré que l’administration de Lactobacillus
rhamnosus au mère atopique avant la naissance et à l’enfant durant les
6 premiers mois de vie diminuait par deux le risque de survenue de
dermatite atopique à l’âge de 2 ans. L’effet bénéfique persistait chez
les mêmes enfant à l’âge de 4 ans .
A de très rares
exceptions près les bactéries ingérées persistent pendant la
période de colonisation et sont ensuite éliminées en quelques jours
sans qu’il s’établisse une colonisation durable. Pour espérer des
effets à long terme, il convient donc d’envisager une consommation
régulière, si possible journalière.
Les probiotiques et la santé buccale.
Les études
concernant les effets des probiotiques sur la santé buccale sont peu
nombreuses. Cependant, certains effets favorables ont pu être mis en
évidence:
1) Réduction du risque de carie.
Une étude parue en 2005 (Näse et al) randomisée en double aveugle contre placebo a étudié la progression de la carie dans deux groupes de sujets de 1à 6 ans représentant 594 enfants au total.Le “groupe contrôle”
recevait du lait normal 5 fois par semaine pendant que le “groupe
probiotique” recevait le même lait enrichi en Lactobacillus rhamnosus.
Après 7 mois, le risque de carie était significativement diminué dans
le “groupe probiotique”.
2) Lutte contre les maladies parodontales?
Une étude de 2008 constate que des
échantillons de 10 espèces différentes de Lactobacillus prélevés dans
la bouches de sujets sains ont la capacité de bloquer le développement
de certaines bactéries pathogènes. Un effet bactériostatique est
constaté sur les principaux agents de la parodontite: Aggregatibacter
actinomycetemcomitans (anciennement Actinobacillus
actinomycetemcomitans) et Porphyromonas gingivalis.
3)Effets des probiotiques contre la candidose.
Il est connu que les probiotiques adhèrent
aux muqueuses, limitant ainsi les possibilités de colonisation par des
levures du genre Candida .
Les Lactobacillus produisent également une substance antifongique capable d’inhiber in vitro la croissance des Candida .
En 2007, une étude clinique portant sur
près de 300 personnes âgées a tenté de mettre en évidence un éventuel
effet bénéfique des probiotiques sur la santé buccale [24]. Pour cette
expérience en double aveugle contre placebo, 276 sujets ont été
répartis aléatoirement en deux groupes. Le premier groupe recevait
chaque jour une portion de 50g de fromage Emmmental normal (groupe
contrôle) alors que le second groupe recevait la même portion enrichie
en probiotiques (entre autre: Lacobacillus rhamnosus). Durant l’étude,
ni les patients, ni les chercheurs ne savaient dans quel groupe se
situaient les différents patients.Après 16 semaines, différents paramètres
ont été mesurés chez tous les patients et comparés à ceux obtenu avant
de commencer l’expérience. On constata alors que la proportion de
sujets présentant une forte concentration de Candida dans la salive
avait diminué de 32% dans le groupe “probiotique” alors que ce nombre
avait augmenté dans le groupe “contrôle”. Le flux salivaire avait également augmenté
dans le groupe “probiotique” alors qu’il avait diminué dans le groupe
“contrôle”. Un flux salivaire augmenté diminue, entre-autre, le risque
de carie.
En conclusion, les probiotiques semblent
réduire la quantité de levures du genre candida dans la cavité buccale.
Cette réduction diminue le risque d’apparition de candidose buccale. L’apports en probiotiques paraît donc être un bon complément aux traitements classiques. Les effets sur l’incidence de la carie ou des maladies parodontales (gingivite et parodontite) sont prometteurs mais doivent être encore confirmés.
malik- Tonique
- Nombre de messages : 628
Localisation : QQE PART
Date d'inscription : 04/04/2009
:: koi 2 9 docteur??? :: La med@ctu
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Mar 12 Mar 2019 - 5:54 par DenCompany
» Kalimatt taj3alou mane la yossalli yossalli bi-idnillah
Lun 31 Déc 2018 - 15:09 par malik
» ADOO3A MOSTAJAB
Mer 26 Déc 2018 - 13:26 par malik
» Missions internationales de camps chantiers au TOGO
Mer 13 Juin 2018 - 8:27 par ong-msvd
» Recherche de volontaires pour missions humanitaires 2018
Mer 13 Juin 2018 - 8:26 par ong-msvd
» Vacance utile, missions humanitaires avec MSVD en été 2018
Mer 13 Juin 2018 - 8:26 par ong-msvd
» Vacance utile, missions humanitaires avec MSVD en été 2018
Mer 13 Juin 2018 - 8:25 par ong-msvd