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c'est ds le quotidien "L’ENTV perd un match "
3 participants
c'est ds le quotidien "L’ENTV perd un match "
Les Algériens sont les seuls habitants de la planète, avec peut-être les Somaliens, à ne pas pouvoir suivre en direct le match de leur équipe nationale de football.
Un responsable de la télévision s’est réveillé un beau matin. Il a fait ses ablutions et sa prière, et s’est consciencieusement rendu au travail. Là, il a eu à traiter un dossier délicat, avec quelques difficultés techniques ou financières. En son âme et conscience, il a fini par prendre une décision majeure : la télévision algérienne ne diffusera pas en direct le match de l’équipe nationale de football. Cela s’est passé en juin 2008, au 21ème siècle, alors que l’équipe nationale se rendait en Gambie, pour un match comptant pour les éliminatoires jumelées de la coupe d’Afrique des Nations et de la coupe du monde 2010.
Du coup, l’Algérie se retrouve, avec la Somalie, et quelques rares pays sans ressources, ou en proie à de graves guerres civiles, à être dans l’incapacité de retransmettre en direct un match de son équipe nationale de football. Bien sûr, des bureaucrates pourront toujours avancer des arguments techniques ou financiers, ou même sécuritaires. Ils parleront peut-être d’autorisations non délivrées ou de visas non parvenus. Ils pourront même prouver que le pays d’accueil ne dispose pas de l’infrastructure nécessaire pour retransmettre, en direct et dans de bonnes conditions, un match de football.
Mais aucun argument ne tiendra la route : ne pas retransmettre en direct un match officiel de l’équipe nationale de football dans un pays qui possède Sonatrach, qui achète des Sukhoi, qui détient près de 130 milliards de dollars de réserves de change, qui compte près de trente millions de lignes de téléphones portables, qui compte un million d’étudiants, est une faute que rien ne peut expliquer. Aucun argument n’est recevable.
Et pourtant, la faute a eu lieu. Elle a bel et bien été commise. Mais, surprise, quand cette faute a eu lieu, le ciel n’est pas tombé, la terre ne s’est pas entrouverte, il n’y a pas eu de coup d’Etat, aucun ministre n’a été démis, aucun haut responsable ne s’est suicidé, et le Mehdi Mountadhar n’est pas revenu faire expier les fautes. L’Algérie a continué à fonctionner - ou à ne pas fonctionner - exactement comme avant.
Ceci confirme un diagnostic établi depuis longtemps : le pays n’est plus en mesure de réagir. Plus rien ne le secoue. Ni émeute, ni faute politique, ni l’échec répété des gouvernants. Qu’est-ce qu’un match raté à côté des émeutes de Chlef, d’Oran et de Berriane ? Peu de choses en réalité. Si les dirigeants ont décidé qu’il ne s’est rien passé à Chlef, à Oran et à Berriane, ils ne se sont peut-être même pas rendus compte que l’équipe nationale devait se rendre en Gambie.
La télévision algérienne a-t-elle toujours fonctionné ainsi ? Evidemment non. Pendant un moment, elle a même réussi à fonctionner comme une vraie chaîne de télévision, alternant le débat politique, l’information, le divertissement et la culture. Mais comme tout le reste, elle a cédé du terrain progressivement, abandonnant une règle de travail par-ci, un principe de fonctionnement par-là, pour se transformer en ce monstre actuel. Sa mutation ne s’est pas faite en un jour, ni même en une semaine ou un mois. Elle a pris tout le temps qu’il faut pour bâtir ce royaume de l’échec qu’elle est devenue, ne s’accrochant qu’à une seule exigence : la déférence devant les puissants du moment et la docilité envers le pouvoir.
Peut-être faut-il atténuer la dureté de ce diagnostic en le comparant avec ce qui se fait dans d’autres secteurs. Après tout, un responsable de la télévision peut-il dépasser M. Abdelhamid Temmar dans l’art de l’échec ? En fait, s’il y avait une compétition, il serait difficile de trancher entre autant de concurrents de haut vol. M. Temmar en est à sa dixième démarche économique, à sa douzième stratégie industrielle, et à sa quinzième stratégie de privatisation. Et à chaque étape, c’est lui-même qui fait le constat de son propre échec, avant de répéter que ça n’a pas bien marché, mais rassurons-nous, la prochaine sera la bonne !
Pourquoi la télévision ferait-elle mieux que M. Temmar, du moment que le ministère des Participations, celui de la Justice, la télévision et l’Assemblée populaire nationale obéissent tous à la même logique de fonctionnement ? Pourquoi tenter d’analyser le fonctionnement de l’un et oublier les autres ? On se sent presque coupable de mettre en évidence les lacunes d’une institution, d’un responsable, d’une entreprise, alors que d’autres, avec un bilan peut-être plus lourd, sont oubliés.
En fait, ce sont aujourd’hui l’ensemble des éléments d’une chaîne qui sont défaillants. Tenter de remédier à l’un des éléments sans remettre en cause l’ensemble de la chaîne ne mène nulle part. C’est comme si la télévision achetait une station de transmission mobile, un avion pour la transporter, un pilote, mais une fois arrivés au stade, on se rendrait compte qu’on n’a pas d’équipe nationale de football ! On se demande d’ailleurs si on n’y est pas déjà, avec une équipe nationale qui fait aussi bien que l’ENTV : l’une réussit l’exploit de perdre face à la Gambie, et l’autre réussit à ne pas avoir les images du match. Décidément, la compétition est féroce.
c'est sa l'algerie
Un responsable de la télévision s’est réveillé un beau matin. Il a fait ses ablutions et sa prière, et s’est consciencieusement rendu au travail. Là, il a eu à traiter un dossier délicat, avec quelques difficultés techniques ou financières. En son âme et conscience, il a fini par prendre une décision majeure : la télévision algérienne ne diffusera pas en direct le match de l’équipe nationale de football. Cela s’est passé en juin 2008, au 21ème siècle, alors que l’équipe nationale se rendait en Gambie, pour un match comptant pour les éliminatoires jumelées de la coupe d’Afrique des Nations et de la coupe du monde 2010.
Du coup, l’Algérie se retrouve, avec la Somalie, et quelques rares pays sans ressources, ou en proie à de graves guerres civiles, à être dans l’incapacité de retransmettre en direct un match de son équipe nationale de football. Bien sûr, des bureaucrates pourront toujours avancer des arguments techniques ou financiers, ou même sécuritaires. Ils parleront peut-être d’autorisations non délivrées ou de visas non parvenus. Ils pourront même prouver que le pays d’accueil ne dispose pas de l’infrastructure nécessaire pour retransmettre, en direct et dans de bonnes conditions, un match de football.
Mais aucun argument ne tiendra la route : ne pas retransmettre en direct un match officiel de l’équipe nationale de football dans un pays qui possède Sonatrach, qui achète des Sukhoi, qui détient près de 130 milliards de dollars de réserves de change, qui compte près de trente millions de lignes de téléphones portables, qui compte un million d’étudiants, est une faute que rien ne peut expliquer. Aucun argument n’est recevable.
Et pourtant, la faute a eu lieu. Elle a bel et bien été commise. Mais, surprise, quand cette faute a eu lieu, le ciel n’est pas tombé, la terre ne s’est pas entrouverte, il n’y a pas eu de coup d’Etat, aucun ministre n’a été démis, aucun haut responsable ne s’est suicidé, et le Mehdi Mountadhar n’est pas revenu faire expier les fautes. L’Algérie a continué à fonctionner - ou à ne pas fonctionner - exactement comme avant.
Ceci confirme un diagnostic établi depuis longtemps : le pays n’est plus en mesure de réagir. Plus rien ne le secoue. Ni émeute, ni faute politique, ni l’échec répété des gouvernants. Qu’est-ce qu’un match raté à côté des émeutes de Chlef, d’Oran et de Berriane ? Peu de choses en réalité. Si les dirigeants ont décidé qu’il ne s’est rien passé à Chlef, à Oran et à Berriane, ils ne se sont peut-être même pas rendus compte que l’équipe nationale devait se rendre en Gambie.
La télévision algérienne a-t-elle toujours fonctionné ainsi ? Evidemment non. Pendant un moment, elle a même réussi à fonctionner comme une vraie chaîne de télévision, alternant le débat politique, l’information, le divertissement et la culture. Mais comme tout le reste, elle a cédé du terrain progressivement, abandonnant une règle de travail par-ci, un principe de fonctionnement par-là, pour se transformer en ce monstre actuel. Sa mutation ne s’est pas faite en un jour, ni même en une semaine ou un mois. Elle a pris tout le temps qu’il faut pour bâtir ce royaume de l’échec qu’elle est devenue, ne s’accrochant qu’à une seule exigence : la déférence devant les puissants du moment et la docilité envers le pouvoir.
Peut-être faut-il atténuer la dureté de ce diagnostic en le comparant avec ce qui se fait dans d’autres secteurs. Après tout, un responsable de la télévision peut-il dépasser M. Abdelhamid Temmar dans l’art de l’échec ? En fait, s’il y avait une compétition, il serait difficile de trancher entre autant de concurrents de haut vol. M. Temmar en est à sa dixième démarche économique, à sa douzième stratégie industrielle, et à sa quinzième stratégie de privatisation. Et à chaque étape, c’est lui-même qui fait le constat de son propre échec, avant de répéter que ça n’a pas bien marché, mais rassurons-nous, la prochaine sera la bonne !
Pourquoi la télévision ferait-elle mieux que M. Temmar, du moment que le ministère des Participations, celui de la Justice, la télévision et l’Assemblée populaire nationale obéissent tous à la même logique de fonctionnement ? Pourquoi tenter d’analyser le fonctionnement de l’un et oublier les autres ? On se sent presque coupable de mettre en évidence les lacunes d’une institution, d’un responsable, d’une entreprise, alors que d’autres, avec un bilan peut-être plus lourd, sont oubliés.
En fait, ce sont aujourd’hui l’ensemble des éléments d’une chaîne qui sont défaillants. Tenter de remédier à l’un des éléments sans remettre en cause l’ensemble de la chaîne ne mène nulle part. C’est comme si la télévision achetait une station de transmission mobile, un avion pour la transporter, un pilote, mais une fois arrivés au stade, on se rendrait compte qu’on n’a pas d’équipe nationale de football ! On se demande d’ailleurs si on n’y est pas déjà, avec une équipe nationale qui fait aussi bien que l’ENTV : l’une réussit l’exploit de perdre face à la Gambie, et l’autre réussit à ne pas avoir les images du match. Décidément, la compétition est féroce.
c'est sa l'algerie
abdfetah- Analeptique
- Nombre de messages : 285
Localisation : sur terre
Date d'inscription : 05/10/2007
Re: c'est ds le quotidien "L’ENTV perd un match "
ce n'est pas en les regardant qu'ils vont gagner
fatryd- Panacée
- Nombre de messages : 1405
Date d'inscription : 15/09/2007
Re: c'est ds le quotidien "L’ENTV perd un match "
Mais non ta pa compri nos dirigeants ils s'enfichefatryd a écrit:ce n'est pas en les regardant qu'ils vont gagner
Ceci confirme un diagnostic établi depuis longtemps : le pays n’est plus en mesure de réagir. Plus rien ne le secoue. Ni émeute, ni faute politique, ni l’échec répété des gouvernants. Qu’est-ce qu’un match raté à côté des émeutes de Chlef, d’Oran et de Berriane ? Peu de choses en réalité. Si les dirigeants ont décidé qu’il ne s’est rien passé à Chlef, à Oran et à Berriane, ils ne se sont peut-être même pas rendus compte que l’équipe nationale devait se rendre en Gambie.
abdfetah- Analeptique
- Nombre de messages : 285
Localisation : sur terre
Date d'inscription : 05/10/2007
Re: c'est ds le quotidien "L’ENTV perd un match "
et vive le 3eme mandat. foutaise
dr mim- Tonique
- Nombre de messages : 350
Age : 36
Localisation : oran
Date d'inscription : 13/11/2007
Re: c'est ds le quotidien "L’ENTV perd un match "
il faut commencer à penser comment regler ça parce que c'est notre generationq qui va recolter la semance de plus de 50 ans.
fatryd- Panacée
- Nombre de messages : 1405
Date d'inscription : 15/09/2007
Re: c'est ds le quotidien "L’ENTV perd un match "
j pense pa qu'il y a une 3 mai sur qu'il va metre qlq d c ami alr j pense pa qu'on va avoir progressédr mim a écrit:et vive le 3eme mandat. foutaise
ben j pense j'ai une aidé pr q reglé no problem il fo q ts les veille + d 50 sorte en retrait mnt et laisse les jeun puisq c vrai qu'il savent travaille mai il pense jamai a ameleoré il pense suelement a leur poche
abdfetah- Analeptique
- Nombre de messages : 285
Localisation : sur terre
Date d'inscription : 05/10/2007
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