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TRISTE .
Agée à peine de 19 ans, la jeune lycéenne, D.M, enceinte d'une relation illégitime a été contrainte d'accoucher seule de son bébé de peur du déshonneur et de la réaction de sa famille, au demeurant très conservatrice, notamment ses six frères, tous ses aînés.
Elle enveloppa son bébé dans un pantalon et entoura sa tête avec son foulard avec un noeud autour du cou. Puis, elle l'emporta dans un cabas et alla rejoindre le père de l'enfant, en l'occurrence Gh.M, âgé de 22 ans. Le bébé est mort par asphyxie. D.M a été accusée d'avoir tuer son enfant. L'adolescente a comparu, hier, devant le tribunal criminel pour répondre du chef d'inculpation de meurtre d'un nouveau-né.
13 janvier 2008. Un quartier résidentiel d'Oran. il est 7h15, après une nuit de douleurs, D.M est rentrée dans la chambre de ses parents pour se changer et rejoindre son lycée. A terme, elle ressent le bébé venir. En 10 minutes, elle accouche du bébé.
Elle s'empare d'une paire de ciseaux pour couper le cordon ombilical. Elle enveloppe le nouveau-né dans son pantalon et avec son foulard elle lui couvre le visage et fait un noeud autour du cou du bébé. Elle le met dans un cabas. 7h30, elle quitte la maison sans que personne ne s'en rende compte de ce qui s'est passé dans la chambre des parents. Le cabas à la main, elle hèle un taxi et se rend à la maison de son compagnon, avec une hémorragie.
Arrivée chez Gh.M, vers 7h45, elle s'effondre. Ils se dirigèrent, tous les deux, vers l'hôpital, laissant le nouveau-né dans le cabas à la maison. A l'hôpital, Gh.M informe les médecines de ce qui s'est passé.
Alertés par les services de l'hôpital, les éléments de la police de la 15e sûreté urbaine se sont rendus sur les lieux et ont ouvert une enquête, avant de se rendre à la maison de Gh.M où ils découvrirent le nouveau-né mort dans le cabas.
Lors de son interrogatoire l'accusée a déclaré que le bébé est né mort, qu'il n'a ni crié, ni bougé après sa naissance, qu'elle ne l'avait pas tué et que durant toute la période de la grossesse elle était suivie par un médecin. Elle s'est mise d'accord avec le père du bébé pour accoucher dans une clinique et placer le bébé dans la pouponnière et le récupérer après leur mariage, surtout que Gh.M avait demandé sa main et ses parents avaient reporté le mariage pour après le bac.
Cependant, le rapport de l'autopsie avait révélé que le nouveau-né était mort par asphyxie et que son cou présentait des traces de strangulation.
Appelée, hier, à la barre D.M a maintenu ses premières déclarations. La présidente du tribunal lui a fait remarquer qu'un bébé qui ne crie pas après sa naissance ne veut pas dire qu'il soit mort. Appelé comme témoin, la mère de l'accusée a déclaré qu'elle n'était pas au courant de la grossesse de sa fille. Durant toute la période de grossesse, elle prétendait avoir des ballonnements et des douleurs au niveau des intestins et du colon.
Le procureur de la République est revenu sur les détails de l'affaire en affirmant que D.M avait tué son enfant et que le foulard était bien noué autour de son cou. Il a requis 12 ans de réclusion criminelle à son encontre pour le meurtre d'un nouveau-né en se référant à l'article 259 qui stipule de l'infanticide et le meurtre ou l'assistanat d'un nouveau-né et l'article 261: tout coupable d'assassinat, de parricide ou d'empoisonnement est puni par la mort. Toutefois, la mère, auteure principale ou complice de l'assassinat de son enfant nouveau-né est punie de la réclusion à temps, de dix à vingt ans, mais sans que cette disposition puisse s'appliquer à ses co-auteurs ou complices. Il a requis, par ailleurs, trois ans de prison ferme à l'encontre du père de l'enfant pour non-dénonciation de crime.
L'avocate de la défense de D.M a demandé les circonstances atténuantes et a axé sa plaidoirie sur l'âge et l'absence d'expérience de la mère et son entourage conservateur.
Elle a affirmé que D.M a voulu accoucher de son bébé le plus tôt possible et que les traces qui se trouvent autour de son cou seraient, peut-être, celles de sa main, puisqu'elle l'avait utilisé pour le faire sortir. La défense de Gh.M a plaidé non coupable et demandé son acquittement.
Après les délibérations D.M a été condamnée à 3 ans de prison ferme et Gh.M à une année avec sursis.
par J. Boukraâ
Quotidien d'Oran
18/11/08
Elle enveloppa son bébé dans un pantalon et entoura sa tête avec son foulard avec un noeud autour du cou. Puis, elle l'emporta dans un cabas et alla rejoindre le père de l'enfant, en l'occurrence Gh.M, âgé de 22 ans. Le bébé est mort par asphyxie. D.M a été accusée d'avoir tuer son enfant. L'adolescente a comparu, hier, devant le tribunal criminel pour répondre du chef d'inculpation de meurtre d'un nouveau-né.
13 janvier 2008. Un quartier résidentiel d'Oran. il est 7h15, après une nuit de douleurs, D.M est rentrée dans la chambre de ses parents pour se changer et rejoindre son lycée. A terme, elle ressent le bébé venir. En 10 minutes, elle accouche du bébé.
Elle s'empare d'une paire de ciseaux pour couper le cordon ombilical. Elle enveloppe le nouveau-né dans son pantalon et avec son foulard elle lui couvre le visage et fait un noeud autour du cou du bébé. Elle le met dans un cabas. 7h30, elle quitte la maison sans que personne ne s'en rende compte de ce qui s'est passé dans la chambre des parents. Le cabas à la main, elle hèle un taxi et se rend à la maison de son compagnon, avec une hémorragie.
Arrivée chez Gh.M, vers 7h45, elle s'effondre. Ils se dirigèrent, tous les deux, vers l'hôpital, laissant le nouveau-né dans le cabas à la maison. A l'hôpital, Gh.M informe les médecines de ce qui s'est passé.
Alertés par les services de l'hôpital, les éléments de la police de la 15e sûreté urbaine se sont rendus sur les lieux et ont ouvert une enquête, avant de se rendre à la maison de Gh.M où ils découvrirent le nouveau-né mort dans le cabas.
Lors de son interrogatoire l'accusée a déclaré que le bébé est né mort, qu'il n'a ni crié, ni bougé après sa naissance, qu'elle ne l'avait pas tué et que durant toute la période de la grossesse elle était suivie par un médecin. Elle s'est mise d'accord avec le père du bébé pour accoucher dans une clinique et placer le bébé dans la pouponnière et le récupérer après leur mariage, surtout que Gh.M avait demandé sa main et ses parents avaient reporté le mariage pour après le bac.
Cependant, le rapport de l'autopsie avait révélé que le nouveau-né était mort par asphyxie et que son cou présentait des traces de strangulation.
Appelée, hier, à la barre D.M a maintenu ses premières déclarations. La présidente du tribunal lui a fait remarquer qu'un bébé qui ne crie pas après sa naissance ne veut pas dire qu'il soit mort. Appelé comme témoin, la mère de l'accusée a déclaré qu'elle n'était pas au courant de la grossesse de sa fille. Durant toute la période de grossesse, elle prétendait avoir des ballonnements et des douleurs au niveau des intestins et du colon.
Le procureur de la République est revenu sur les détails de l'affaire en affirmant que D.M avait tué son enfant et que le foulard était bien noué autour de son cou. Il a requis 12 ans de réclusion criminelle à son encontre pour le meurtre d'un nouveau-né en se référant à l'article 259 qui stipule de l'infanticide et le meurtre ou l'assistanat d'un nouveau-né et l'article 261: tout coupable d'assassinat, de parricide ou d'empoisonnement est puni par la mort. Toutefois, la mère, auteure principale ou complice de l'assassinat de son enfant nouveau-né est punie de la réclusion à temps, de dix à vingt ans, mais sans que cette disposition puisse s'appliquer à ses co-auteurs ou complices. Il a requis, par ailleurs, trois ans de prison ferme à l'encontre du père de l'enfant pour non-dénonciation de crime.
L'avocate de la défense de D.M a demandé les circonstances atténuantes et a axé sa plaidoirie sur l'âge et l'absence d'expérience de la mère et son entourage conservateur.
Elle a affirmé que D.M a voulu accoucher de son bébé le plus tôt possible et que les traces qui se trouvent autour de son cou seraient, peut-être, celles de sa main, puisqu'elle l'avait utilisé pour le faire sortir. La défense de Gh.M a plaidé non coupable et demandé son acquittement.
Après les délibérations D.M a été condamnée à 3 ans de prison ferme et Gh.M à une année avec sursis.
par J. Boukraâ
Quotidien d'Oran
18/11/08
MED2000- Tonique
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Age : 38
Localisation : ORAN
Date d'inscription : 05/11/2007
Ces bébés qu'on assassine
Il est des tabous que l'on s'efforce de cacher dans la corbeille à linge sale familiale ou nationale. Il en est ainsi pour les enfants naturels ou adultérins qui font trop souvent partie du non-dit de la société algérienne. Ce sujet est rarement évoqué car une grossesse illégitime constitue un tabou côté social, mais aussi un péché côté religion. Or, le nombre des enfants nés de relation hors mariage ne cesse d'augmenter. A Oran, la situation est devenue plus que jamais inquiétante. Des nouveau-nés sans vie sont souvent découverts par les services de la gendarmerie nationale ou de la police. Hier matin, un nouveau-né de sexe masculin, mort, a été découvert abandonné au niveau l'avenue de Choupot. Le bébé était enveloppé dans un morceau de tissu dans un sachet en plastique. Depuis le début de l'année, 41 nouveau-nés ont été découverts abandonnés dont 22 morts. Le pic a été atteint durant le mois de février où 9 nouveau-nés ont été découverts, suivi par le mois de janvier avec 7 cas. Les dépouilles mortelles ont été déposées au niveau de la morgue. Pour ce qui est des nouveau-nés découverts vivants et après un examen médical, ils sont évacués vers la pouponnière. L'année dernière, 37 nouveau-nés dont 22 morts ont été découverts abandonnés et autant en 2006 dont une vingtaine sans vie. En 2005, la protection civile de la wilaya d'Oran avait découvert 23 nouveau-nés abandonnés (16 de sexe masculin et 7 de sexe féminin) dont 8 ont été trouvés morts (6 garçons et 2 filles). Un phénomène qui continue de soulever l'indignation. Quel est le tort des enfants nés d'une liaison illégitime et «clandestine» ? Pourquoi, une fois nés, certains sont carrément abandonnés dans la rue où dans des décharges sauvages, dans de mauvaises conditions, constituant une éventuelle proie pour les animaux errants. Certains ont été découverts en état de décomposition très avancé, mutilés, morts par strangulation ou par hypothermie. En Algérie et selon les chiffres officiels, quelque 4.000 enfants sont abandonnés chaque année dont 3.000 sont des enfants illégitimes. Selon des sociologues, ce phénomène a pris de l'ampleur ces dernières années pour diverses raisons : la pauvreté qui a poussé des jeunes filles à la prostitution, l'ouverture médiatique, la moyenne d'âge du mariage qui dépasse les 28 ans pour les filles et 33 ans pour les garçons, ce qui les pousse à chercher des relations hors mariage, car ils n'ont aucune perspective de pouvoir fonder un jour un foyer à cause, notamment, de la crise du logement et du problème de chômage.
«Par manque d'informations, les mères célibataires, de crainte d'être reconnues et identifiées, ou lieu de s'adresser au centre d'accueil des enfants ou aux pouponnières, préfèrent abandonner leur progéniture dans la rue», nous dira un employé de la direction de l'Action sociale. Cependant, les services concernés (pouponnière ou centre d'accueil) se portent garants de la discrétion pour tout ce qui touche à l'identification de la mère biologique. «La décision d'abandon implique la rupture de tout lien avec l'enfant, la perte de tout droit sur lui et le secret absolu de son placement. La mère est assurée du secret des renseignements fournis et ne peuvent en aucune façon être utilisés contre elle», affirme notre source. Les mères qui abandonnent leur enfant ont trois mois pour revenir sur leur décision si elles émettent le voeu de le récupérer dès le premier mois de l'abandon. Une fois le délai expiré, l'enfant sera systématiquement placé en milieu familial. Notons que chaque année, une moyenne de 150 enfants abandonnés sont pris en charge dans le cadre de la Kafala à Oran.
par J. Boukraâ
«Par manque d'informations, les mères célibataires, de crainte d'être reconnues et identifiées, ou lieu de s'adresser au centre d'accueil des enfants ou aux pouponnières, préfèrent abandonner leur progéniture dans la rue», nous dira un employé de la direction de l'Action sociale. Cependant, les services concernés (pouponnière ou centre d'accueil) se portent garants de la discrétion pour tout ce qui touche à l'identification de la mère biologique. «La décision d'abandon implique la rupture de tout lien avec l'enfant, la perte de tout droit sur lui et le secret absolu de son placement. La mère est assurée du secret des renseignements fournis et ne peuvent en aucune façon être utilisés contre elle», affirme notre source. Les mères qui abandonnent leur enfant ont trois mois pour revenir sur leur décision si elles émettent le voeu de le récupérer dès le premier mois de l'abandon. Une fois le délai expiré, l'enfant sera systématiquement placé en milieu familial. Notons que chaque année, une moyenne de 150 enfants abandonnés sont pris en charge dans le cadre de la Kafala à Oran.
par J. Boukraâ
MED2000- Tonique
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Localisation : ORAN
Date d'inscription : 05/11/2007
Re: TRISTE .
Alors que peuvent faire les professionelles de la santé pour resoudre ce problème ?
MED2000- Tonique
- Nombre de messages : 550
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Localisation : ORAN
Date d'inscription : 05/11/2007
Re: TRISTE .
malheureusement rien, les professionnels de la santé n'y peuvent rien. c'est toute une société qui est comme ça.
dr mim- Tonique
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Localisation : oran
Date d'inscription : 13/11/2007
Re: TRISTE .
je partage l'avis de dr.mim ; les proféssionnels de santé sont en dehors de la survenue de toute progéniture illégale , ils ne peuvent pas intérrompre une grossesse non seulement c'est un risque pour la fille mais aussi de coté religieux est impardonnable ....il faut soigner notre société et sensibiliser les gens , malgrés tout ça je reste pissimiste de ce coté là .
apotheker- Tonique
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Date d'inscription : 18/09/2007
Re: TRISTE .
Vous ne pensez pas que si la fille avait pris la pillule du lendemain, on ne serai pas arrivée a ce point ?
MED2000- Tonique
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Date d'inscription : 05/11/2007
Re: TRISTE .
MED2000 a écrit:Vous ne pensez pas que si la fille avait pris la pillule du lendemain, on ne serai pas arrivée a ce point ?
la pilule de lendemain avait un éffet bénéfique , sauveteur de plusieurs filles ou plutot plusieur couples , mais le vrai probleme réside dans l'incapacité d'un homme de fonder une famille légalement , jusqu'a quand la situation sociale démeurera comme ça ....
apotheker- Tonique
- Nombre de messages : 430
Age : 39
Date d'inscription : 18/09/2007
Re: TRISTE .
En attendant que la situation sociale s'ameliore , faut assurer des moyens de contraception ; profiter de la technologie .
Même ds un pays developpé y en a qui ne peuvent pas assurer un foyer , mais on est les seuls qui jettenet des bébés dans des poubelles , eux ils faisaient ça y a 1 ou 2 siecles . maintenant , il le font plus , ils ont evolué , quand est-ce que on evoluera ?
Même ds un pays developpé y en a qui ne peuvent pas assurer un foyer , mais on est les seuls qui jettenet des bébés dans des poubelles , eux ils faisaient ça y a 1 ou 2 siecles . maintenant , il le font plus , ils ont evolué , quand est-ce que on evoluera ?
MED2000- Tonique
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Age : 38
Localisation : ORAN
Date d'inscription : 05/11/2007
Re: TRISTE .
le bon dieu le sais bien ..surement
tasnim- Tonique
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Date d'inscription : 14/10/2008
Re: TRISTE .
ils auraient dû de na pas le faire dès el début sinn se protéger aurait été très bien!!! mais avec des si on mettrait paris ds 1e bouteille!!!
la pilule du lendemain aurait été très efficace. mais une bonne éducation aurait été préventive mais bn ce n'est pas à ns de juger...allah a3lam
la pilule du lendemain aurait été très efficace. mais une bonne éducation aurait été préventive mais bn ce n'est pas à ns de juger...allah a3lam
bouchra- Tonique
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Localisation : oran
Date d'inscription : 12/04/2008
Re: TRISTE .
vos pouvez m'expliquer le role de la pillule du lendemin ?
fatryd- Panacée
- Nombre de messages : 1405
Date d'inscription : 15/09/2007
Re: TRISTE .
son action dure 72 heures,donc il faut la prendre dans cette interval qui suit la rapport pour qu'elle interompe la fécondation c'est à dire son éfficacité est limitée par le temps sinon aprés non,et elle coutte environ 400da
tasnim- Tonique
- Nombre de messages : 952
Age : 38
Localisation : Oran
Date d'inscription : 14/10/2008
Re: TRISTE .
il faut dire aussi que vu l étendue de la gravité de ce phénomène, nos jeunes manquent cruellement d'éducation sexuelle psk c considéré comme étant tabou. peut être là, les professionnels de la santé et de l'éducation peuvent intervenir pour faire des compagnes de préventions sur ça.
dr mim- Tonique
- Nombre de messages : 350
Age : 36
Localisation : oran
Date d'inscription : 13/11/2007
Re: TRISTE .
Mim,je pense que ce ne sera pas facile pour eux de faire passer le message.Comment faire passer un message sur l'éducation sexuelle alors que parler de sexe est un sujet tabou?C'est comme faire passer un chameau par le trou d'une aiguille.dr mim a écrit:il faut dire aussi que vu l étendue de la gravité de ce phénomène, nos jeunes manquent cruellement d'éducation sexuelle psk c considéré comme étant tabou. peut être là, les professionnels de la santé et de l'éducation peuvent intervenir pour faire des compagnes de préventions sur ça.
Louf- Panacée
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Localisation : Wahran
Date d'inscription : 14/04/2008
Re: TRISTE .
on ferais mieux de penser a tout cela avec une téte et un coeur et pas avec dautre organe tout le monde est assez conscient que de se que les relations peuvent entréner cette pilule dant vous parlez facilite plus les erreure grociéres sa facilite les délits de écauches
rhapsodie- Tonique
- Nombre de messages : 400
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Date d'inscription : 10/10/2008
Re: TRISTE .
je ss pr l utilisation de cet pillule et perso si je l aurai ds mon officine je la donnerai gratuitement aux ado pk je n oublirai jamais l image dune ado d a peine 16 ans qui est entré ds la pharmacie ou j efaisai mon stage. une fille a moitié nu alors que la pluie tombai elle ns a demandé un prduit tellement g t emu j ai pa pu entendr ce qu ell a di elle ns a di aussi que son frer la renvoyé sa me fai vraiment mal au coeur.si vs dites il fau corrigé l educ et les problem sociaux sa c de la prevention mais quand j ai un cas pareil je delivre cet pillule mais je pense qu elle est retiré du marché pk le ministere des affaire religieuse trouve que c t un outil d avortement.
en plus je pense a autre choz ce que tt le mnd peu pardonné la mere et le pere mais fils de ce peché il sera tjr humilié appelé par des surnom pkoi lui donné la vie si on le respectera pa et quel avenir aura cet enft ds les orphelinat c vraiment naverant ce que vivent ces enfts la
en plus je pense a autre choz ce que tt le mnd peu pardonné la mere et le pere mais fils de ce peché il sera tjr humilié appelé par des surnom pkoi lui donné la vie si on le respectera pa et quel avenir aura cet enft ds les orphelinat c vraiment naverant ce que vivent ces enfts la
bessoum- Tonique
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Age : 37
Localisation : oran
Date d'inscription : 29/10/2007
Re: TRISTE .
C'est bien dit Bessoum!bessoum a écrit:je ss pr l utilisation de cet pillule et perso si je l aurai ds mon officine je la donnerai gratuitement aux ado pk je n oublirai jamais l image dune ado d a peine 16 ans qui est entré ds la pharmacie ou j efaisai mon stage. une fille a moitié nu alors que la pluie tombai elle ns a demandé un prduit tellement g t emu j ai pa pu entendr ce qu ell a di elle ns a di aussi que son frer la renvoyé sa me fai vraiment mal au coeur.si vs dites il fau corrigé l educ et les problem sociaux sa c de la prevention mais quand j ai un cas pareil je delivre cet pillule mais je pense qu elle est retiré du marché pk le ministere des affaire religieuse trouve que c t un outil d avortement.
en plus je pense a autre choz ce que tt le mnd peu pardonné la mere et le pere mais fils de ce peché il sera tjr humilié appelé par des surnom pkoi lui donné la vie si on le respectera pa et quel avenir aura cet enft ds les orphelinat c vraiment naverant ce que vivent ces enfts la
Louf- Panacée
- Nombre de messages : 2980
Localisation : Wahran
Date d'inscription : 14/04/2008
Re: TRISTE .
cé bien ce ke j'ai dit cé jsute préventif car ave des si...onaurait jamais de problèmes!!! cetet pillule devrait être disponible parfosi même une femme mariée oublie de prendre sa pillule normalement et elle ne veut pas avoir d'enfant pour le moment c'est efficace aussi, j'ai eu un cas aussi d'un homme pauvre marié qui ne veut avoir d'enfant qu'après l'achat d'un appart cé normal et sa femme navé pas pris ses précautions alors pensez à une jeune fille violée!!! elel va pas vivre avec un enfant qui lui rappelrait à chak fois sa blessure!!!bessoum a écrit:je ss pr l utilisation de cet pillule et perso si je l aurai ds mon officine je la donnerai gratuitement aux ado pk je n oublirai jamais l image dune ado d a peine 16 ans qui est entré ds la pharmacie ou j efaisai mon stage. une fille a moitié nu alors que la pluie tombai elle ns a demandé un prduit tellement g t emu j ai pa pu entendr ce qu ell a di elle ns a di aussi que son frer la renvoyé sa me fai vraiment mal au coeur.si vs dites il fau corrigé l educ et les problem sociaux sa c de la prevention mais quand j ai un cas pareil je delivre cet pillule mais je pense qu elle est retiré du marché pk le ministere des affaire religieuse trouve que c t un outil d avortement.
en plus je pense a autre choz ce que tt le mnd peu pardonné la mere et le pere mais fils de ce peché il sera tjr humilié appelé par des surnom pkoi lui donné la vie si on le respectera pa et quel avenir aura cet enft ds les orphelinat c vraiment naverant ce que vivent ces enfts la
bouchra- Tonique
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Découverte d'un nouveau-né mort à Hassi Mefsoukh
Découverte d'un nouveau-né mort à Hassi Mefsoukh
par J. B.
par J. B.
Un autre nouveau-né mort a été découvert abandonné, hier matin. Le bébé de sexe masculin a été découvert dans la localité de Hassi Mefsoukh. Avisés par les riverains, les éléments de la protection civile se sont dépêchés sur les lieux et ils ont évacué la dépouille mortelle vers la morgue du CHU d'Oran. Avant-hier, un nouveau-né mort a été découvert à la cité Lescure. Il y a dix jours un nouveau-né de sexe masculin mort a été découvert abandonné à l'avenue Choupot. Depuis le début de l'année, 43 nouveau-nés ont été découverts abandonnés dont 24 morts.
Quotidien d'Oran 01/12/08
Quotidien d'Oran 01/12/08
MED2000- Tonique
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Localisation : ORAN
Date d'inscription : 05/11/2007
nouveau-né abandonné dans un CEM
Chteïbo: Un nouveau-né abandonné dans un CEM
par J. B.
par J. B.
Hier matin, un nouveau-né de sexe masculin a été découvert dans les sanitaires d'un Collège d'enseignement moyen (CEM) dans la localité de Nedjma (ex-Chteïbo), selon une source hospitalière. Le nouveau-né, vivant, a été découvert par une femme de ménage de cet établissement. Le nourrisson a été retrouvé non couvert.
Depuis le début de l'année, 7 nouveau-nés ont été découverts abandonnés. L'année dernière, 48 nouveau-nés ont été découverts abandonnés, dont 27 morts. En 2007, 37 nouveau-nés dont 22 morts ont été découverts abandonnés et autant en 2006, dont une vingtaine sans vie. Certains ont été découverts en état de décomposition très avancé.
Quotidien d'Oran 05/03/09
Depuis le début de l'année, 7 nouveau-nés ont été découverts abandonnés. L'année dernière, 48 nouveau-nés ont été découverts abandonnés, dont 27 morts. En 2007, 37 nouveau-nés dont 22 morts ont été découverts abandonnés et autant en 2006, dont une vingtaine sans vie. Certains ont été découverts en état de décomposition très avancé.
Quotidien d'Oran 05/03/09
MED2000- Tonique
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Age : 38
Localisation : ORAN
Date d'inscription : 05/11/2007
Re: TRISTE .
C vraiment regretable.Si on ne veut pas des enfants,il serai mieux de les donner à ce qui n'ont pas la capacité d'en faire qu'au lieu de les abondonner ou de les tuer.
Louf- Panacée
- Nombre de messages : 2980
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Date d'inscription : 14/04/2008
Re: TRISTE .
no coment.
tasnim- Tonique
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Age : 38
Localisation : Oran
Date d'inscription : 14/10/2008
Re: TRISTE .
Plusque y en a bcp de gens qui ne connaissent pas cette histoire,on leur fait part(y a pas une grande difference entre chez nous et laba)
Royaume-Uni. La paternité du jeune Alfie relance le débat sur la sexualité des adolescents.
Quand la réalité dépasse la fiction, la Grande-Bretagne est souvent aux premières loges… Il y a pile un an sortait sur les écrans le film « Juno », de Jason Reitman, qui racontait la grossesse accidentelle d’une jeune collégienne de 16 ans sacrément débrouillarde, qui décidait de garder son bébé envers et contre tous. Vendredi dernier, les Anglais découvraient stupéfaits en « Une » du quotidien populaire « The Sun », Alfie, un jeune papa de 13 ans avec son bébé…
À l’âge où l’on joue encore à la Playstation voire aux Paymobil, Alfie Patten est devenu l’un des plus jeunes pères du Royaume-Uni lorsque Chantelle Steadman, 15 ans, a accouché la semaine dernière de la petite Maisie Roxanne à l’hôpital de Eastebourne, au sud de l’Angleterre. La stupéfaction est d’autant plus grande que le jeune garçon, qui mesure 1,22 mètre, n’a pas encore mué et paraît à peine 10 ans. Sa petite copine semble plus mûre.
Interrogé par « The Sun », Alfie, qui vit avec sa mère âgée de 43 ans, a reconnu ne pas vraiment savoir comment il allait pourvoir aux besoins de son enfant, puisqu’il n’a « même pas vraiment d’argent de poche ». « Mon père me donne 10 livres (11 euros) de temps en temps », dit-il.
« Lorsque ma maman l’a appris, j’ai cru que j’allais avoir des ennuis », a confié le jeune adolescent. « On voulait garder le bébé mais on était inquiet de la façon dont les gens réagiraient », a-t-il confié. « Je ne savais pas en quoi ça consisterait d’être père, mais je le ferai bien et je m’appliquerai », a expliqué le garçonnet.
De son côté, Chantelle a reconnu qu’ils avaient « fait une bêtise mais je ne changerai rien maintenant. Nous serons de bons parents affectionnés.
[…] Je serai une supermaman et Alfie sera un superpapa ». Chantelle Steadman a regagné avec sa fille le domicile familial, une maison louée à la municipalité d’Eastbourne qu’elle partage avec ses parents, Penny, 38 ans, et Steve, 43 ans, et ses cinq frères . Alfie s’y rend aussi fréquemment, y disposant même d’un uniforme scolaire de rechange. Si la police a renoncé à lancer des poursuites pour relations entre mineurs de moins de 16 ans et cela dans l’intérêt du couple, les photos et vidéos d’Alfie, Chantelle et de leur fille - dont l’exclusivité a été négociée à prix d’or des milliers de livres - ont choqué les Anglais, contraignant la classe politique à prendre position (lire ci-dessous). Cette extraordinaire histoire qui fait les délices des forums internet et de Facebook, aurait pu en rester là si une nouvelle polémique n’avait surgi hier. Deux autres garçons de 16 et 14 ans ont, en effet, affirmé avoir eu des relations sexuelles avec Chantelle Steadman et disent tous deux être le père de l’enfant. Malgré le démenti de Chantelle, Alfie va devoir prochainement prouver sa paternité par un test ADN.
Royaume-Uni. La paternité du jeune Alfie relance le débat sur la sexualité des adolescents.
Quand la réalité dépasse la fiction, la Grande-Bretagne est souvent aux premières loges… Il y a pile un an sortait sur les écrans le film « Juno », de Jason Reitman, qui racontait la grossesse accidentelle d’une jeune collégienne de 16 ans sacrément débrouillarde, qui décidait de garder son bébé envers et contre tous. Vendredi dernier, les Anglais découvraient stupéfaits en « Une » du quotidien populaire « The Sun », Alfie, un jeune papa de 13 ans avec son bébé…
À l’âge où l’on joue encore à la Playstation voire aux Paymobil, Alfie Patten est devenu l’un des plus jeunes pères du Royaume-Uni lorsque Chantelle Steadman, 15 ans, a accouché la semaine dernière de la petite Maisie Roxanne à l’hôpital de Eastebourne, au sud de l’Angleterre. La stupéfaction est d’autant plus grande que le jeune garçon, qui mesure 1,22 mètre, n’a pas encore mué et paraît à peine 10 ans. Sa petite copine semble plus mûre.
Interrogé par « The Sun », Alfie, qui vit avec sa mère âgée de 43 ans, a reconnu ne pas vraiment savoir comment il allait pourvoir aux besoins de son enfant, puisqu’il n’a « même pas vraiment d’argent de poche ». « Mon père me donne 10 livres (11 euros) de temps en temps », dit-il.
« Lorsque ma maman l’a appris, j’ai cru que j’allais avoir des ennuis », a confié le jeune adolescent. « On voulait garder le bébé mais on était inquiet de la façon dont les gens réagiraient », a-t-il confié. « Je ne savais pas en quoi ça consisterait d’être père, mais je le ferai bien et je m’appliquerai », a expliqué le garçonnet.
De son côté, Chantelle a reconnu qu’ils avaient « fait une bêtise mais je ne changerai rien maintenant. Nous serons de bons parents affectionnés.
[…] Je serai une supermaman et Alfie sera un superpapa ». Chantelle Steadman a regagné avec sa fille le domicile familial, une maison louée à la municipalité d’Eastbourne qu’elle partage avec ses parents, Penny, 38 ans, et Steve, 43 ans, et ses cinq frères . Alfie s’y rend aussi fréquemment, y disposant même d’un uniforme scolaire de rechange. Si la police a renoncé à lancer des poursuites pour relations entre mineurs de moins de 16 ans et cela dans l’intérêt du couple, les photos et vidéos d’Alfie, Chantelle et de leur fille - dont l’exclusivité a été négociée à prix d’or des milliers de livres - ont choqué les Anglais, contraignant la classe politique à prendre position (lire ci-dessous). Cette extraordinaire histoire qui fait les délices des forums internet et de Facebook, aurait pu en rester là si une nouvelle polémique n’avait surgi hier. Deux autres garçons de 16 et 14 ans ont, en effet, affirmé avoir eu des relations sexuelles avec Chantelle Steadman et disent tous deux être le père de l’enfant. Malgré le démenti de Chantelle, Alfie va devoir prochainement prouver sa paternité par un test ADN.
WassiM- Tonique
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Re: TRISTE .
c'est choquant tous ça, mais c'est la réalité, personnellement je pense que aller jusqu'au la est une stupidité!!!!, sur tous pour les gens de plus de 19 ans!! pourquoi le dieu nous a créé des neurones si on veux pas les utiliser!!
la pilule ne fait qu'encourager un tel act, même les préservatifs, à l'officine un jeun homme de l'age de 20 ans m'a demandé des préservatifs, j'ai refusé, et si j'aurai une autre occasion je la refuserai aussi, même s'il reste une possibilité pour que ça soit pour les parents,
les jeunes maintenant ne pensent qu'au sex, leur desire, en oubliant une chose crutiale, le desire nous rends aveugle, il ne faut jamais le suivre jusqu'à ce point!!
et pour ces gens parfois je dis allah yahdihoum , et parfois je dis mlihal'houm parce que après tous ils savent le bon du mauvais!!sinon pourquoi le dieu a imposé un mariage correcte?!!!!!!!!!si on commence à s'amuser de faire des relations la et la bas avec celui l'a et l'autre!!!!!!sur tous pour les filles qui étudient loin de chez elles, c'est devenue une chose normale !!elles disent même: laisser moi profiter de ma jeunesse!!!
la pilule ne fait qu'encourager un tel act, même les préservatifs, à l'officine un jeun homme de l'age de 20 ans m'a demandé des préservatifs, j'ai refusé, et si j'aurai une autre occasion je la refuserai aussi, même s'il reste une possibilité pour que ça soit pour les parents,
les jeunes maintenant ne pensent qu'au sex, leur desire, en oubliant une chose crutiale, le desire nous rends aveugle, il ne faut jamais le suivre jusqu'à ce point!!
et pour ces gens parfois je dis allah yahdihoum , et parfois je dis mlihal'houm parce que après tous ils savent le bon du mauvais!!sinon pourquoi le dieu a imposé un mariage correcte?!!!!!!!!!si on commence à s'amuser de faire des relations la et la bas avec celui l'a et l'autre!!!!!!sur tous pour les filles qui étudient loin de chez elles, c'est devenue une chose normale !!elles disent même: laisser moi profiter de ma jeunesse!!!
ayama- Analeptique
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160 nouveau-nés abandonnés chaque année
160 nouveau-nés abandonnés chaque année
par J. Boukraâ
par J. Boukraâ
Régi par le diktat du silence, le phénomène des mères célibataires et des enfants « nés sous X » prend de l'ampleur. Chaque année, entre 140 et 160 enfants illégitimes sont abandonnés dans les rues où dans les différents services de maternité d'Oran. Hier, le cadavre d'un nouveau-né de sexe féminin a été découvert à l'entrée du cimetière de Aïn El-Beida.
Amina, appelons-la ainsi, est une mère célibataire. Agée de 23 ans, étudiante à Oran, elle est originaire d'une autre wilaya. Son histoire dramatique a commencé par une relation avec un homme, avant de se terminer par une grossesse illégitime. Délaissée par un géniteur qui a fui lâchement ses responsabilités, elle s'est retrouvée seule face à une grande responsabilité. Contrainte d'affronter et d'assumer une réalité des plus dures. Elle a décidé ainsi : une fois mis au monde, le bébé a été abandonné. « Quand mon ventre est devenu plus apparent, soit après les six derniers mois de la grossesse, et pour éviter un scandale, je ne me suis plus rentrée chez moi. J'ai accouché début juin 2008 dans une maternité où j'ai laissé mon enfant. Je ne pouvais pas le garder ». Le cas d'Amina n'est pas unique, puisque le ministre de l'Emploi et de la Solidarité nationale a révélé que quelque 3.000 enfants «illégitimes» naissent chaque année en Algérie. Il a également annoncé que la moyenne d'âge des mères célibataires est 18 ans. A Oran, durant les huit derniers mois, plus de 90 enfants ont été abandonnés par leur mère soit dans les maternités, soit dans la rue. En 2008, 47 nouveau-nés ont été découverts dans les rues d'Oran, dont 27 morts. Huit ont été découverts depuis le début cette année.
Selon des sociologues, « l'abandon de l'enfant n'est pas une décision facile à prendre dans le cas d'une mère célibataire. Mais dans une grande partie de cas, cette perspective s'impose à la mère, même si au départ elle s'entête à vouloir garder son rejeton. La perspective de l'abandon de l'enfant, douloureuse épreuve pour la mère et frustrante étape pour le bébé, est souvent l'unique échappatoire. En effet, être seule et avoir à sa charge un enfant issu d'une relation clandestine n'est guère une sinécure au sein de notre contexte social, ce qui rend la vie difficile à la mère. Si, dans certains cas, des mères célibataires ont pu regagner la demeure familiale après avoir accouché, leur réinsertion s'est faite au prix de l'abandon du bébé...».
Les spécialistes estiment que « le sujet des mères célibataires n'est pas nouveau au sein de notre société, mais son ampleur est dû à la culture du silence qui régit les rapports sociaux ainsi qu'à la défaillance de la communication au niveau de la cellule familiale.
Le changement qui s'est opéré au niveau de la société, la libération des moeurs, le manque criant d'éducation sexuelle, sont parmi les autres facteurs qui favorisent la propagation de ce fait social ». Les mères qui abandonnent leur enfant ont trois mois pour revenir sur leur décision. Une foi le délai expiré, l'enfant sera systématiquement placé en milieu familial. Si certaines femmes ont choisi d'abandonner leur enfant, d'autres ont recours aux avortements. Selon l'universitaire-chercheur Mme Fatma Boufenik, qui a animé dernièrement une conférence sur ce phénomène, les préjugés et la pression de la société sont le facteur principal à l'origine du recours à cette pratique. Mme Boufenik a plaidé, dans ce contexte, pour la multiplication des campagnes d'information et de sensibilisation au profit des jeunes, tout en appelant à une franche mobilisation des acteurs sociaux, notamment en matière d'accompagnement médical, psychologique, civique et juridique. A l'appui des statistiques officielles qui font état d'une moyenne de 8.000 avortements chaque année en Algérie, elle a estimé que ces chiffres sont le reflet de la partie visible de ce phénomène social.
le quotidien d'Oran .08/03/09
Amina, appelons-la ainsi, est une mère célibataire. Agée de 23 ans, étudiante à Oran, elle est originaire d'une autre wilaya. Son histoire dramatique a commencé par une relation avec un homme, avant de se terminer par une grossesse illégitime. Délaissée par un géniteur qui a fui lâchement ses responsabilités, elle s'est retrouvée seule face à une grande responsabilité. Contrainte d'affronter et d'assumer une réalité des plus dures. Elle a décidé ainsi : une fois mis au monde, le bébé a été abandonné. « Quand mon ventre est devenu plus apparent, soit après les six derniers mois de la grossesse, et pour éviter un scandale, je ne me suis plus rentrée chez moi. J'ai accouché début juin 2008 dans une maternité où j'ai laissé mon enfant. Je ne pouvais pas le garder ». Le cas d'Amina n'est pas unique, puisque le ministre de l'Emploi et de la Solidarité nationale a révélé que quelque 3.000 enfants «illégitimes» naissent chaque année en Algérie. Il a également annoncé que la moyenne d'âge des mères célibataires est 18 ans. A Oran, durant les huit derniers mois, plus de 90 enfants ont été abandonnés par leur mère soit dans les maternités, soit dans la rue. En 2008, 47 nouveau-nés ont été découverts dans les rues d'Oran, dont 27 morts. Huit ont été découverts depuis le début cette année.
Selon des sociologues, « l'abandon de l'enfant n'est pas une décision facile à prendre dans le cas d'une mère célibataire. Mais dans une grande partie de cas, cette perspective s'impose à la mère, même si au départ elle s'entête à vouloir garder son rejeton. La perspective de l'abandon de l'enfant, douloureuse épreuve pour la mère et frustrante étape pour le bébé, est souvent l'unique échappatoire. En effet, être seule et avoir à sa charge un enfant issu d'une relation clandestine n'est guère une sinécure au sein de notre contexte social, ce qui rend la vie difficile à la mère. Si, dans certains cas, des mères célibataires ont pu regagner la demeure familiale après avoir accouché, leur réinsertion s'est faite au prix de l'abandon du bébé...».
Les spécialistes estiment que « le sujet des mères célibataires n'est pas nouveau au sein de notre société, mais son ampleur est dû à la culture du silence qui régit les rapports sociaux ainsi qu'à la défaillance de la communication au niveau de la cellule familiale.
Le changement qui s'est opéré au niveau de la société, la libération des moeurs, le manque criant d'éducation sexuelle, sont parmi les autres facteurs qui favorisent la propagation de ce fait social ». Les mères qui abandonnent leur enfant ont trois mois pour revenir sur leur décision. Une foi le délai expiré, l'enfant sera systématiquement placé en milieu familial. Si certaines femmes ont choisi d'abandonner leur enfant, d'autres ont recours aux avortements. Selon l'universitaire-chercheur Mme Fatma Boufenik, qui a animé dernièrement une conférence sur ce phénomène, les préjugés et la pression de la société sont le facteur principal à l'origine du recours à cette pratique. Mme Boufenik a plaidé, dans ce contexte, pour la multiplication des campagnes d'information et de sensibilisation au profit des jeunes, tout en appelant à une franche mobilisation des acteurs sociaux, notamment en matière d'accompagnement médical, psychologique, civique et juridique. A l'appui des statistiques officielles qui font état d'une moyenne de 8.000 avortements chaque année en Algérie, elle a estimé que ces chiffres sont le reflet de la partie visible de ce phénomène social.
le quotidien d'Oran .08/03/09
MED2000- Tonique
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