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PHARMACIENS CELEBRES
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MED2000
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:: campus :: PharmaScie
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PHARMACIENS CELEBRES
J'ai pensé a ce qu'on fasse une serie de Pharmaciens celebres , ou chacun contribue avec photo et biographie d'un pharmacien qui a marqué l'histoire.
MED2000- Tonique
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Re: PHARMACIENS CELEBRES
je commence par le celebre Galien
Claude GALIEN (Claudius Galenus)
131-201 après J.C.
Médecin et physiologiste grec, établi à Rome
Galien est après Hippocrate la plus grande figure de la médecine antique. Ses études anatomiques sur les animaux et ses observations sur les fonctions du corps humain dominèrent la théorie et la pratique médicales pendant quatorze siècles.
Claude Galien est né en 131 après J.C., à Pergame en Asie Mineure, où se trouvait un lieu saint dédié au dieu grec de la médecine Aesclépios, dans une famille de notables, son père est architecte et sénateur. Il commence des études de philosophie dans sa ville natale. Il observa tout jeune les techniques médicales d'anatomie de l'époque puis reçut sa formation de médecins à Smyrne, puis entreprit de nombreux voyages autour de la Méditerranée (Corinthe et Alexandrie…), pendant dix ans, pour élargir ses connaissances auprès des médecins les plus réputés de l'époque.
De retour à Pergame en 160, il devient médecin de l'école des gladiateurs ce qui lui permît de faire de notables progrès en chirurgie.
Vers l'an 163, son ambition le pousse à s'installer à Rome où il se rendit célèbre .
A Rome, il dissèque des animaux vivants (chèvres, singes, chiens, porcs et même un éléphant) et réalise des expériences
- sur le système nerveux il tente d'expliquer le contrôle des muscles par les nerfs qui partent de la moelle épinière.
- Il observa les fonctions du rein et de la vessie.
- il identifia sept paires de nerfs crâniens ainsi que les ganglions du grand sympathique.
- En outre, Galien donna une description des valvules du coeur et constata les différences de structure entre les artères et les veines et montra que les artères transportent le sang, ce qui était nouveau à l'époque puisque une croyance ancienne disait que les artères transportaient de l'air.
Il montra que le cerveau contrôle la voix: une des expérience consistait à passer un lien autour des nerfs récurents; il pouvait ainsi enlever ou rendre à l'animal l'usage de sa voix, en serrant ou desserrant le lien.
Considérant l'anatomie comme la base fondamentale de la médecine, mais ne pratiquant la dissection que sur les animaux, - l'autopsie des corps humains étant interdite à l'époque - il énoncera des contre-vérités qui ne seront rétablies qu'à la Renaissance (il se trompe sur les rôles respectifs du foie et du cœur, faisant du premier le centre de la circulation sanguine. Il croit à une communication inter-ventriculaire dans le cœur, que l'utérus humain est bifide, au doublement des voies biliaires).
Par contre, son mépris pour la chirurgie contribuera à reléguer cette dernière au rang d'art mineur jusqu'aux travaux d'Ambroise Paré au seizième siècle.
En médecine il admet que les principales causes des maladies sont la pléthore ou excès des humeurs et la cacochymie ou altération des humeurs; la première se combat par la saignée, la seconde par les purgatifs.
Il préparait la thériaque, le célèbre antidote utilisé par Mitridate. La formule de Galien comportait 70 ingrédients, dont le principal était la chair de vipère ainsi que des opiacés, ce qui en faisait le médicament capable de guérir ou d'atténuer les effets des intoxications et des morsures venimeuses.
Organisiste, "les lésions des fonctions viennent des parties malades qui les produisent; les maladies des parties organiques lèsent les fonctions." A partir de là son diagnostic repose sur l'étude des symptômes. Contrairement à Hippocrate sa thérapeutique repose sur l'emploi des contraires: "contraria contrariis curantur"; les plantes médicinales tenant dans l'arsenal thérapeutique une place de choix, cette partie de la pharmacopée garde encore le nom de "pharmacie galénique"
Galien fut également admiré par ses contemporains pour les idées qu'il développe en philosophie.
Selon Galien l'essence de la vie "pneuma" se manifeste sous trois formes principales:
- Le "pneuma physique" ou esprit naturel siège dans le foie; centre de la nutrition.
- Le "pneuma psychique" ou esprit animal siège dans le cerveau; il occupe le centre des sensations et de l'intelligence.
- Le "pneuma zootique" ou esprit vital siège dans le coeur et les vaisseaux; qui est le centre des pulsations. A quelques réalités près, ce système que Galien voulait logique et simple, apparaît confus et surtout entaché d'erreur.
Galien meurt à Rome ou à Pergame vers 201.
Galien a produit environ cinq cents textes sur la médecine, la philosophie et l'éthique, dont la plus grande partie fut détruite en l'an 192 lors de l'incendie du Temple de la Paix à proximité duquel ils étaient conservés. Quatre vingt trois ouvrages restent considérés comme authentiques, de nombreux autres sont d'origine douteuse. Ses ouvrages médicaux furent traduits au IXe siècle par des intellectuels arabes et furent hautement considérés par les humanistes de la Renaissance.
Claude GALIEN (Claudius Galenus)
131-201 après J.C.
Médecin et physiologiste grec, établi à Rome
Galien est après Hippocrate la plus grande figure de la médecine antique. Ses études anatomiques sur les animaux et ses observations sur les fonctions du corps humain dominèrent la théorie et la pratique médicales pendant quatorze siècles.
Claude Galien est né en 131 après J.C., à Pergame en Asie Mineure, où se trouvait un lieu saint dédié au dieu grec de la médecine Aesclépios, dans une famille de notables, son père est architecte et sénateur. Il commence des études de philosophie dans sa ville natale. Il observa tout jeune les techniques médicales d'anatomie de l'époque puis reçut sa formation de médecins à Smyrne, puis entreprit de nombreux voyages autour de la Méditerranée (Corinthe et Alexandrie…), pendant dix ans, pour élargir ses connaissances auprès des médecins les plus réputés de l'époque.
De retour à Pergame en 160, il devient médecin de l'école des gladiateurs ce qui lui permît de faire de notables progrès en chirurgie.
Vers l'an 163, son ambition le pousse à s'installer à Rome où il se rendit célèbre .
A Rome, il dissèque des animaux vivants (chèvres, singes, chiens, porcs et même un éléphant) et réalise des expériences
- sur le système nerveux il tente d'expliquer le contrôle des muscles par les nerfs qui partent de la moelle épinière.
- Il observa les fonctions du rein et de la vessie.
- il identifia sept paires de nerfs crâniens ainsi que les ganglions du grand sympathique.
- En outre, Galien donna une description des valvules du coeur et constata les différences de structure entre les artères et les veines et montra que les artères transportent le sang, ce qui était nouveau à l'époque puisque une croyance ancienne disait que les artères transportaient de l'air.
Il montra que le cerveau contrôle la voix: une des expérience consistait à passer un lien autour des nerfs récurents; il pouvait ainsi enlever ou rendre à l'animal l'usage de sa voix, en serrant ou desserrant le lien.
Considérant l'anatomie comme la base fondamentale de la médecine, mais ne pratiquant la dissection que sur les animaux, - l'autopsie des corps humains étant interdite à l'époque - il énoncera des contre-vérités qui ne seront rétablies qu'à la Renaissance (il se trompe sur les rôles respectifs du foie et du cœur, faisant du premier le centre de la circulation sanguine. Il croit à une communication inter-ventriculaire dans le cœur, que l'utérus humain est bifide, au doublement des voies biliaires).
Par contre, son mépris pour la chirurgie contribuera à reléguer cette dernière au rang d'art mineur jusqu'aux travaux d'Ambroise Paré au seizième siècle.
En médecine il admet que les principales causes des maladies sont la pléthore ou excès des humeurs et la cacochymie ou altération des humeurs; la première se combat par la saignée, la seconde par les purgatifs.
Il préparait la thériaque, le célèbre antidote utilisé par Mitridate. La formule de Galien comportait 70 ingrédients, dont le principal était la chair de vipère ainsi que des opiacés, ce qui en faisait le médicament capable de guérir ou d'atténuer les effets des intoxications et des morsures venimeuses.
Organisiste, "les lésions des fonctions viennent des parties malades qui les produisent; les maladies des parties organiques lèsent les fonctions." A partir de là son diagnostic repose sur l'étude des symptômes. Contrairement à Hippocrate sa thérapeutique repose sur l'emploi des contraires: "contraria contrariis curantur"; les plantes médicinales tenant dans l'arsenal thérapeutique une place de choix, cette partie de la pharmacopée garde encore le nom de "pharmacie galénique"
Galien fut également admiré par ses contemporains pour les idées qu'il développe en philosophie.
Selon Galien l'essence de la vie "pneuma" se manifeste sous trois formes principales:
- Le "pneuma physique" ou esprit naturel siège dans le foie; centre de la nutrition.
- Le "pneuma psychique" ou esprit animal siège dans le cerveau; il occupe le centre des sensations et de l'intelligence.
- Le "pneuma zootique" ou esprit vital siège dans le coeur et les vaisseaux; qui est le centre des pulsations. A quelques réalités près, ce système que Galien voulait logique et simple, apparaît confus et surtout entaché d'erreur.
Galien meurt à Rome ou à Pergame vers 201.
Galien a produit environ cinq cents textes sur la médecine, la philosophie et l'éthique, dont la plus grande partie fut détruite en l'an 192 lors de l'incendie du Temple de la Paix à proximité duquel ils étaient conservés. Quatre vingt trois ouvrages restent considérés comme authentiques, de nombreux autres sont d'origine douteuse. Ses ouvrages médicaux furent traduits au IXe siècle par des intellectuels arabes et furent hautement considérés par les humanistes de la Renaissance.
bessoum- Tonique
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bessoum- Tonique
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Re: PHARMACIENS CELEBRES
Pelletier aux XVIII ème siècle et caventoux furent les premier à découvrir la chlorophylle des plantes.Tout comme l'isolement de la strychnine,la pipérine,la caféine, la colchicine.Ils découvrirent en outre la quinine (qui servira à lutter contre la malaria),premier antimallarique, et le seul pendant plus d'un siècle.
Louf- Panacée
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John_Pemberton
John Stith Pemberton (8 janvier 1831 - 16 août 1888) était un pharmacien à Atlanta, Il est connu pour avoir inventé la recette du Coca-Cola.
MED2000- Tonique
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Caleb_Bradham
Caleb Davis Bradham (May 27, 1867 – February 19, 1934) invented the soft drink Pepsi-Cola.
MED2000- Tonique
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Re: PHARMACIENS CELEBRES
oh lala
mes amis vs avez oublié notre pharmacien célebred'algerie: messali el had
mes amis vs avez oublié notre pharmacien célebred'algerie: messali el had
sarouche- Remontant
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Localisation : algerie
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Re: PHARMACIENS CELEBRES
Fais nous un article de lui sarouche
Thiziri- Panacée
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Re: PHARMACIENS CELEBRES
sarouche (Mer 15 Déc 2010 - 21:37) a écrit:oh lala
mes amis vs avez oublié notre pharmacien célebred'algerie: messali el had
bonjour à tous
les pharmaciens ont été bcp marqué dans l'histoire ...
je commence par les pharmaciens célèbres en algerie,qui et en période de colonisation ont marqué leut mon en or dans le domaine politique et démocratique
je commence par ben youcef ben khada;qui était le président du gouvernement provisoire et j ai aimé qu'il soit lui notre président après l’indépendance car il était un homme instruit et démocratique
pour en savoir plus
http://fr.wikipedia.org/wiki/Benyoucef_Benkhedda
Benyoucef Benkhedda
est né à Berrouaghia (wilaya de Médéa) le 23 février 1920. Fils d’un Cadi, il fréquente l’école coranique et l’école française. Il rejoint ensuite le lycée Duveyrier (aujourd'hui lycée Ibn Rochd) à Blida où il fait la connaissance de plusieurs pionniers du nationalisme algérien dont Mohamed Lamine Debaghine, Saad Dahlab, Abane Ramdane, Ali Boumendjel et M’hamed Yazid. «Vous êtes des couteaux qu’on aiguise contre la France!» leurs répétait inlassablement le Proviseur du lycée.
Après l’obtention de son baccalauréat il entre à la faculté de médecine et de pharmacie d’Alger en 1943 et après interruption des études, obtient le diplôme de pharmacien en 1951. Il adhère au Parti du peuple algérien (PPA) en 1942. Une année après, il est arrête et torturé dans les locaux de la DST pour avoir fait campagne contre la conscription des algériens pour combattre l’Allemagne dans le cadre de l’affaire dite « des insoumis de Blida ». Il sera libéré 8 mois après.
Engagement politique pour la démocratie
Il vit comme un drame personnel la crise de l’été 1962 entre le GPRA et Ahmed Ben Bella soutenu par l'« armée des frontière » surarmée et se retire volontairement au profit de ce dernier pour éviter « un bain de sang fratricide ». En 1976, il signe avec 3 anciens dirigeants de la lutte de libération (Ferhat Abbas, Hocine Lahouel, Kheir-Eddine) un manifeste qui réclame une Assemblée nationale constituante élue au suffrage universel, pour définir une charte nationale. Les 4 signataires sont alors placés en résidence surveillée et leurs biens confisqués.
Sous le gouvernement Chadli Bendjedid qui a proclamé le multipartisme, il fonde avec Abderahmane Kiouane, et des anciens amis du mouvement national, « El Oumma » qui se fixe comme objectif la Proclamation du 1er Novembre, c'est-à-dire: « L’État Algérien indépendant souverain et démocratique dans le cadre des principes Islamiques »
Le but d’« El Oumma » est d’œuvrer pour un rassemblement entre les islamistes et les nationalistes partisans d’un projet de société islamique. Le président Liamine Zeroual qui succède au Président Chadli promulgue une loi interdisant l’usage de la constante « Islam » par les partis sous peine de dissolution. « El Oumma » s’auto dissous. En même temps il fonde avec Cheikh Ahmed Sahnoune « le Tadhamoune » dont le but est de dénoncer l’état d’exception et les violations graves de droits de l’homme qui ont suivi le coup d’État militaire de janvier 1992.
pour en savoir plus
http://fr.wikipedia.org/wiki/Benyoucef_Benkhedda
Dernière édition par imane le Jeu 16 Déc 2010 - 3:44, édité 2 fois
imane- Analeptique
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bravooo
1 bon article sur la pharmacie
bravoooo imane
bravoooo imane
fadhel- Régulateur
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Re: PHARMACIENS CELEBRES
desolé mes conferes
car moi meme je me ss trompé, c'est FERHAT ABBAS
car moi meme je me ss trompé, c'est FERHAT ABBAS
sarouche- Remontant
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Date d'inscription : 15/08/2009
Re: PHARMACIENS CELEBRES
sarouche a écrit:desolé mes conferes
car moi meme je me ss trompé, c'est FERHAT ABBAS
tu te trompe cette fois ci aussi,les 2 sont des pharmaciens politiciens de l'algerie(farhat abbas et ben youcef benkhedda
)
j avais l intention de faire un article sur farhat abbas après celui de ben youcef ben khedda
imane- Analeptique
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Localisation : alger
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Re: PHARMACIENS CELEBRES
ben youcef ben khedda était un pharmacien ???
Thiziri- Panacée
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Localisation : inconnu
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Re: PHARMACIENS CELEBRES
ben oui!!Djoudi a écrit:ben youcef ben khedda était un pharmacien ???
je sais pas prk bcp ne le connaissent pas bcp
c'est la personnalité politique algerienne N 1 pour moi
(rabi yerehmou)
imane- Analeptique
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Localisation : alger
Date d'inscription : 09/07/2009
Re: PHARMACIENS CELEBRES
Ferhat Abbas avait du charisme et était un politicien au vrai sens du trerme.
Ben Khedda etait un peu frileux,il manquait de courage politique pendant les grandes occasions.Il a manqué de courage en 1963 au moment de l'entrée des troupes algeriennes stationnées a Oujda.
Ils ont été tous les deux de grands militants mais ignorés par le pouvoir algerien!!
Ben Khedda etait un peu frileux,il manquait de courage politique pendant les grandes occasions.Il a manqué de courage en 1963 au moment de l'entrée des troupes algeriennes stationnées a Oujda.
Ils ont été tous les deux de grands militants mais ignorés par le pouvoir algerien!!
Esculape- Panacée
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Date d'inscription : 14/09/2010
Re: PHARMACIENS CELEBRES
ce msg est destiné à imane
je me ss trompé car la 1iere fois, j'ai dit: messali el hadj, et je n'ai pas dit youssef ben khada
je me ss trompé car la 1iere fois, j'ai dit: messali el hadj, et je n'ai pas dit youssef ben khada
sarouche- Remontant
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Re: PHARMACIENS CELEBRES
sarouche a écrit:ce msg est destiné à imane
je me ss trompé car la 1iere fois, j'ai dit: messali el hadj, et je n'ai pas dit youssef ben khada
Je ne devais pas apporter ces précisions??
Esculape- Panacée
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Parmentier Antoine-Augustin
Parmentier Antoine-Augustin
Pharmacien français. Il est surtout connu pour avoir donné ses lettres de noblesse à la pomme de terre. En 1772, l'académie de Besançon fonde un prix dans le dessein de découvrir des végétaux de remplacement pour l'alimentation humaine. Parmentier concourt et propose plusieurs
amylacées, dont la pomme de terre. Il en a déjà cultivé plusieurs variétés et en a fait l'examen chimique. C'est la pomme de terre qui est choisie par l'académie en 1773. En plus d'avoir popularisé ce légume, Parmentier a réformé la meunerie et la boulangerie C'est lui qui fit adopter la vaccination antivariolique dans l'armée de Bonaparte. Il s'est intéressé également à la pharmacie, qui était son premier métier, à l'hygiène, à l'alimentation et même aux arts.
Biographie
"Dès l’année 1545, l’amiral anglais Walter Raleigh rapportait la pomme de terre de l’Amérique septentrionale, et en 1771 on en contestait encore l’utilité; c’est à peine si on la considérait comme une dernière ressource dans des temps de disette, et on la donnait particulièrement aux cochons. Le discrédit du tubercule augmenta encore lorsque, dans une feuille publique (Annonces, affiches et avis de la Haute et Basse-Normandie, vendredi 1er février 1771, p. 19), on essaya de la représenter comme impropre à la nourriture de l’homme, et dangereuse à cause de ses propriétés affaiblissantes. L’abbé Terray, alors contrôleur général des finances, s’émut de cet entrefilet publié dans une feuille à peine connue à Paris, mais très répandue en Normandie, où, à cause du voisinage de l’Angleterre, l’usage des pommes de terre s’était répandu mieux que partout ailleurs, et, le 26 février 1771, il écrivit à la Faculté de médecine de Paris pour lui demander son avis sur ce qu’il y avait de vrai ou d’erroné dans les accusations portées par le journal normand. La réponse de la Faculté vengea les pommes de terre des assertions de l’anonyme normand et, dans un mémoire qui a été imprimé sans doute pour être envoyé de tous côtés, de Gévigland, Bercher, Roux, Darcet, s’exprimèrent ainsi :
« Les pommes de terre, inconnues en Europe avant la découverte du Nouveau Monde où elles viennent naturellement, y ont été transplantées il y a environ deux siècles. Cultivées depuis ce temps-là pour la nourriture des hommes et des bestiaux, elles sont devenues si communes, qu’il n’y a presque plus de province où l’on n’en trouve, et où ces racines tubéreuses ne soient regardées comme une ressource utile en tout temps, et nécessaire dans le cas de disette. Excités par l’amour du bien public, tous les auteurs qui ont parlé de cet aliment ont cherché, par les éloges qu’ils en ont faits, à intéresser les cultivateurs et même à attirer l’attention du gouvernement sur un objet qu’ils regardent comme singulièrement important. » (Reg. Comm. de la Faculté de médecine de Paris)
Eh bien, malgré cet avis favorable des médecins de Paris, l’usage de la pomme de terre reste, en France, à peu près réservé aux pourceaux; les mauvais plaisants s’en moquent, les grands croiraient dégénérer, s’ils la présentaient sur leurs tables somptueuses. Il y eut alors (1773) un homme, un modeste savant, qui défendit la cause du tubercule honni, méprisé, ridiculisé de tous côtés; la pomme de terre à la main, il se présente chez les grands, chez les ministres; il la déclare la subsistance d’un grand peuple, l’aliment du pauvre, le soutien dans la misère; il dit bien haut que cette pomme de terre, qu’il a étudiée, analysée avec le plus grand soin, recèle une fécule pure, d’une blancheur éblouissante, d’une saveur agréable; qu’on peut en former des mets délicieux de toute espèce; qu’elle se multiplie avec une étonnante fécondité, dans un sol ingrat, presque sans culture. L’année 1785 arrive, le blé manque, les calamités s’étendent de toutes parts. Le même savant parvient alors à se faire écouter. Il obtient de Louis XVI le prêt de cinquante arpents d’une terre mauvaise, inculte, située aux portes de Paris (Sablons, près de Neuilly); il y plante la pomme de terre, dont les premières fleurs vont orner, dans un jour de cérémonie publique, la boutonnière du roi; le tubercule arrive à la maturité; il est distribué à profusion; il pénètre chez les grands, dans le peuple…; on finit par en raffoler, et dès lors la pomme de terre a suivi le chemin que l’on sait.
Honneur à l’homme qui a accompli cette sorte de miracle! Honneur à Parmentier, qui a doté l’humanité d’une admirable ressource alimentaire!
Il naquit le 17 août 1737, à Montdidier, dans le département de la Somme, d’une famille bourgeoise peu fortunée. Après avoir reçu les leçons d’un ecclésiastique, il commence très jeune son apprentissage chez un pharmacien de sa ville natale. Bientôt après, en 1755, il vint à Paris se placer comme élève en pharmacie, chez son parent Simmonet. La guerre de Hanovre ayant éclaté, le jeune homme fut employé dans l’armée française en qualité de pharmacien (1757). La paix ramena Parmentier à Paris en 1763; il était déjà riche d’observations et plein du sentiment de ses forces. Il employa les premiers temps du retour et les fruits de son économie à son instruction; il suivit les cours de physique de l’abbé Nollet, ceux de chimie des frères Rouelle et, avec Jean-Jacques Rousseau, les herborisations de Bernard de Jussieu. Puis, en 1765, une place de pharmacien gagnant maîtrise étant devenue vacante aux Invalides, il se présente au concours et est nommé. Le brevet d’apothicaire major lui échut en 1778. C’est vers cette époque que commence la carrière brillante de Parmentier, celle qui l’illustra, et le rangea parmi les plus grands philanthropes de la France. Peu soucieux de faire parade de science, il n’a qu’un but : ne prendre que l’essentiel du vrai savoir, l’approprier aux objets du plus haut intérêt, avoir pour objectif principal le bien-être des peuples. Le point de départ de tous ses travaux fut le prix qu’il remporta en 1771, sur cette question proposée par l’Académie de Besançon : La recherche des plantes alimentaires, car à dater de cette époque on le voit publier d’année en année une foule de recherches, d’observations, d’analyses sur les grains, les farines, les maladies du froment, s’adresser aux bonnes ménagères, perfectionner la meunerie, la boulangerie, établir la mouture économique, travailler à la conservation des grains, au chaulage du blé, à sa carie, à sa moucheture, à la châtaigne, aux champignons, aux eaux communes, aux eaux minérales, à la panification, au maïs, à la patate, au topinambour, aux oiseaux de basse-cour, à l’économie rurale et domestique, à l’établissement des soupes économiques de Rumford, à la vigne et au vin, etc. En un mot, il ne resta étranger presque à aucun problème qui intéresse directement la vie de l’homme. A.-A. Parmentier, qui était resté célibataire, vivant avec sa sœur, femme de beaucoup de sens et d’esprit, est mort à l’âge de 76 ans et cinq mois, le 17 décembre 1813, d’une affection chronique des poumons. Ses restes mortels furent portés au Père-Lachaise, et sur la pierre tumulaire on grava ces simples mots : CI-GIT PARMENTIER; IL AIMA, IL ÉCLAIRA LES HOMMES; MORTELS, BÉNISSEZ SA MÉMOIRE."
A. Chéreau, article « Antoine-Augustin Parmentier », dans : Amédée Dechambre (dir.); Louis Hahn (secrétaire de la rédaction, Dictionnaire encyclopédique des sciences médicales. Deuxième série. Tome vingt et unième (Par-Pea), Paris, G. Masson , P. Asselin, 1885, p. 350-353.
Oeuvres
Traité de la châtaigne, Paris, 1770, in-12; Paris et Bastia, 1780, in-8o
Mémoire sur les plantes alimentaires, Paris, 1772, in-12
Examen chimique des pommes de terre, dans lequel on traite des parties constituantes du froment et du riz, Paris, 1773, in-12
Méthode facile pour conserver à peu de frais les grains et les farines, Paris, 1774, in-12
Analyse de la carie du froment, Paris, 1776, in-4o
Expériences et réflexions relatives à l’analyse des blés et des farines, Paris, 1776, in-4o
Manière de faire le pain de pommes de terre, sans mélange de farine, Paris, 1779, in-4o
Mémoire sur les difficultés à vaincre dans l’analyse des eaux minérales, Paris, 1780, in-8o
Discours d’ouverture de l’École de boulangerie, Paris, 1780, in-8o
Recherches sur les végétaux nourrissants, qui, dans les temps de disette, peuvent remplacer les aliments ordinaires; avec de nouvelles observations sur la culture des pommes de terre, Paris, 1781, in-12
Expériences et réflexions relatives à l’analyse du blé et des farines, Paris, 1781, in-8o
Remarques sur l’usage et les effets des champignons, Paris, 1782, in-8o
Mémoire sur les blés du Poitou, Paris, 1783 (avec Cadet-de-Vaux)
Quel serait le meilleur procédé pour conserver le plus longtemps possible, ou en grain, ou en farine, le maïs… Mémoire couronné par l’Académie de Bordeaux, in-4o
Instruction sur les moyens de suppléer à la disette des fourrages, et d’augmenter la subsistance des bestiaux, Paris, 1785
Dissertation sur la nature des eaux de la Seine… Paris, 1787, in-8o
Vues générales sur les principes des eaux minérales de France
Observations sur les fosses d’aisance… Paris, 1787 (avec Cadet-de-Vaux)
Mémoire sur la culture des pommes de terre aux plaines des Sablons et de Grenelle, Paris, 1787, in-8o
Mémoire sur le chaulage, considéré comme préservatif de plusieurs maladies du froment, Paris, in-8o
Mémoire sur les moyens d’augmenter la valeur réelle des blés mouchetés, Paris, in-8o
Mémoire sur la manière de cultiver et d’employer le maïs comme fourrage, Paris
Traité sur la culture et les usages des pommes de terre, de la patate et du topinambour. Paris, 1789, in-8o
Instruction sur la conservation et les usages des pommes de terre, Paris
Déterminer par l’examen comparé des propriétés physiques et chimiques, la nature des laits de femme, de vache, de chèvre, d’ânesse, de brebis et de jument, Paris, 1790, in-8o (avec Deyeux)
Mémoire sur le sang, Paris, 1791, in-4o (avec Deyeux)
Mémoire sur la nature et la manière d’agir des engrais, Paris, 1791, in-8o
Analyse de la patate, 1792
Mémoire sur les salaisons, Paris, 1793, in-8o
Rapport sur le pain des troupes, Paris, 1800, in-8o
Rapports : 1) sur l’innoculation gratuite de la vaccine aux indigents; 2) sur les soupes de légumes, dites à la Rumfort; 3) sur la substitution de l’orge mondé au riz. Paris, 1804, in-4o
Instruction sur les moyens d’entretenir la salubrité et de purifier l’air dans les salles des hôpitaux militaires, Paris, in-8o
Vues générales sur la méthode de gouverner les vins en tonneaux et en bouteilles, Paris, in-8o
Code pharmaceutique à l’usage des hospices civils, des secours à domicile, Paris, 1807, in-8o
Vues générales sur l’eau considérée comme boisson des troupes, Paris, in-8o
Instructions sur les sirops et conserves des raisins destinés à remplacer le sucre, Paris, 1808 et 1809, in-8o
Formulaire pharmaceutique militaire, Paris, in-8o
Traité sur l’art de fabriquer les sirops et les conserves de raisins destinés à suppléer le sucre des colonies, Paris, 1811, in-8o
Aperçu des résultats obtenus de la fabrication des sirops et des conserves de raisins dans le cours des années 1810 et 1811, Paris, 1812, in-8o
Nouvel aperçu des résultats obtenus de la fabrication des sirops et conserves de raisins dans le cours de 1812, Paris, 1813
Pharmacien français. Il est surtout connu pour avoir donné ses lettres de noblesse à la pomme de terre. En 1772, l'académie de Besançon fonde un prix dans le dessein de découvrir des végétaux de remplacement pour l'alimentation humaine. Parmentier concourt et propose plusieurs
amylacées, dont la pomme de terre. Il en a déjà cultivé plusieurs variétés et en a fait l'examen chimique. C'est la pomme de terre qui est choisie par l'académie en 1773. En plus d'avoir popularisé ce légume, Parmentier a réformé la meunerie et la boulangerie C'est lui qui fit adopter la vaccination antivariolique dans l'armée de Bonaparte. Il s'est intéressé également à la pharmacie, qui était son premier métier, à l'hygiène, à l'alimentation et même aux arts.
Biographie
"Dès l’année 1545, l’amiral anglais Walter Raleigh rapportait la pomme de terre de l’Amérique septentrionale, et en 1771 on en contestait encore l’utilité; c’est à peine si on la considérait comme une dernière ressource dans des temps de disette, et on la donnait particulièrement aux cochons. Le discrédit du tubercule augmenta encore lorsque, dans une feuille publique (Annonces, affiches et avis de la Haute et Basse-Normandie, vendredi 1er février 1771, p. 19), on essaya de la représenter comme impropre à la nourriture de l’homme, et dangereuse à cause de ses propriétés affaiblissantes. L’abbé Terray, alors contrôleur général des finances, s’émut de cet entrefilet publié dans une feuille à peine connue à Paris, mais très répandue en Normandie, où, à cause du voisinage de l’Angleterre, l’usage des pommes de terre s’était répandu mieux que partout ailleurs, et, le 26 février 1771, il écrivit à la Faculté de médecine de Paris pour lui demander son avis sur ce qu’il y avait de vrai ou d’erroné dans les accusations portées par le journal normand. La réponse de la Faculté vengea les pommes de terre des assertions de l’anonyme normand et, dans un mémoire qui a été imprimé sans doute pour être envoyé de tous côtés, de Gévigland, Bercher, Roux, Darcet, s’exprimèrent ainsi :
« Les pommes de terre, inconnues en Europe avant la découverte du Nouveau Monde où elles viennent naturellement, y ont été transplantées il y a environ deux siècles. Cultivées depuis ce temps-là pour la nourriture des hommes et des bestiaux, elles sont devenues si communes, qu’il n’y a presque plus de province où l’on n’en trouve, et où ces racines tubéreuses ne soient regardées comme une ressource utile en tout temps, et nécessaire dans le cas de disette. Excités par l’amour du bien public, tous les auteurs qui ont parlé de cet aliment ont cherché, par les éloges qu’ils en ont faits, à intéresser les cultivateurs et même à attirer l’attention du gouvernement sur un objet qu’ils regardent comme singulièrement important. » (Reg. Comm. de la Faculté de médecine de Paris)
Eh bien, malgré cet avis favorable des médecins de Paris, l’usage de la pomme de terre reste, en France, à peu près réservé aux pourceaux; les mauvais plaisants s’en moquent, les grands croiraient dégénérer, s’ils la présentaient sur leurs tables somptueuses. Il y eut alors (1773) un homme, un modeste savant, qui défendit la cause du tubercule honni, méprisé, ridiculisé de tous côtés; la pomme de terre à la main, il se présente chez les grands, chez les ministres; il la déclare la subsistance d’un grand peuple, l’aliment du pauvre, le soutien dans la misère; il dit bien haut que cette pomme de terre, qu’il a étudiée, analysée avec le plus grand soin, recèle une fécule pure, d’une blancheur éblouissante, d’une saveur agréable; qu’on peut en former des mets délicieux de toute espèce; qu’elle se multiplie avec une étonnante fécondité, dans un sol ingrat, presque sans culture. L’année 1785 arrive, le blé manque, les calamités s’étendent de toutes parts. Le même savant parvient alors à se faire écouter. Il obtient de Louis XVI le prêt de cinquante arpents d’une terre mauvaise, inculte, située aux portes de Paris (Sablons, près de Neuilly); il y plante la pomme de terre, dont les premières fleurs vont orner, dans un jour de cérémonie publique, la boutonnière du roi; le tubercule arrive à la maturité; il est distribué à profusion; il pénètre chez les grands, dans le peuple…; on finit par en raffoler, et dès lors la pomme de terre a suivi le chemin que l’on sait.
Honneur à l’homme qui a accompli cette sorte de miracle! Honneur à Parmentier, qui a doté l’humanité d’une admirable ressource alimentaire!
Il naquit le 17 août 1737, à Montdidier, dans le département de la Somme, d’une famille bourgeoise peu fortunée. Après avoir reçu les leçons d’un ecclésiastique, il commence très jeune son apprentissage chez un pharmacien de sa ville natale. Bientôt après, en 1755, il vint à Paris se placer comme élève en pharmacie, chez son parent Simmonet. La guerre de Hanovre ayant éclaté, le jeune homme fut employé dans l’armée française en qualité de pharmacien (1757). La paix ramena Parmentier à Paris en 1763; il était déjà riche d’observations et plein du sentiment de ses forces. Il employa les premiers temps du retour et les fruits de son économie à son instruction; il suivit les cours de physique de l’abbé Nollet, ceux de chimie des frères Rouelle et, avec Jean-Jacques Rousseau, les herborisations de Bernard de Jussieu. Puis, en 1765, une place de pharmacien gagnant maîtrise étant devenue vacante aux Invalides, il se présente au concours et est nommé. Le brevet d’apothicaire major lui échut en 1778. C’est vers cette époque que commence la carrière brillante de Parmentier, celle qui l’illustra, et le rangea parmi les plus grands philanthropes de la France. Peu soucieux de faire parade de science, il n’a qu’un but : ne prendre que l’essentiel du vrai savoir, l’approprier aux objets du plus haut intérêt, avoir pour objectif principal le bien-être des peuples. Le point de départ de tous ses travaux fut le prix qu’il remporta en 1771, sur cette question proposée par l’Académie de Besançon : La recherche des plantes alimentaires, car à dater de cette époque on le voit publier d’année en année une foule de recherches, d’observations, d’analyses sur les grains, les farines, les maladies du froment, s’adresser aux bonnes ménagères, perfectionner la meunerie, la boulangerie, établir la mouture économique, travailler à la conservation des grains, au chaulage du blé, à sa carie, à sa moucheture, à la châtaigne, aux champignons, aux eaux communes, aux eaux minérales, à la panification, au maïs, à la patate, au topinambour, aux oiseaux de basse-cour, à l’économie rurale et domestique, à l’établissement des soupes économiques de Rumford, à la vigne et au vin, etc. En un mot, il ne resta étranger presque à aucun problème qui intéresse directement la vie de l’homme. A.-A. Parmentier, qui était resté célibataire, vivant avec sa sœur, femme de beaucoup de sens et d’esprit, est mort à l’âge de 76 ans et cinq mois, le 17 décembre 1813, d’une affection chronique des poumons. Ses restes mortels furent portés au Père-Lachaise, et sur la pierre tumulaire on grava ces simples mots : CI-GIT PARMENTIER; IL AIMA, IL ÉCLAIRA LES HOMMES; MORTELS, BÉNISSEZ SA MÉMOIRE."
A. Chéreau, article « Antoine-Augustin Parmentier », dans : Amédée Dechambre (dir.); Louis Hahn (secrétaire de la rédaction, Dictionnaire encyclopédique des sciences médicales. Deuxième série. Tome vingt et unième (Par-Pea), Paris, G. Masson , P. Asselin, 1885, p. 350-353.
Oeuvres
Traité de la châtaigne, Paris, 1770, in-12; Paris et Bastia, 1780, in-8o
Mémoire sur les plantes alimentaires, Paris, 1772, in-12
Examen chimique des pommes de terre, dans lequel on traite des parties constituantes du froment et du riz, Paris, 1773, in-12
Méthode facile pour conserver à peu de frais les grains et les farines, Paris, 1774, in-12
Analyse de la carie du froment, Paris, 1776, in-4o
Expériences et réflexions relatives à l’analyse des blés et des farines, Paris, 1776, in-4o
Manière de faire le pain de pommes de terre, sans mélange de farine, Paris, 1779, in-4o
Mémoire sur les difficultés à vaincre dans l’analyse des eaux minérales, Paris, 1780, in-8o
Discours d’ouverture de l’École de boulangerie, Paris, 1780, in-8o
Recherches sur les végétaux nourrissants, qui, dans les temps de disette, peuvent remplacer les aliments ordinaires; avec de nouvelles observations sur la culture des pommes de terre, Paris, 1781, in-12
Expériences et réflexions relatives à l’analyse du blé et des farines, Paris, 1781, in-8o
Remarques sur l’usage et les effets des champignons, Paris, 1782, in-8o
Mémoire sur les blés du Poitou, Paris, 1783 (avec Cadet-de-Vaux)
Quel serait le meilleur procédé pour conserver le plus longtemps possible, ou en grain, ou en farine, le maïs… Mémoire couronné par l’Académie de Bordeaux, in-4o
Instruction sur les moyens de suppléer à la disette des fourrages, et d’augmenter la subsistance des bestiaux, Paris, 1785
Dissertation sur la nature des eaux de la Seine… Paris, 1787, in-8o
Vues générales sur les principes des eaux minérales de France
Observations sur les fosses d’aisance… Paris, 1787 (avec Cadet-de-Vaux)
Mémoire sur la culture des pommes de terre aux plaines des Sablons et de Grenelle, Paris, 1787, in-8o
Mémoire sur le chaulage, considéré comme préservatif de plusieurs maladies du froment, Paris, in-8o
Mémoire sur les moyens d’augmenter la valeur réelle des blés mouchetés, Paris, in-8o
Mémoire sur la manière de cultiver et d’employer le maïs comme fourrage, Paris
Traité sur la culture et les usages des pommes de terre, de la patate et du topinambour. Paris, 1789, in-8o
Instruction sur la conservation et les usages des pommes de terre, Paris
Déterminer par l’examen comparé des propriétés physiques et chimiques, la nature des laits de femme, de vache, de chèvre, d’ânesse, de brebis et de jument, Paris, 1790, in-8o (avec Deyeux)
Mémoire sur le sang, Paris, 1791, in-4o (avec Deyeux)
Mémoire sur la nature et la manière d’agir des engrais, Paris, 1791, in-8o
Analyse de la patate, 1792
Mémoire sur les salaisons, Paris, 1793, in-8o
Rapport sur le pain des troupes, Paris, 1800, in-8o
Rapports : 1) sur l’innoculation gratuite de la vaccine aux indigents; 2) sur les soupes de légumes, dites à la Rumfort; 3) sur la substitution de l’orge mondé au riz. Paris, 1804, in-4o
Instruction sur les moyens d’entretenir la salubrité et de purifier l’air dans les salles des hôpitaux militaires, Paris, in-8o
Vues générales sur la méthode de gouverner les vins en tonneaux et en bouteilles, Paris, in-8o
Code pharmaceutique à l’usage des hospices civils, des secours à domicile, Paris, 1807, in-8o
Vues générales sur l’eau considérée comme boisson des troupes, Paris, in-8o
Instructions sur les sirops et conserves des raisins destinés à remplacer le sucre, Paris, 1808 et 1809, in-8o
Formulaire pharmaceutique militaire, Paris, in-8o
Traité sur l’art de fabriquer les sirops et les conserves de raisins destinés à suppléer le sucre des colonies, Paris, 1811, in-8o
Aperçu des résultats obtenus de la fabrication des sirops et des conserves de raisins dans le cours des années 1810 et 1811, Paris, 1812, in-8o
Nouvel aperçu des résultats obtenus de la fabrication des sirops et conserves de raisins dans le cours de 1812, Paris, 1813
MED2000- Tonique
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Re: PHARMACIENS CELEBRES
Esculape a écrit:Ferhat Abbas avait du charisme et était un politicien au vrai sens du trerme.
Ben Khedda etait un peu frileux,il manquait de courage politique pendant les grandes occasions.Il a manqué de courage en 1963 au moment de l'entrée des troupes algeriennes stationnées a Oujda.
Ils ont été tous les deux de grands militants mais ignorés par le pouvoir algerien!!
absolument!
merci pour la précision
imane- Analeptique
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Re: PHARMACIENS CELEBRES
MED2000 a écrit:Parmentier Antoine-Augustin
Honneur à l’homme qui a accompli cette sorte de miracle! Honneur à Parmentier, qui a doté l’humanité d’une admirable ressource alimentaire!
Le Hachis Parmentier lui doit son nom!
Re: PHARMACIENS CELEBRES
Tu nous inviteras un jour Saliha!!!
Esculape- Panacée
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Re: PHARMACIENS CELEBRES
tu oublies que je suis végétarienne??
une purée de pommes de terre ça te tente??
une purée de pommes de terre ça te tente??
Re: PHARMACIENS CELEBRES
Trop peu pour moi.
Dieu m'a crée omnivore.
Fais moi signe si tu te décidais a nous mijoter une spécialité propice aux carnivores....
Dieu m'a crée omnivore.
Fais moi signe si tu te décidais a nous mijoter une spécialité propice aux carnivores....
Esculape- Panacée
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ROSELYNE BACHELOT
Ministre de la Santé des gouvernements Fillon I et II (de mai 2007 à novembre 2010) sous la présidence de Nicolas Sarkozy, elle est nommée ministre des Solidarités et de la Cohésion sociale, le 14 novembre 2010, dans le gouvernement François Fillon III.
MED2000- Tonique
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