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Les troubles du transit intestinal
4 participants
:: campus :: PharmaScie
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Les troubles du transit intestinal
Diarrhée et constipation sont deux symptômes souvent bénins et passagers. Pourtant, ils constituent un sujet de conversation et de conseils fréquent au comptoir, et peuvent être rapidement source de tracas.
Quelques définitions
La constipation. Elle est un symptôme que l'on retrouve fréquemment à l'officine. Les femmes et les personnes âgées sont les plus concernées. Mais l'appréciation de la constipation est subjective et sa définition n'est pas clairement établie.
La fréquence des selles est le critère le plus souvent évoqué : on parle de constipation à partir de moins de trois selles par semaine chez l'adulte. Mais de multiples autres facteurs entrent en compte. La personne constipée peut ressentir une difficulté d'exonération avec par exemple un effort excessif, des selles dures, une sensation d'évacuation incomplète.
La dyschésie se définit par la difficulté d'exonération.
La diarrhée. Elle peut se définir par l'émission d'au moins trois selles molles à liquides par jour. Elle est aiguë lorsqu'elle dure depuis moins de quatorze jours. Au-delà, on parle de diarrhée chronique.
La diarrhée du voyageur, plus communément appelée turista, est une diarrhée le plus souvent bénigne, contractée par les voyageurs après consommation d'eau ou d'aliments contaminés. Escherichia coli entérotoxinogène est l'agent le plus souvent mis en cause dans la turista.
La toxi-infection alimentaire collective est une diarrhée apparaissant chez au moins deux personnes, et que l'on peut imputer à une même origine alimentaire. Elle doit être déclarée.
La diarrhée du sportif touche en particulier les coureurs de fond. Elle survient brutalement lorsque le sportif a atteint ses limites.
Un peu de physiopathologie
La constipation. On distingue deux principaux mécanismes dans la constipation : soit un trouble de la progression colique, par diminution de la motricité intestinale ou par hyperspasmodicité segmentaire, soit un trouble de l'évacuation terminale au niveau du sigmoïde ou du rectum. Dans ce dernier cas, on parle de constipation distale ou terminale. Les deux mécanismes peuvent être entremêlés chez une même personne constipée. La déshydratation des selles fait aussi partie du phénomène de constipation : le temps de contact avec l'épithélium colique étant prolongé, la réabsorption d'eau et d'électrolytes est accrue.
La constipation a diverses origines. Lorsqu'elle ne relève pas d'une pathologie plus sévère, elle peut être attribuable à un changement d'alimentation, à la sédentarité ou à un changement de rythme de vie lors d'un voyage, d'une grossesse, d'un alitement, d'un stress, par exemple. Elle peut aussi être d'origine iatrogène : citons par exemple les analgésiques (dextropropoxyphène, opiacés), les anticholinergiques, certains antidépresseurs et neuroleptiques, certains antidiarrhéiques (lopéramide), certains antiparkinsoniens, les adsorbants intestinaux… Lors d'une constipation, il ne faut pas non plus oublier la possibilité d'une fausse diarrhée, qui est le résultat de l'élimination d'un bouchon de selles dure.
La diarrhée. La diarrhée aiguë est le plus souvent liée à un germe. Les toxines libérées par les agents infectieux sont alors les éléments déclencheurs d'une fuite d'eau et d'électrolytes (sodium, potassium, chlore…) dans l'intestin. La diarrhée hydroélectrolytique correspond à une hypersécrétion d'eau et d'électrolytes, provoquant des selles fréquentes et liquides. La diarrhée invasive, quant à elle, correspond à une atteinte des muqueuses et peut être accompagnée de glaires, de sang, de fortes douleurs abdominales… Divers agents infectieux peuvent être responsables de diarrhées : des bactéries (salmonelles, shigelles, Campylobacter, Escherichia coli, par exemple), des virus (rotavirus, adénovirus, par exemple), des parasites.
La diarrhée peut aussi être d'origine médicamenteuse. En effet, la diarrhée représente plus de 5 % des effets indésirables des médicaments. Les principaux médicaments responsables sont les antibiotiques, mais aussi les sels de magnésium, les laxatifs osmotiques et irritants… La diarrhée survient souvent dès la prise du médicament incriminé mais parfois plusieurs semaines après l'arrêt de celui-ci. La colite pseudomembraneuse est une forme aggravée de diarrhée médicamenteuse. Attention : si la diarrhée peut être un symptôme sans conséquence d'une prise médicamenteuse, elle peut aussi être le signe d'un surdosage ; c'est le cas de la L-thyroxine, par exemple.
Enfin, la diarrhée peut être due à un aliment, un stress, une inflammation ou encore une pathologie sous-jacente.
Les mots du conseil
- En cas de constipation
Que mettre dans son assiette?
Lorsqu'une personne se plaint de constipation passagère, les conseils hygiéno-diététiques occupent une place importante au comptoir. Le régime alimentaire préconisé comprend un apport suffisamment important en boissons et en fibres. On trouve celles-ci par exemple dans les fibres de céréales (son de blé, pain au son), les fruits frais, les légumes verts, les fruits secs (pruneaux, figues). Au contraire, il faut éviter des aliments tels que le riz, le céleri, le chou, les carottes cuites, les bananes, le chocolat. Vous pouvez conseiller également de boire un verre d'eau ou de jus d'orange frais au réveil pour stimuler le réflexe colique. Il convient également de modifier son rythme. Vous pouvez conseiller d'exercer une activité physique régulière, de prendre le temps d'aller à la selle, de ne pas se retenir trop longtemps.
Quand consulter?
Un avis médical s'impose face à une constipation persistante ou lors de signes associés (sang dans les selles, perte de poids, nausées, vomissements, douleurs abdominales, diarrhée, irritation anale…) ou de terrains à risque.
- En cas de diarrhée
Réhydrater
Une personne dérangée par des diarrhées passagères a tendance à se mettre à la diète et à stopper tout apport de liquide. Or la réhydratation est le geste essentiel lors d'une diarrhée. Il n'est jamais inutile de le rappeler. Conseillez de boire régulièrement de l'eau ou des boissons sucrées et non pas « light », l'aspartame ayant une action laxative. Mieux vaut éviter aussi les jus de fruits. Les solutions de réhydratation orale sont souvent préconisées chez l'enfant et le nourrisson.
Que mettre dans son assiette?
Côté alimentation, il faut privilégier le riz, les pâtes, les pommes de terre, les fruits secs, et éviter les fruits frais, les crudités, les légumes verts, les laitages, les boissons gazeuses, les pruneaux, la rhubarbe.
Quand consulter?
Certains cas particuliers ne peuvent pas être pris en charge à l'officine mais nécessitent une consultation médicale. Citons par exemple les terrains à risque (nourrissons, personnes âgées, pathologies associées…), les signes de gravité associés (fièvre, sang ou glaires dans les selles, signes de déshydratation, vomissements, perte de poids), les diarrhées non récentes, les toxi-infections alimentaires.
Les produits-conseils
- En cas de constipation
Face à une constipation passagère et ne nécessitant pas une consultation médicale, il est possible de proposer un laxatif. Il en existe de nombreuses familles.
Les laxatifs osmotiques augmentent le volume et le contenu colique par effet osmotique en fixant les molécules d'eau. Ce sont des laxatifs doux, souvent recommandés en première intention. Ils peuvent aussi être utilisés chez les personnes âgées. Parmi eux, le lactulose, le lactitol, le macrogol, ou encore le sorbitol.
Les laxatifs de lest retiennent l'eau, modifiant la consistance des selles et stimulant ainsi le péristaltisme par action mécanique. Les mucilages de lest sont par exemple la gomme de sterculia, le psyllium, l'ispaghul. Pour éviter l'obstruction de ces laxatifs, il est impératif de boire suffisamment d'eau lors de leur prise.
Les laxatifs lubrifiants ramollissent les selles en lubrifiant le bol fécal. Ils sont représentés essentiellement par l'huile de paraffine. Leur utilisation doit toutefois être courte car leur prise au long cours peut aboutir à un déficit en vitamines A, D, E et K, et à des suintements anaux. Attention aussi au risque de fausse- route chez les sujets âgés.
Les laxatifs stimulants (bisacodyl, sennosides…) augmentent la sécrétion intestinale d'eau, d'électrolytes et de protéines. Leur rapidité d'action (8 à 12 heures) est intéressante, mais ils présentent des inconvénients : une utilisation prolongée peut provoquer des désordres électrolytiques tels qu'une hypokaliémie, les effets indésirables tels que douleurs abdominales ou diarrhées sont assez fréquents, les interactions médicamenteuses sont nombreuses. De plus, ils sont responsables de la « maladie des laxatifs », qui résulte d'un usage abusif par peur de la constipation ou dans le but de maigrir.
Les laxatifs utilisés par voie rectale sont réservés aux troubles de l'évacuation, encore appelés dyschésie. Ils provoquent le réflexe de la défécation et permettent une exonération en 5 à 20 minutes en moyenne. Parmi eux, on retrouve des suppositoires à la glycérine, ou encore des microlavements.
- En cas de diarrhée
Face à une diarrhée récente chez une personne qui ne présente pas un terrain à risque ni des signes de gravité, plusieurs conseils médicamenteux sont possibles. Le lopéramide possède une activité antisécrétoire par augmentation du flux hydroélectrolytique de la lumière intestinale vers le pôle plasmatique de l'entérocyte. Il ralentit également le transit colique avec augmentation des contractions segmentaires. Il est très efficace et peut être conseillé chez l'adulte. En revanche, il ne faut pas l'utiliser lors d'une diarrhée postantibiotique. De plus, des précautions s'imposent lors de son utilisation en raison de la rétention possible du germe dans l'intestin et de ses effets indésirables.
Les pansements intestinaux tels que le diosmectite (Smecta) couvrent et protègent la muqueuse digestive. Selon le type de diarhhée, ils peuvent être con- seillés seuls mais aussi en complément du lopéramide. Ils peuvent modifier l'absorption des autres médicaments : les prendre donc à distance des autres médicaments (respecter plus de deux heures d'intervalle).
Les probiotiques (Lactobacillus, Bifidobacterium, Saccharomyces boulardii, rhamnosus GG) sont des micro-organismes vivants qui agissent sur l'équilibre de la flore intestinale, luttant ainsi contre les micro-organismes pathogènes (Ergyphilus, Bion 3). Ils sont utilisés soit en préventif, par exemple lors de la prise d'un antibiotique connu pour ses effets indésirables à type de diarrhée, soit en curatif. Sont aussi utilisées en curatif des substances chimiques issues de micro-organismes inactivés, qui stimulent la flore de défense de l'organisme et sont préconisées pour leur action curative (Lactéol). L'homéopathie propose également quelques spécialités efficaces dans les troubles du transit, à l'image de Digeoslor (association de trois souches végétales complémentaires) indiqué comme traitement adjuvant des troubles digestifs, notamment pour la régulation du transit intestinal.
L'efficacité du nifuroxazide en tant qu'antiseptique intestinal est discutée.
Quelques définitions
La constipation. Elle est un symptôme que l'on retrouve fréquemment à l'officine. Les femmes et les personnes âgées sont les plus concernées. Mais l'appréciation de la constipation est subjective et sa définition n'est pas clairement établie.
La fréquence des selles est le critère le plus souvent évoqué : on parle de constipation à partir de moins de trois selles par semaine chez l'adulte. Mais de multiples autres facteurs entrent en compte. La personne constipée peut ressentir une difficulté d'exonération avec par exemple un effort excessif, des selles dures, une sensation d'évacuation incomplète.
La dyschésie se définit par la difficulté d'exonération.
La diarrhée. Elle peut se définir par l'émission d'au moins trois selles molles à liquides par jour. Elle est aiguë lorsqu'elle dure depuis moins de quatorze jours. Au-delà, on parle de diarrhée chronique.
La diarrhée du voyageur, plus communément appelée turista, est une diarrhée le plus souvent bénigne, contractée par les voyageurs après consommation d'eau ou d'aliments contaminés. Escherichia coli entérotoxinogène est l'agent le plus souvent mis en cause dans la turista.
La toxi-infection alimentaire collective est une diarrhée apparaissant chez au moins deux personnes, et que l'on peut imputer à une même origine alimentaire. Elle doit être déclarée.
La diarrhée du sportif touche en particulier les coureurs de fond. Elle survient brutalement lorsque le sportif a atteint ses limites.
Un peu de physiopathologie
La constipation. On distingue deux principaux mécanismes dans la constipation : soit un trouble de la progression colique, par diminution de la motricité intestinale ou par hyperspasmodicité segmentaire, soit un trouble de l'évacuation terminale au niveau du sigmoïde ou du rectum. Dans ce dernier cas, on parle de constipation distale ou terminale. Les deux mécanismes peuvent être entremêlés chez une même personne constipée. La déshydratation des selles fait aussi partie du phénomène de constipation : le temps de contact avec l'épithélium colique étant prolongé, la réabsorption d'eau et d'électrolytes est accrue.
La constipation a diverses origines. Lorsqu'elle ne relève pas d'une pathologie plus sévère, elle peut être attribuable à un changement d'alimentation, à la sédentarité ou à un changement de rythme de vie lors d'un voyage, d'une grossesse, d'un alitement, d'un stress, par exemple. Elle peut aussi être d'origine iatrogène : citons par exemple les analgésiques (dextropropoxyphène, opiacés), les anticholinergiques, certains antidépresseurs et neuroleptiques, certains antidiarrhéiques (lopéramide), certains antiparkinsoniens, les adsorbants intestinaux… Lors d'une constipation, il ne faut pas non plus oublier la possibilité d'une fausse diarrhée, qui est le résultat de l'élimination d'un bouchon de selles dure.
La diarrhée. La diarrhée aiguë est le plus souvent liée à un germe. Les toxines libérées par les agents infectieux sont alors les éléments déclencheurs d'une fuite d'eau et d'électrolytes (sodium, potassium, chlore…) dans l'intestin. La diarrhée hydroélectrolytique correspond à une hypersécrétion d'eau et d'électrolytes, provoquant des selles fréquentes et liquides. La diarrhée invasive, quant à elle, correspond à une atteinte des muqueuses et peut être accompagnée de glaires, de sang, de fortes douleurs abdominales… Divers agents infectieux peuvent être responsables de diarrhées : des bactéries (salmonelles, shigelles, Campylobacter, Escherichia coli, par exemple), des virus (rotavirus, adénovirus, par exemple), des parasites.
La diarrhée peut aussi être d'origine médicamenteuse. En effet, la diarrhée représente plus de 5 % des effets indésirables des médicaments. Les principaux médicaments responsables sont les antibiotiques, mais aussi les sels de magnésium, les laxatifs osmotiques et irritants… La diarrhée survient souvent dès la prise du médicament incriminé mais parfois plusieurs semaines après l'arrêt de celui-ci. La colite pseudomembraneuse est une forme aggravée de diarrhée médicamenteuse. Attention : si la diarrhée peut être un symptôme sans conséquence d'une prise médicamenteuse, elle peut aussi être le signe d'un surdosage ; c'est le cas de la L-thyroxine, par exemple.
Enfin, la diarrhée peut être due à un aliment, un stress, une inflammation ou encore une pathologie sous-jacente.
Les mots du conseil
- En cas de constipation
Que mettre dans son assiette?
Lorsqu'une personne se plaint de constipation passagère, les conseils hygiéno-diététiques occupent une place importante au comptoir. Le régime alimentaire préconisé comprend un apport suffisamment important en boissons et en fibres. On trouve celles-ci par exemple dans les fibres de céréales (son de blé, pain au son), les fruits frais, les légumes verts, les fruits secs (pruneaux, figues). Au contraire, il faut éviter des aliments tels que le riz, le céleri, le chou, les carottes cuites, les bananes, le chocolat. Vous pouvez conseiller également de boire un verre d'eau ou de jus d'orange frais au réveil pour stimuler le réflexe colique. Il convient également de modifier son rythme. Vous pouvez conseiller d'exercer une activité physique régulière, de prendre le temps d'aller à la selle, de ne pas se retenir trop longtemps.
Quand consulter?
Un avis médical s'impose face à une constipation persistante ou lors de signes associés (sang dans les selles, perte de poids, nausées, vomissements, douleurs abdominales, diarrhée, irritation anale…) ou de terrains à risque.
- En cas de diarrhée
Réhydrater
Une personne dérangée par des diarrhées passagères a tendance à se mettre à la diète et à stopper tout apport de liquide. Or la réhydratation est le geste essentiel lors d'une diarrhée. Il n'est jamais inutile de le rappeler. Conseillez de boire régulièrement de l'eau ou des boissons sucrées et non pas « light », l'aspartame ayant une action laxative. Mieux vaut éviter aussi les jus de fruits. Les solutions de réhydratation orale sont souvent préconisées chez l'enfant et le nourrisson.
Que mettre dans son assiette?
Côté alimentation, il faut privilégier le riz, les pâtes, les pommes de terre, les fruits secs, et éviter les fruits frais, les crudités, les légumes verts, les laitages, les boissons gazeuses, les pruneaux, la rhubarbe.
Quand consulter?
Certains cas particuliers ne peuvent pas être pris en charge à l'officine mais nécessitent une consultation médicale. Citons par exemple les terrains à risque (nourrissons, personnes âgées, pathologies associées…), les signes de gravité associés (fièvre, sang ou glaires dans les selles, signes de déshydratation, vomissements, perte de poids), les diarrhées non récentes, les toxi-infections alimentaires.
Les produits-conseils
- En cas de constipation
Face à une constipation passagère et ne nécessitant pas une consultation médicale, il est possible de proposer un laxatif. Il en existe de nombreuses familles.
Les laxatifs osmotiques augmentent le volume et le contenu colique par effet osmotique en fixant les molécules d'eau. Ce sont des laxatifs doux, souvent recommandés en première intention. Ils peuvent aussi être utilisés chez les personnes âgées. Parmi eux, le lactulose, le lactitol, le macrogol, ou encore le sorbitol.
Les laxatifs de lest retiennent l'eau, modifiant la consistance des selles et stimulant ainsi le péristaltisme par action mécanique. Les mucilages de lest sont par exemple la gomme de sterculia, le psyllium, l'ispaghul. Pour éviter l'obstruction de ces laxatifs, il est impératif de boire suffisamment d'eau lors de leur prise.
Les laxatifs lubrifiants ramollissent les selles en lubrifiant le bol fécal. Ils sont représentés essentiellement par l'huile de paraffine. Leur utilisation doit toutefois être courte car leur prise au long cours peut aboutir à un déficit en vitamines A, D, E et K, et à des suintements anaux. Attention aussi au risque de fausse- route chez les sujets âgés.
Les laxatifs stimulants (bisacodyl, sennosides…) augmentent la sécrétion intestinale d'eau, d'électrolytes et de protéines. Leur rapidité d'action (8 à 12 heures) est intéressante, mais ils présentent des inconvénients : une utilisation prolongée peut provoquer des désordres électrolytiques tels qu'une hypokaliémie, les effets indésirables tels que douleurs abdominales ou diarrhées sont assez fréquents, les interactions médicamenteuses sont nombreuses. De plus, ils sont responsables de la « maladie des laxatifs », qui résulte d'un usage abusif par peur de la constipation ou dans le but de maigrir.
Les laxatifs utilisés par voie rectale sont réservés aux troubles de l'évacuation, encore appelés dyschésie. Ils provoquent le réflexe de la défécation et permettent une exonération en 5 à 20 minutes en moyenne. Parmi eux, on retrouve des suppositoires à la glycérine, ou encore des microlavements.
- En cas de diarrhée
Face à une diarrhée récente chez une personne qui ne présente pas un terrain à risque ni des signes de gravité, plusieurs conseils médicamenteux sont possibles. Le lopéramide possède une activité antisécrétoire par augmentation du flux hydroélectrolytique de la lumière intestinale vers le pôle plasmatique de l'entérocyte. Il ralentit également le transit colique avec augmentation des contractions segmentaires. Il est très efficace et peut être conseillé chez l'adulte. En revanche, il ne faut pas l'utiliser lors d'une diarrhée postantibiotique. De plus, des précautions s'imposent lors de son utilisation en raison de la rétention possible du germe dans l'intestin et de ses effets indésirables.
Les pansements intestinaux tels que le diosmectite (Smecta) couvrent et protègent la muqueuse digestive. Selon le type de diarhhée, ils peuvent être con- seillés seuls mais aussi en complément du lopéramide. Ils peuvent modifier l'absorption des autres médicaments : les prendre donc à distance des autres médicaments (respecter plus de deux heures d'intervalle).
Les probiotiques (Lactobacillus, Bifidobacterium, Saccharomyces boulardii, rhamnosus GG) sont des micro-organismes vivants qui agissent sur l'équilibre de la flore intestinale, luttant ainsi contre les micro-organismes pathogènes (Ergyphilus, Bion 3). Ils sont utilisés soit en préventif, par exemple lors de la prise d'un antibiotique connu pour ses effets indésirables à type de diarrhée, soit en curatif. Sont aussi utilisées en curatif des substances chimiques issues de micro-organismes inactivés, qui stimulent la flore de défense de l'organisme et sont préconisées pour leur action curative (Lactéol). L'homéopathie propose également quelques spécialités efficaces dans les troubles du transit, à l'image de Digeoslor (association de trois souches végétales complémentaires) indiqué comme traitement adjuvant des troubles digestifs, notamment pour la régulation du transit intestinal.
L'efficacité du nifuroxazide en tant qu'antiseptique intestinal est discutée.
born to be princess- Analeptique
- Nombre de messages : 110
Localisation : oran
Date d'inscription : 03/07/2009
Re: Les troubles du transit intestinal
je n'savais pas ! Merci pour ces infos pricesse.La diarrhée du sportif touche en particulier les coureurs de fond. Elle survient brutalement lorsque le sportif a atteint ses limites.
Re: Les troubles du transit intestinal
Celà ferait un bon article pour notre super journal!!!
Louf- Panacée
- Nombre de messages : 2980
Localisation : Wahran
Date d'inscription : 14/04/2008
Re: Les troubles du transit intestinal
Je vois qu'on y parle meme d'homeopathie....
Un petit rappel princesse???
Un petit rappel princesse???
ZEN- Panacée
- Nombre de messages : 4523
Localisation : en orbite.
Date d'inscription : 07/06/2009
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