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Tout savoir sur la pharmacie
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Louf
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Tout savoir sur la pharmacie
Ce topic est consacré à tout ce qu'un étudiant en pharmacie pourrait savoir sur le metier noble qu'il exercera plus tard c'est à dire la pharmacie.
Merci pour votre participation.
Merci pour votre participation.
Louf- Panacée
- Nombre de messages : 2980
Localisation : Wahran
Date d'inscription : 14/04/2008
Histoire de la pharmacie
La pharmacie (du grec φάρμακον/pharmakôn signifiant drogue, venin ou poison) est la science s'intéressant à la conception, au mode d'action, à la préparation et à la dispensation des médicaments. Cette dispensation prend en compte les interactions médicamenteuses possibles entre les molécules chimiques ou bien encore, les interactions avec des produits comestibles. Elle permet également la vérification des doses et/ou
d'éventuelles contre-indications. C'est à la fois une branche de la Biologie, de la Chimie et de la Médecine.
Le terme pharmacie désigne également une officine, soit un lieu destiné à l'entreposage et
à la dispensation de médicament. Ce lieu est sous la responsabilité d'un pharmacien qui peut y fabriquer des préparations magistrales ordonnées par un médecin pour un patient donné et superviser le travail
des préparateurs en pharmacie en France ou des assistants techniques au Canada. La dispensation des médicaments dans une officine de pharmacie se fait sous l'entière responsabilité du pharmacien, que ce soient des médicaments délivrés sur prescription médicale ou non.
Au sein de l'officine, le pharmacien peut également faire le suivi de la médication du patient, substituer
un princeps par un générique, adapter les posologies, renouveler les traitements des pathologies chroniques et proposer des modifications de thérapeutique en accord le médecin. Un dialogue entre ces deux
professionnel de santé est essentiel à la santé publique.
Source: Wikipédia
d'éventuelles contre-indications. C'est à la fois une branche de la Biologie, de la Chimie et de la Médecine.
Le terme pharmacie désigne également une officine, soit un lieu destiné à l'entreposage et
à la dispensation de médicament. Ce lieu est sous la responsabilité d'un pharmacien qui peut y fabriquer des préparations magistrales ordonnées par un médecin pour un patient donné et superviser le travail
des préparateurs en pharmacie en France ou des assistants techniques au Canada. La dispensation des médicaments dans une officine de pharmacie se fait sous l'entière responsabilité du pharmacien, que ce soient des médicaments délivrés sur prescription médicale ou non.
Au sein de l'officine, le pharmacien peut également faire le suivi de la médication du patient, substituer
un princeps par un générique, adapter les posologies, renouveler les traitements des pathologies chroniques et proposer des modifications de thérapeutique en accord le médecin. Un dialogue entre ces deux
professionnel de santé est essentiel à la santé publique.
Source: Wikipédia
Louf- Panacée
- Nombre de messages : 2980
Localisation : Wahran
Date d'inscription : 14/04/2008
Le caducée d'Asclepios
Caducéé de la pharmacie représentant la coupe d'Hygie (fille d'Asclepios et déesse de la santé), dans laquelle le serpent penche sa tête pour boire.
Louf- Panacée
- Nombre de messages : 2980
Localisation : Wahran
Date d'inscription : 14/04/2008
Serment de Galien (Ancienne et nouvelle Version)
Ancienne Version (destinée aux apothicaires):
« Le Serment Des Apothicaires chrétiens et craignant Dieu.
Je jure et promets devant Dieu, Auteur et
Créateur de toutes choses, unique en essence et distingué en trois
Personnes éternellement bienheureuses, que j'observerai de point en
point tous ces articles suivants.
Et premièrement je jure et promets de vivre et mourir en la foi chrétienne.
Item d'aimer et d'honorer mes parents le mieux qu'il me sera possible.
Item d'honorer, respecter et faire service, en tant qu'en moi sera, non
seulement aux Docteurs, Médecins qui m'auront instruit en la
connaissance des préceptes de la Pharmacie, mais aussi à mes
Précepteurs et Maîtres-Pharmaciens sous lesquels j'aurai appris mon
métier.
Item de ne médire d'aucun de mes Anciens Docteurs, Maîtres-Pharmaciens ou autres, quels qu'ils soient.
Item de rapporter tout ce qui me sera possible pour l'honneur, la gloire, l'ornement et la majesté de la Médecine.
Item de n'enseigner point aux idiots et ingrats les secrets et raretés d'icelle.
Item de ne faire rien témérairement sans avis de Médecin, ou sous espérance de lucre tant seulement.
Item de ne donner aucun médicament purgatif aux malades affligés de
quelque maladie aiguë, que premièrement je n'aie pris conseil de
quelque docte Médecin.
Item de ne toucher aucunement aux parties honteuses et défendues des
femmes, que ce ne soit par grande nécessité, c'est-à-dire lorsqu'il
sera question d'appliquer dessus quelque remède.
Item de ne découvrir à personne les secrets qu'on m'aura fidèlement commis.
Item de ne donner jamais à boire aucune sorte de poison à personne et
ne conseiller jamais à aucun d'en donner, non pas même à ses plus
grands ennemis.
Item de ne donner jamais à boire aucune potion abortive.
Item de n'essayer jamais de faire sortir le fruit hors du ventre de sa
mère, en quelque façon que ce soit, que ce ne soit par avis du Médecin.
Item d'exécuter de point en point les ordonnances des Médecins sans y
ajouter ou diminuer, en tant qu'elles seront faites selon l'Art.
Item de ne me servir jamais d'aucun succédané ou substitut sans le conseil de quelqu'autre plus sage que moi.
Item de désavouer et fuir comme la peste la façon de pratiquer
scandaleuse et totalement pernicieuse, de laquelle se servent
aujourd'hui les charlatans empiriques et souffleurs d'alchimie, à la
grande honte des Magistrats qui les tolèrent.
Item de donner aide et secours indifféremment à tous ceux qui m'emploieront.
Et finalement de ne tenir aucune mauvaise et vieille drogue dans ma boutique.
Le Seigneur me bénisse toujours, tant que j'observerai ces choses. »
Nouvelle Version (Moderne):
« Je jure, en présence des maîtres de la faculté, des conseillers de l’ordre des pharmaciens et de mes condisciples :
D’honorer ceux qui m’ont instruit dans les préceptes de mon art et de
leur témoigner ma reconnaissance en restant fidèle à leur enseignement ;
D’exercer, dans l’intérêt de la santé publique, ma profession avec
conscience et de respecter non seulement la législation en vigueur,
mais aussi les règles de l’honneur, de la probité et du
désintéressement ;
De ne jamais oublier ma responsabilité et mes devoirs envers le malade et sa dignité humaine.
En aucun cas, je ne consentirai à utiliser mes connaissances et mon
état pour corrompre les mœurs et favoriser des actes criminels.
Que les hommes m’accordent leur estime si je suis fidèle à mes
promesses. Que je sois couvert d’opprobre et méprisé de mes confrères
si j’y manque. »
« Le Serment Des Apothicaires chrétiens et craignant Dieu.
Je jure et promets devant Dieu, Auteur et
Créateur de toutes choses, unique en essence et distingué en trois
Personnes éternellement bienheureuses, que j'observerai de point en
point tous ces articles suivants.
Et premièrement je jure et promets de vivre et mourir en la foi chrétienne.
Item d'aimer et d'honorer mes parents le mieux qu'il me sera possible.
Item d'honorer, respecter et faire service, en tant qu'en moi sera, non
seulement aux Docteurs, Médecins qui m'auront instruit en la
connaissance des préceptes de la Pharmacie, mais aussi à mes
Précepteurs et Maîtres-Pharmaciens sous lesquels j'aurai appris mon
métier.
Item de ne médire d'aucun de mes Anciens Docteurs, Maîtres-Pharmaciens ou autres, quels qu'ils soient.
Item de rapporter tout ce qui me sera possible pour l'honneur, la gloire, l'ornement et la majesté de la Médecine.
Item de n'enseigner point aux idiots et ingrats les secrets et raretés d'icelle.
Item de ne faire rien témérairement sans avis de Médecin, ou sous espérance de lucre tant seulement.
Item de ne donner aucun médicament purgatif aux malades affligés de
quelque maladie aiguë, que premièrement je n'aie pris conseil de
quelque docte Médecin.
Item de ne toucher aucunement aux parties honteuses et défendues des
femmes, que ce ne soit par grande nécessité, c'est-à-dire lorsqu'il
sera question d'appliquer dessus quelque remède.
Item de ne découvrir à personne les secrets qu'on m'aura fidèlement commis.
Item de ne donner jamais à boire aucune sorte de poison à personne et
ne conseiller jamais à aucun d'en donner, non pas même à ses plus
grands ennemis.
Item de ne donner jamais à boire aucune potion abortive.
Item de n'essayer jamais de faire sortir le fruit hors du ventre de sa
mère, en quelque façon que ce soit, que ce ne soit par avis du Médecin.
Item d'exécuter de point en point les ordonnances des Médecins sans y
ajouter ou diminuer, en tant qu'elles seront faites selon l'Art.
Item de ne me servir jamais d'aucun succédané ou substitut sans le conseil de quelqu'autre plus sage que moi.
Item de désavouer et fuir comme la peste la façon de pratiquer
scandaleuse et totalement pernicieuse, de laquelle se servent
aujourd'hui les charlatans empiriques et souffleurs d'alchimie, à la
grande honte des Magistrats qui les tolèrent.
Item de donner aide et secours indifféremment à tous ceux qui m'emploieront.
Et finalement de ne tenir aucune mauvaise et vieille drogue dans ma boutique.
Le Seigneur me bénisse toujours, tant que j'observerai ces choses. »
Nouvelle Version (Moderne):
« Je jure, en présence des maîtres de la faculté, des conseillers de l’ordre des pharmaciens et de mes condisciples :
D’honorer ceux qui m’ont instruit dans les préceptes de mon art et de
leur témoigner ma reconnaissance en restant fidèle à leur enseignement ;
D’exercer, dans l’intérêt de la santé publique, ma profession avec
conscience et de respecter non seulement la législation en vigueur,
mais aussi les règles de l’honneur, de la probité et du
désintéressement ;
De ne jamais oublier ma responsabilité et mes devoirs envers le malade et sa dignité humaine.
En aucun cas, je ne consentirai à utiliser mes connaissances et mon
état pour corrompre les mœurs et favoriser des actes criminels.
Que les hommes m’accordent leur estime si je suis fidèle à mes
promesses. Que je sois couvert d’opprobre et méprisé de mes confrères
si j’y manque. »
Louf- Panacée
- Nombre de messages : 2980
Localisation : Wahran
Date d'inscription : 14/04/2008
Differents types de pharmacie
Il existe de nombreuses spécialisations possibles pour le futur pharmacien, à titre d'exemple :
- Pharmacie officinale ou communautaire
- Pharmacie industrielle
- Pharmacie hospitalière
- Pharmacie des collectivités
- Pharmacie clinique
- Pharmacie humanitaire
- Pharmacie militaire
- Pharmacie vétérinaire
- Oncopharmacie
- Radiopharmacie ...
Louf- Panacée
- Nombre de messages : 2980
Localisation : Wahran
Date d'inscription : 14/04/2008
tasnim- Tonique
- Nombre de messages : 952
Age : 38
Localisation : Oran
Date d'inscription : 14/10/2008
Re: Tout savoir sur la pharmacie
Je t'en prie Tasnim.
Merci aussi pour cette belle image
Merci aussi pour cette belle image
Louf- Panacée
- Nombre de messages : 2980
Localisation : Wahran
Date d'inscription : 14/04/2008
Le métier de pharmacien en Algérie
Certains en Algérie se rappellent, avec nostalgie, un passé pas très lointain où le pharmacien, vêtu de sa blouse blanche immaculée, était un recours précieux, prodiguant des conseils fiables et sûrs
Rassurant,il se souciait principalement de la santé du malade et non pas de l’écoulement de sa marchandise à n’importe quel prix. Aujourd’hui, force est de constater que nombre d’entre eux ont été remplacés par des
« vendeurs » ayant acheté des licences. C’est du moins ce qui a été constaté après une tournée dans plusieurs officines de la capitale. Le client, qui se présente dans une pharmacie pour acheter des
médicaments, se retrouve souvent devant un vendeur qui, parfois, ne connaît rien dans le domaine des médicaments.
« On ne sait plus s’il s’agit d’un pharmacien ou d’un simple commerçant », lance un client à la sortie d’une pharmacie au centre-ville d’Alger. Ce dernier, nostalgique, se rappelle : « Naguère, le conseil du pharmacien était très précieux au point qu’il paraissait, parfois, mieux renseigné qu’un médecin. Aujourd’hui, on se retrouve
face à de simples commerçants qui essayent à tout prix d’écouler leur produit sans que ce soit le médicament demandé. » Aussi, plusieurs pharmacies ressemblent de plus en plus à des magasins de cosmétiques. La vitrine est envahie de shampooings, de brosses à dents, de produits amincissants et autres crèmes antirides.
On ne voit presque plus le médicament qui se fait « tout petit » devant cette diversité de produits. Pis encore, on n’arrive même plus, parfois, à distinguer entre l’officine et un autre commerce puisque même le vendeur ou le pharmacien omet, souvent, d’enfiler sa blouse blanche.Autre phénomène devenu courant et que plusieurs citoyens relèvent :« C’est devenu presque une règle de voir beaucoup de pharmaciens préférer garder pour eux la petite monnaie. » Certains pharmaciens, eneffet, se comportent comme de vrais commerçants. Pour arrondir leur recette, ils omettent souvent de rendre la petite monnaie au client soit en arguant du manque de pièces soit en feignant d’oublier. Ne voulant pas perdre plus de temps, le client s’en va. De toute façon, c’est un fait reconnu que ce métier rapporte. « On peut voir un taxiphone, un boulanger ou un cordonnier, faire faillite, mais jamais un pharmacien », explique un économiste.
Qui est pharmacien ?
Il suffit de constater le nombre important d’officines qui ont ouvert ces dernières années. Selon le président du Syndicat national des pharmaciens d’officines (Snapo), il existe actuellement un peu plus de 4 800 pharmacies en Algérie dont près d’un millier dansl’Algérois. Ces chiffres concernent, selon lui, « les seuls pharmaciens diplômés installés à leur propre compte comme cela est exigé par la loi sanitaire ». Toujours selon le Snapo, il existe un réseau d’agences appartenant à Endimed, une société possédant un millier d’agences
pharmaceutiques à l’échelle nationale, et faisant partie des entreprises privatisables dans le cadre du plan annoncé par le gouvernement.
Ce qui a nui à son image
« Ce n’est qu’au cours de ces dernières années qu’on commence à distinguer, au sein de notre société, le pharmacien du reste du personnel d’une officine », affirme le président du Snapo. Et de préciser : « A l’indépendance, les pharmaciens diplômés étaient rares et les pharmacies, abandonnées par leurs propriétaires (pharmaciens français), furent converties en agences pharmaceutiques dirigées par la Pharmacie centrale algérienne (PCA) qui fut, par la suite, transformée en trois pharms : ENO, ENA et Encopharm, puis actuellement Endimed. Et toutes ces agences ont fonctionné pendant plus de quarante ans et continuent, pour la plupart, à tourner sans pharmaciens ce qui a nui à l’image du pharmacien. »
Que dit la loi
Disposition « Le pharmacien engage son entière responsabilité pour tout acte au niveau de son officine et il devra répondre devant la loi en cas d’incident. » C’est ce qu’affirme Messaoud Belambi, président du Syndicat national algérien des pharmaciens d’officine, qui précise que « le pharmacien est non
seulement susceptible de poursuite judiciaire au même titre que tout autre citoyen en cas de manquement à ses obligations ou en cas d’accident, mais aussi à un code de déontologie des plus sévères ».
M. Belambi explique que « le médicament est un produit qui peut se révéler dangereux en cas de mauvaise utilisation. C’est pour cela que bon nombre de médicaments ne doivent être délivrés que sur
ordonnance ». M. Belambi précise, dans ce sens, que « le pharmacien peut être amené à délivrer ces produits sans ordonnance, mais de manière exceptionnelle ».
Car, selon lui, il ne faut pas, non plus, jouer dans l’excès en refusant d’accorder par exemple à un malade chronique un traitement habituel si pour une raison compréhensible le patient ne peut pas présenter une ordonnance dans l’immédiat. Pour rehausser les officines à un niveau honorable, ce syndicaliste milite pour « la
modernisation de l’officine » et l’instauration de « la notion label qualité au niveau de la pharmacie », estimant qu’il est important que, dans ce lieu, des liens de confiance soient tissés entre le client et le pharmacien. Pour cela, M. Belambi veut revenir à la notion « pharmacien de famille » puisque, dira-t-il, la première vocation du
pharmacien est le « conseil ».
Cette notion, poursuit-il, permettra au pharmacien, connaissant parfaitement son client, d’attirer son attention sur un traitement qui peut avoir des effets secondaires si le malade oublie de signaler à son médecin le fait qu’il soit par exemple hypotendu ou ulcéreux, en évitant ainsi un incident grave. Donc non seulement le pharmacien peut refuser de délivrer un médicament dans certains cas, mais il peut aussi être dans l’obligation de le faire pour préserver la santé de son client.
Des erreurs fatales
Danger Des citoyens confient que certains vendeurs de pharmacie se sont trompés. « Mon père, âgé de 70 ans, est hypertendu. L’année dernière, il a failli y passer après avoir acheté un médicament qu’un pharmacien du quartier lui a conseillé », raconte une femme.
Cette dernière, qui n’écarte pas la part de responsabilité de son père en achetant des médicaments sans consulter son médecin, soutient : « Alors que certains médicaments sont interdits à la vente sans ordonnance, des pharmaciens décident de les commercialiser quand même avec tous les risques que cela peut occasionner. » Notre interlocutrice dit ne pas comprendre, également, la réaction de certains vendeurs lorsqu’il est question de ce genre d’erreurs graves. « Dans ce genre de situation, la plupart de ces vendeurs se contentent de reprendre les médicaments vendus dans le but de faire disparaître tout indice de leur faute professionnelle et de leur manquement à l’éthique », explique un autre citoyen.
Cette mauvaise expérience, Lila, 28 ans, l’a faite dans une pharmacie à Chéraga. « J’étais enceinte de sept mois et je présentais une angoisse aiguë. Mon médecin traitant m’avait prescrit des calmants. Je me suis présentée, munie d’une ordonnance, dans une officine à Chéraga pour repartir, ensuite, avec le fameux médicament. »
Une fois à la maison, cette dame se rappelle avoir décidé de lire la notice, ce que beaucoup de clients ne font pas par confiance et par manque de vigilance. « J’ai failli tomber à la renverse lorsque j’ai appris que ce médicament était interdit aux femmes enceintes. Destiné aux cancéreux, ce traitement provoque, inévitablement, chez le patient, de grosses hémorragies », explique-t-elle, avant de poursuivre : « Je suis retournée chez le pharmacien pour des explications. Ce dernier s’est contenté de reprendre le médicament, pour faire disparaître tout indice, en avançant que l’écriture du médecin n’était pas lisible. » Cette dame ne s’est pas résignée puisqu’elle est retournée chez son médecin pour savoir à qui incombait ce genre d’erreur. « Mon médecin a hurlé en apprenant le nom du médicament que le pharmacien m’a vendu. Il m’a même expliqué qu’un pharmacien ou un vendeur d’officine, qui connaît bien le monde du médicament, ne peut faire une telle erreur qui aurait pu facilement tuer le fœtus. »
Le contrôle en question
Le président du Snapo affirme que « le contrôle d’une officine et d’un pharmacien doit principalement être effectué par un pharmacien inspecteur. Légalement, c’est la personne la plus habilitée à remplir cette mission. Or notre pays enregistre un déficit flagrant dans ce corps : les pharmaciens inspecteurs se comptent sur les doigts d’une seule main. Actuellement, ce sont les brigades mixtes qui remplissent cette mission. Le travail consiste à contrôler les produits ayant fait l’objet d’alerte (ordres de retrait) pour anomalies détectées ou pour non-conformité. A l’initiative des directeurs de la santé des wilayas ou à la suite d’instructions ministérielles, des commissions d’inspection sont, de temps à autre, constituées. Celles-ci associent, dans certaines régions et à titre d’observateurs, l’ordre et le Snapo. »
Les critères requis
Selon le président du Snapo, « le propriétaire de l’officine doit être d’abord pharmacien diplômé et ouvrir dans une commune où le numerus clausus le permet (Ndlr : une norme élaborée pour l’autorisation de l’ouverture d’officine en relation avec le nombre d’habitants par commune) ». Notre interlocuteur précise qu’actuellement ce quotient est d’une officine pour 5 000 habitants, mais qu’il y a dépassement de cette norme dans toutes les grandes villes du pays (phénomène de sursaturation). Car, rappelle-t-il, il y a quelques années, le ministère de la Santé avait supprimé cette notion de numerus clausus et cela avait entraîné un grand déséquilibre dans les installations. Cette norme n’a été rétablie que depuis peu. Outre ces conditions, une officine doit être située au moins à deux cents mètres d’une autre, et doit disposer d’une surface utile d’au moins 50 m2, soutient
M. Belambi. Concernant l’autorisation d’ouverture, notre interlocuteur précise qu’elle est délivrée par la Direction de la santé de la wilayaaprès l’inspection et le contrôle du local.
Point de vue des concernés
« Le pharmacien n’est ni un épicier ni un droguiste. Il n’est pas non plus celui qui ne vend que des produits
pharmaceutiques », explique un pharmacien, propriétaire d’une officine à Alger. Ce dernier pense que « des clients, souvent trop confiants, ne lisent pas la notice et ne font, par conséquent, pas attention aux
mises en garde. D’autres, trop pressés, s’adonnent à une automédication souvent désastreuse pour leur santé ».
Notre interlocuteur regrette, également, que les citoyens fassent toujours endosser les erreurs qui peuvent arriver dans certains cas, au seul pharmacien : « Qui d’entre nous n’a pas remarqué ce pauvre vendeur d’une pharmacie mal à l’aise, fronçant les sourcils et éprouvant toutes les peines du monde à décrypter une ordonnance ressemblant beaucoup plus à un gribouillis qu’à un acte prescriptif de médication. L’usage du médicament peut être à l’origine de dommages pour le malade, parfois, il peut provoquer la mort si le médecin ne prend pas les précautions indispensables avant sa prescription. » Un autre, vendeur dans une autre pharmacie à Alger, soutient, de son côté : « On ne peut pas critiquer gratuitement un pharmacien ou un
vendeur d’une officine lorsque ces derniers s’avèrent toujours à l’écoute du client. Un client qui, la plupart du temps, ne confie pas seulement ses problèmes de santé, mais aussi ses soucis et préoccupations quotidiennes. » Pourtant, certains pharmaciens que nous avons rencontrés, ne nient pas que « ces dernières années, n’importe qui a pu acheter l’autorisation d’ouvrir une pharmacie pour en faire un commerce au grand dam des clients ».
Par Chahla Chettouh, infosoir.comSource: www.algerie-dz.com/article2870.html
Rassurant,il se souciait principalement de la santé du malade et non pas de l’écoulement de sa marchandise à n’importe quel prix. Aujourd’hui, force est de constater que nombre d’entre eux ont été remplacés par des
« vendeurs » ayant acheté des licences. C’est du moins ce qui a été constaté après une tournée dans plusieurs officines de la capitale. Le client, qui se présente dans une pharmacie pour acheter des
médicaments, se retrouve souvent devant un vendeur qui, parfois, ne connaît rien dans le domaine des médicaments.
« On ne sait plus s’il s’agit d’un pharmacien ou d’un simple commerçant », lance un client à la sortie d’une pharmacie au centre-ville d’Alger. Ce dernier, nostalgique, se rappelle : « Naguère, le conseil du pharmacien était très précieux au point qu’il paraissait, parfois, mieux renseigné qu’un médecin. Aujourd’hui, on se retrouve
face à de simples commerçants qui essayent à tout prix d’écouler leur produit sans que ce soit le médicament demandé. » Aussi, plusieurs pharmacies ressemblent de plus en plus à des magasins de cosmétiques. La vitrine est envahie de shampooings, de brosses à dents, de produits amincissants et autres crèmes antirides.
On ne voit presque plus le médicament qui se fait « tout petit » devant cette diversité de produits. Pis encore, on n’arrive même plus, parfois, à distinguer entre l’officine et un autre commerce puisque même le vendeur ou le pharmacien omet, souvent, d’enfiler sa blouse blanche.Autre phénomène devenu courant et que plusieurs citoyens relèvent :« C’est devenu presque une règle de voir beaucoup de pharmaciens préférer garder pour eux la petite monnaie. » Certains pharmaciens, eneffet, se comportent comme de vrais commerçants. Pour arrondir leur recette, ils omettent souvent de rendre la petite monnaie au client soit en arguant du manque de pièces soit en feignant d’oublier. Ne voulant pas perdre plus de temps, le client s’en va. De toute façon, c’est un fait reconnu que ce métier rapporte. « On peut voir un taxiphone, un boulanger ou un cordonnier, faire faillite, mais jamais un pharmacien », explique un économiste.
Qui est pharmacien ?
Il suffit de constater le nombre important d’officines qui ont ouvert ces dernières années. Selon le président du Syndicat national des pharmaciens d’officines (Snapo), il existe actuellement un peu plus de 4 800 pharmacies en Algérie dont près d’un millier dansl’Algérois. Ces chiffres concernent, selon lui, « les seuls pharmaciens diplômés installés à leur propre compte comme cela est exigé par la loi sanitaire ». Toujours selon le Snapo, il existe un réseau d’agences appartenant à Endimed, une société possédant un millier d’agences
pharmaceutiques à l’échelle nationale, et faisant partie des entreprises privatisables dans le cadre du plan annoncé par le gouvernement.
Ce qui a nui à son image
« Ce n’est qu’au cours de ces dernières années qu’on commence à distinguer, au sein de notre société, le pharmacien du reste du personnel d’une officine », affirme le président du Snapo. Et de préciser : « A l’indépendance, les pharmaciens diplômés étaient rares et les pharmacies, abandonnées par leurs propriétaires (pharmaciens français), furent converties en agences pharmaceutiques dirigées par la Pharmacie centrale algérienne (PCA) qui fut, par la suite, transformée en trois pharms : ENO, ENA et Encopharm, puis actuellement Endimed. Et toutes ces agences ont fonctionné pendant plus de quarante ans et continuent, pour la plupart, à tourner sans pharmaciens ce qui a nui à l’image du pharmacien. »
Que dit la loi
Disposition « Le pharmacien engage son entière responsabilité pour tout acte au niveau de son officine et il devra répondre devant la loi en cas d’incident. » C’est ce qu’affirme Messaoud Belambi, président du Syndicat national algérien des pharmaciens d’officine, qui précise que « le pharmacien est non
seulement susceptible de poursuite judiciaire au même titre que tout autre citoyen en cas de manquement à ses obligations ou en cas d’accident, mais aussi à un code de déontologie des plus sévères ».
M. Belambi explique que « le médicament est un produit qui peut se révéler dangereux en cas de mauvaise utilisation. C’est pour cela que bon nombre de médicaments ne doivent être délivrés que sur
ordonnance ». M. Belambi précise, dans ce sens, que « le pharmacien peut être amené à délivrer ces produits sans ordonnance, mais de manière exceptionnelle ».
Car, selon lui, il ne faut pas, non plus, jouer dans l’excès en refusant d’accorder par exemple à un malade chronique un traitement habituel si pour une raison compréhensible le patient ne peut pas présenter une ordonnance dans l’immédiat. Pour rehausser les officines à un niveau honorable, ce syndicaliste milite pour « la
modernisation de l’officine » et l’instauration de « la notion label qualité au niveau de la pharmacie », estimant qu’il est important que, dans ce lieu, des liens de confiance soient tissés entre le client et le pharmacien. Pour cela, M. Belambi veut revenir à la notion « pharmacien de famille » puisque, dira-t-il, la première vocation du
pharmacien est le « conseil ».
Cette notion, poursuit-il, permettra au pharmacien, connaissant parfaitement son client, d’attirer son attention sur un traitement qui peut avoir des effets secondaires si le malade oublie de signaler à son médecin le fait qu’il soit par exemple hypotendu ou ulcéreux, en évitant ainsi un incident grave. Donc non seulement le pharmacien peut refuser de délivrer un médicament dans certains cas, mais il peut aussi être dans l’obligation de le faire pour préserver la santé de son client.
Des erreurs fatales
Danger Des citoyens confient que certains vendeurs de pharmacie se sont trompés. « Mon père, âgé de 70 ans, est hypertendu. L’année dernière, il a failli y passer après avoir acheté un médicament qu’un pharmacien du quartier lui a conseillé », raconte une femme.
Cette dernière, qui n’écarte pas la part de responsabilité de son père en achetant des médicaments sans consulter son médecin, soutient : « Alors que certains médicaments sont interdits à la vente sans ordonnance, des pharmaciens décident de les commercialiser quand même avec tous les risques que cela peut occasionner. » Notre interlocutrice dit ne pas comprendre, également, la réaction de certains vendeurs lorsqu’il est question de ce genre d’erreurs graves. « Dans ce genre de situation, la plupart de ces vendeurs se contentent de reprendre les médicaments vendus dans le but de faire disparaître tout indice de leur faute professionnelle et de leur manquement à l’éthique », explique un autre citoyen.
Cette mauvaise expérience, Lila, 28 ans, l’a faite dans une pharmacie à Chéraga. « J’étais enceinte de sept mois et je présentais une angoisse aiguë. Mon médecin traitant m’avait prescrit des calmants. Je me suis présentée, munie d’une ordonnance, dans une officine à Chéraga pour repartir, ensuite, avec le fameux médicament. »
Une fois à la maison, cette dame se rappelle avoir décidé de lire la notice, ce que beaucoup de clients ne font pas par confiance et par manque de vigilance. « J’ai failli tomber à la renverse lorsque j’ai appris que ce médicament était interdit aux femmes enceintes. Destiné aux cancéreux, ce traitement provoque, inévitablement, chez le patient, de grosses hémorragies », explique-t-elle, avant de poursuivre : « Je suis retournée chez le pharmacien pour des explications. Ce dernier s’est contenté de reprendre le médicament, pour faire disparaître tout indice, en avançant que l’écriture du médecin n’était pas lisible. » Cette dame ne s’est pas résignée puisqu’elle est retournée chez son médecin pour savoir à qui incombait ce genre d’erreur. « Mon médecin a hurlé en apprenant le nom du médicament que le pharmacien m’a vendu. Il m’a même expliqué qu’un pharmacien ou un vendeur d’officine, qui connaît bien le monde du médicament, ne peut faire une telle erreur qui aurait pu facilement tuer le fœtus. »
Le contrôle en question
Le président du Snapo affirme que « le contrôle d’une officine et d’un pharmacien doit principalement être effectué par un pharmacien inspecteur. Légalement, c’est la personne la plus habilitée à remplir cette mission. Or notre pays enregistre un déficit flagrant dans ce corps : les pharmaciens inspecteurs se comptent sur les doigts d’une seule main. Actuellement, ce sont les brigades mixtes qui remplissent cette mission. Le travail consiste à contrôler les produits ayant fait l’objet d’alerte (ordres de retrait) pour anomalies détectées ou pour non-conformité. A l’initiative des directeurs de la santé des wilayas ou à la suite d’instructions ministérielles, des commissions d’inspection sont, de temps à autre, constituées. Celles-ci associent, dans certaines régions et à titre d’observateurs, l’ordre et le Snapo. »
Les critères requis
Selon le président du Snapo, « le propriétaire de l’officine doit être d’abord pharmacien diplômé et ouvrir dans une commune où le numerus clausus le permet (Ndlr : une norme élaborée pour l’autorisation de l’ouverture d’officine en relation avec le nombre d’habitants par commune) ». Notre interlocuteur précise qu’actuellement ce quotient est d’une officine pour 5 000 habitants, mais qu’il y a dépassement de cette norme dans toutes les grandes villes du pays (phénomène de sursaturation). Car, rappelle-t-il, il y a quelques années, le ministère de la Santé avait supprimé cette notion de numerus clausus et cela avait entraîné un grand déséquilibre dans les installations. Cette norme n’a été rétablie que depuis peu. Outre ces conditions, une officine doit être située au moins à deux cents mètres d’une autre, et doit disposer d’une surface utile d’au moins 50 m2, soutient
M. Belambi. Concernant l’autorisation d’ouverture, notre interlocuteur précise qu’elle est délivrée par la Direction de la santé de la wilayaaprès l’inspection et le contrôle du local.
Point de vue des concernés
« Le pharmacien n’est ni un épicier ni un droguiste. Il n’est pas non plus celui qui ne vend que des produits
pharmaceutiques », explique un pharmacien, propriétaire d’une officine à Alger. Ce dernier pense que « des clients, souvent trop confiants, ne lisent pas la notice et ne font, par conséquent, pas attention aux
mises en garde. D’autres, trop pressés, s’adonnent à une automédication souvent désastreuse pour leur santé ».
Notre interlocuteur regrette, également, que les citoyens fassent toujours endosser les erreurs qui peuvent arriver dans certains cas, au seul pharmacien : « Qui d’entre nous n’a pas remarqué ce pauvre vendeur d’une pharmacie mal à l’aise, fronçant les sourcils et éprouvant toutes les peines du monde à décrypter une ordonnance ressemblant beaucoup plus à un gribouillis qu’à un acte prescriptif de médication. L’usage du médicament peut être à l’origine de dommages pour le malade, parfois, il peut provoquer la mort si le médecin ne prend pas les précautions indispensables avant sa prescription. » Un autre, vendeur dans une autre pharmacie à Alger, soutient, de son côté : « On ne peut pas critiquer gratuitement un pharmacien ou un
vendeur d’une officine lorsque ces derniers s’avèrent toujours à l’écoute du client. Un client qui, la plupart du temps, ne confie pas seulement ses problèmes de santé, mais aussi ses soucis et préoccupations quotidiennes. » Pourtant, certains pharmaciens que nous avons rencontrés, ne nient pas que « ces dernières années, n’importe qui a pu acheter l’autorisation d’ouvrir une pharmacie pour en faire un commerce au grand dam des clients ».
Par Chahla Chettouh, infosoir.comSource: www.algerie-dz.com/article2870.html
Louf- Panacée
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Re: Tout savoir sur la pharmacie
www.algerie-dz.com/article2870.html[/quote[/url]]Louf a écrit:Certains en Algérie se rappellent, avec nostalgie, un passé pas très lointain où le pharmacien, vêtu de sa blouse blanche immaculée, était un recours précieux, prodiguant des conseils fiables et sûrs
Rassurant,il se souciait principalement de la santé du malade et non pas de l’écoulement de sa marchandise à n’importe quel prix.......................................................................................................... Concernant Pourtant, certains pharmaciens que nous avons rencontrés, ne nient pas que « ces dernières années, n’importe qui a pu acheter l’autorisation d’ouvrir une pharmacie pour en faire un commerce au grand dam des clients ».
Par Chahla Chettouh, infosoir.comSource: [url=http://www.algerie-dz.com/article2870.html
Merci cher ami Louf de nous avoir posté cet excellent article de Mme Chettouh.L'enquete est interessante a plus d'un titre.
J'aimerais bien qu'un debat s'instaure autour de cette etude.Les jeunes diplomés savent ce que doit etre la vocation de pharmacien mais ils voient malheureusement ce qu'on a fait de cette noble profession.
Je me rappelle encore des anciennes officines ou l'on partait humer l'odeur angoissante de l'ether et ou l'apothicaire nous recevait avec sa belle blouse blanche immaculée.Il ecoutait,prescrivait,preparait et conseillait....Ce n'etaient pas des "vendeurs de medicaments" ou des"detaillants de produits cosmetiques de contrefaçon".....
Pourquoi un tel engouement pour les etudes de pharmacie aalors qu'a mon epoque on ne les faisait que contraint....C'etaient les derniers au classement qui prenaient pharmacie et sciences veterinaires....
Qu'en est il de la mafia du medicament?
Et ces jheunes diplomés qui louent leurs diplomes(vertus)?
ZEN- Panacée
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Re: Tout savoir sur la pharmacie
je vois les choses d'une autre façon zen!! la révolution de l'industrie pharmaceutique ne limite en aucun cas le rôle du pharmacien, bien au contraire…
les "derniers au classement" de ta promo se limitaient peut-être a faire et a délivrer des préparation... le pharmacien d'aujourd'hui doit a la fois jouer le rôle de professionnel de la santé, de sociologue, de commerçant, d'entrepreneur...et c'est peut-être pour cela qu'en 2009, ce sont les premiers au classement qui accèdent a ce poste largement convoité!
ne pas faire de préparations permet au pharmacien de consacrer plus de temps a son patient, d'être a l'écoute, et son rôle est d'autant plus important dans une société ou le malade change d emédecin comme il change de chaussettes et ou le mot "suivi" a perdu sa place dans le jargon médical....le malade ignorant tout sur son traitement et le médecin ignorant tout sur son malade...c'est au pharmacien d'éviter que la chaine ne se brise ; il est le seul a savoir ce que son patient a pris, le traitement qu'il a arrêté ou celui qu'il refuse de pendre, i lest le seul a pouvoir prévenir les résistances au ATB, les corticothérapies prolongée, les hypervitaminoses….
quant l'odeur éthérée que tu avais l'habitude d'humer et bien dieu merci elle n'y est plus !! ça t'évitera des lésions sanguines, cérébrales, hépatiques, rénales...b3id echer 3lina w3lik! (en fait, j'encourage les préparations officinales et magistrales)
tu demandes zen pkoi cet engouement pour la pharmacie; eh bien pour te répondre -et ça reste bien sur un avis personnel- j'ai eu le coup de foudre pour l'officine le jour ou les patients ont commencé a se confier a moi, a me relater dans les moindres détails l'histoire de leur maladie et a me demander mon avis pr le moindre petit bobo, pcq je suis là derrière mon comptoir J'AI DES CONNAISSANCES, JE LEUR OFFRE LE MEILLEUR ACCUIL ET JE SUIS DISPONIBLES POUR EUX, c'est cette complicité entre moi et mes patients qui m'a fait aimer le métier, cette confiance que je lis dans leur yeux...c'est mon expérience derrière un comptoir ,qui pour d'autres rapporte bcp d'argent, qui m'a permis de découvrir la vraie richesse, de comprendre quel était mon véritable rôle, je suis là pour aider, écouter, conseiller , sensibiliser, porter secours et délivrer des médicaments!
les "derniers au classement" de ta promo se limitaient peut-être a faire et a délivrer des préparation... le pharmacien d'aujourd'hui doit a la fois jouer le rôle de professionnel de la santé, de sociologue, de commerçant, d'entrepreneur...et c'est peut-être pour cela qu'en 2009, ce sont les premiers au classement qui accèdent a ce poste largement convoité!
ne pas faire de préparations permet au pharmacien de consacrer plus de temps a son patient, d'être a l'écoute, et son rôle est d'autant plus important dans une société ou le malade change d emédecin comme il change de chaussettes et ou le mot "suivi" a perdu sa place dans le jargon médical....le malade ignorant tout sur son traitement et le médecin ignorant tout sur son malade...c'est au pharmacien d'éviter que la chaine ne se brise ; il est le seul a savoir ce que son patient a pris, le traitement qu'il a arrêté ou celui qu'il refuse de pendre, i lest le seul a pouvoir prévenir les résistances au ATB, les corticothérapies prolongée, les hypervitaminoses….
quant l'odeur éthérée que tu avais l'habitude d'humer et bien dieu merci elle n'y est plus !! ça t'évitera des lésions sanguines, cérébrales, hépatiques, rénales...b3id echer 3lina w3lik! (en fait, j'encourage les préparations officinales et magistrales)
tu demandes zen pkoi cet engouement pour la pharmacie; eh bien pour te répondre -et ça reste bien sur un avis personnel- j'ai eu le coup de foudre pour l'officine le jour ou les patients ont commencé a se confier a moi, a me relater dans les moindres détails l'histoire de leur maladie et a me demander mon avis pr le moindre petit bobo, pcq je suis là derrière mon comptoir J'AI DES CONNAISSANCES, JE LEUR OFFRE LE MEILLEUR ACCUIL ET JE SUIS DISPONIBLES POUR EUX, c'est cette complicité entre moi et mes patients qui m'a fait aimer le métier, cette confiance que je lis dans leur yeux...c'est mon expérience derrière un comptoir ,qui pour d'autres rapporte bcp d'argent, qui m'a permis de découvrir la vraie richesse, de comprendre quel était mon véritable rôle, je suis là pour aider, écouter, conseiller , sensibiliser, porter secours et délivrer des médicaments!
Re: Tout savoir sur la pharmacie
Je te lis avec bonheur frangine.Nos discussions me manquaient.Pardon d'avoir été nostalgique.Tu parles avec amour de ton métier.Je te comprends.On a tous envie de ""vendre" notre profession.Je sais que tu as fait cela par vocation mais tu ne peux nier le fait qu'il n'y a plus de vocation mais un immense business.L'appat du gain prime sur tout.J'aimerais que l'on ne parle plus de notres,plus de pre requis mais d'amour pour un metier.Meme les conditions d'accés ont perverti ce noble metier.Rien n'est tout blanc ou tout noir dans la vie.Le medecin ne saurait exister sans ses auxiliaires comme le pharmacien ne saurait exister sans le toubib..
Aujourd'hui meme je suis entré dans une officine et j'ai demandé a discuter avec le pharmacien.Il m'a expliqué avec une moue qu'il n'avait que le medicament generique(Flazol),je lui ai mis quelques points sur les i..
Chere frangine j'aimerais que le pharmacien reste avant tout pharmacien sedentaire present au sein de sa pharmacie au lieu d'en faire un entre^preneur.....c'est sa vocation premiere..
Aujourd'hui meme je suis entré dans une officine et j'ai demandé a discuter avec le pharmacien.Il m'a expliqué avec une moue qu'il n'avait que le medicament generique(Flazol),je lui ai mis quelques points sur les i..
Chere frangine j'aimerais que le pharmacien reste avant tout pharmacien sedentaire present au sein de sa pharmacie au lieu d'en faire un entre^preneur.....c'est sa vocation premiere..
ZEN- Panacée
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Re: Tout savoir sur la pharmacie
Je tiens a dire a nos ami(e)s que nous devons prendre exemple sur Science sur plusieurs plans et notamment celui de la redaction.Elle est claire et concise.Elle respecte la langue utilisée comme elle a toujours respecté la vie et ses pairs.Elle a le souci de la forme et du fond.Elle fait attention a l'orthographe,a la syntaxe.C'est cela la courtoisie et le "savoir etre".
ZEN- Panacée
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Re: Tout savoir sur la pharmacie
ZEN a écrit:Je tiens a dire a nos ami(e)s que nous devons prendre exemple sur Science sur plusieurs plans et notamment celui de la redaction.Elle est claire et concise.Elle respecte la langue utilisée comme elle a toujours respecté la vie et ses pairs.Elle a le souci de la forme et du fond.Elle fait attention a l'orthographe,a la syntaxe.C'est cela la courtoisie et le "savoir etre".
Chafia- Tonique
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Re: Tout savoir sur la pharmacie
Cela s'appelle comment Mle Chaffia?
Serait ce de la jalousie?
Que nenni Chaffia n'est ni curiouse ne jaleuse.Elle sort les violons pour saluer comme il se doit la prouesse de Mlle Science.Merci pour ton hommage(ou femmage?).Chaffia connait les usages des lieux.En bonne sportive elle recopiera le nombre de fois voulu le texte en question pour s'impregner des bonnes ondes litteraires du Maitre....
Je te promets un orchestre de karkabous si tu reussis a m'epater comme la reine Science!!!
Serait ce de la jalousie?
Que nenni Chaffia n'est ni curiouse ne jaleuse.Elle sort les violons pour saluer comme il se doit la prouesse de Mlle Science.Merci pour ton hommage(ou femmage?).Chaffia connait les usages des lieux.En bonne sportive elle recopiera le nombre de fois voulu le texte en question pour s'impregner des bonnes ondes litteraires du Maitre....
Je te promets un orchestre de karkabous si tu reussis a m'epater comme la reine Science!!!
ZEN- Panacée
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Date d'inscription : 07/06/2009
Re: Tout savoir sur la pharmacie
sciencedzaguet a écrit: j'ai eu le coup de foudre pour l'officine le jour ou les patients ont commencé a se confier a moi, a me relater dans les moindres détails l'histoire de leur maladie et a me demander mon avis pr le moindre petit bobo, pcq je suis là derrière mon comptoir J'AI DES CONNAISSANCES, JE LEUR OFFRE LE MEILLEUR ACCUIL ET JE SUIS DISPONIBLES POUR EUX, c'est cette complicité entre moi et mes patients qui m'a fait aimer le métier, cette confiance que je lis dans leur yeux...c'est mon expérience derrière un comptoir ,qui pour d'autres rapporte bcp d'argent, qui m'a permis de découvrir la vraie richesse, de comprendre quel était mon véritable rôle, je suis là pour aider, écouter, conseiller , sensibiliser, porter secours et délivrer des médicaments!
on lisant cela on n'éprouve ni de la jalousie ni autre mais une complicité de collègue c'est à dire qu'on se trouve ainsi on se doit que du respect
Chafia- Tonique
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Date d'inscription : 23/04/2009
Re: Tout savoir sur la pharmacie
Merci louf
Thiziri- Panacée
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Date d'inscription : 04/10/2009
Re: Tout savoir sur la pharmacie
et les specialités ?
Thiziri- Panacée
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Date d'inscription : 04/10/2009
Re: Tout savoir sur la pharmacie
Tu parles des spécialités de la pharmacie?
Louf- Panacée
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Re: Tout savoir sur la pharmacie
non ....plutot des differents couscous....
ZEN- Panacée
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Date d'inscription : 07/06/2009
Re: Tout savoir sur la pharmacie
Merci louf pour ces infos
Hibara- Régulateur
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Date d'inscription : 13/11/2009
Re: Tout savoir sur la pharmacie
Louf a écrit:Tu parles des spécialités de la pharmacie?
Thiziri- Panacée
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Date d'inscription : 04/10/2009
Re: Tout savoir sur la pharmacie
ZEN a écrit:non ....plutot des differents couscous....
Thiziri- Panacée
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Date d'inscription : 04/10/2009
Re: Tout savoir sur la pharmacie
Et du berkoukes...hami yargousse!!!
ZEN- Panacée
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Date d'inscription : 07/06/2009
Re: Tout savoir sur la pharmacie
c'est bien comme proverbe celui la
samar- Tonique
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Date d'inscription : 03/07/2009
Re: Tout savoir sur la pharmacie
je ne suis pas un chef Jdoudi,lol.Pour les spécialités,je préfère laisser le soin à Sciencedzaguet qui a assez d'expérience plus que moi puisse nous en parler,si elle le veut bien.Le cas contraire je vais le faire moi même.Jdoudi a écrit:Louf a écrit:Tu parles des spécialités de la pharmacie?
Louf- Panacée
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