Nanopharmaceutique & Nanotechnologie - Actualité

Discipline issue de la nanotechnologie, qui désigne la miniaturisation extrême d’un procédé ou d’une technique (un nanomètre vaut un milliardième de mètre), la nanopharmaceutique est axée sur les dimensions infinitésimales des médicaments et s’intéresse particulièrement aux moyens de transport des particules nanométriques, c’est-à-dire à des enrobages de médicaments constitués de matériaux mous. «Ces matériaux, ce sont des polymères aux propriétés presque miraculeuses, dit-elle. On y enferme les agents thérapeutiques pour qu’ils voyagent efficacement dans le corps jusqu’à la cible, par exemple une tumeur cancéreuse, où ils déversent leur produit.»

Son attirance pour ces polymères remonte au début des années 90. Un intérêt mondial s’était alors manifesté pour un type de polymère, le poly-N-isopropylacrylamide, plus communément nommé «pnipam», soluble en eau froide mais non en eau chaude. Ce polymère s’ouvre ou se referme suivant les changements de température de l’eau, le point de rupture se situant autour de 31 °C. Prototype même du polymère «intelligent», il a un riche potentiel dans un milieu aqueux particulier : le corps humain.

«Pour pénétrer jusqu’à la cible, on construit le polymère de façon spéciale, c’est-à-dire qu’on le “décore” en y greffant par exemple des substances huileuses, explique la chimiste. Ces gras deviennent des moteurs d’agglomérats et provoquent, par attractions naturelles, la transformation de la longue molécule polymérique en une myriade de fines gouttelettes nanométriques, chacune portant quelques fractions du médicament.»

Dotés désormais d’une coque molle insoluble dans le sang, et conjugués au comportement thermodynamique d’ouverture ou de fermeture, ces fascinants polymères acquièrent alors des propriétés inouïes qui leur permettent, tels de petits sous-marins espions, de voyager dans le corps sans subir de dégradations et de franchir des membranes cellulaires qui étaient auparavant imperméables à leur passage. Ces polymères peuvent contenir des substances qui, à la façon d’outils de reconnaissance, leur donnent la capacité de cibler les cellules cancéreuses.

Univ Montréal.

Merci pour ces precisions.Tu pourrais neammoins nous citer des produits ou de classes de produits qui beneficient d'une telle techonologie ??

notre ami a entamé un debat interessant.J'ai bien apprécié la presentation. Sujet d'actualiré qui merite un debat avec nos jeunes ami(e)s pharmacien(ne)s.On attend ton retour et ta louable participation!!!

notre ami a entamé un debat interessant.J'ai bien apprécié la presentation. Sujet d'actualité qui merite un debat avec nos jeunes ami(e)s pharmacien(ne)s.On attend ton retour et ta louable participation!!!

en effet Biopharma avec la controverse que crée ce sujet nous aimerions bien te revoir ici pour en parler

je t'assure que ce sujet me tient a coeur.Je peux le prendre en charge mais je veux que ce soit un authentique specialiste!!

je vais le contacter

merci tresor!!!

la nonotechnologie est une révolution en oncologie psk le médicament sera véhiculé par des molécules dotées d'une certaine "intelligence" et qui cible directement les cellules cancéreues ce qui évite les effets indésirables de la chimiothérapie tel la perte des cheveux, altération de l'état généraj ...etc
c'est ce qu'on appele les liposomes qui ont une composition pareille a celle des membranes biologiques ce qui leur rend peu dangereux mais il ya quelques inconvénients ils ne sont pa aussi spécifique en plus ya tjrs le risque d'oxydatin des phospholipidses
par exp le CAELYX en europe qui est utilisé dans le cancer du sein et de l'ovaire et qui est transporté par les liposomes
ils sont en phase de recherche pour les utiliser en thérapie génique comme des vecteurs transportant le matériel génétique(gène médicament)pour corriger le dysfonctionnment. ça sera bon pour l'humanité mais pa pour les pharmaciens lol psk la correction de l'origine de la maladie rend le traitement inefficace

Salam, et saha aidkom ZEN, rifa, sciencedzaguet et fatryd, dsl je ss en vacance,
Malheureusement, je ne suis pas très fort en médecine chui chimiste, mé je vais essayer de vous montrer le principe de fonctionnement de ces Nanomédicaments dans le domaine de la thérapeutique-diagnostic et dans le traitement de certaines pathologies comme le cancer, la maladie d'Alzheimer, les infections sévères d’origine bactérienne, virale ou parasitaire, les maladies métaboliques (diabète, ostéoporose), auto-immunes, inflammatoires et neuro-dégénératives.

Ce nouveaux médicaments sont utilisées comme de véritables vecteurs de principes actifs qui doivent protéger la molécule transportée contre les phénomènes de dégradation, l’aider à passer les obstacles physiques, et la guider jusqu’à l’organe cible, voire même jusqu’à une cible. Ces nanovecteurs de molécules biologiquement actives de nature variée : nanoparticules polymères (nanocapsules ou nanosphères), cubosomes, liposomes. Leur conception nécessite la construction d’édifices supramoléculaires composés : d’une particule (de type liposome, nanoparticule...), d’une couche de polymères hydrophiles et flexibles (par exemple le polyéthyléne glycol, PEG) pour éviter la reconnaissance hépato-splénique et d’un ligand de reconnaissance membranaire situé à l’extrémité de certaines chaînes de PEG.

Pour en donner un rapide aperçu dans le dommaine de la thérapeutique, le recours aux nanotechnologies est motivé dès lors que l’on cherche à aider un principe actif ou un agent de diagnostic à passer intact, et en quantité maximale, les barrières biologiques qui jalonnent le parcours entre le site d’administration et la cible biologique. Ces barrières comprennent un ensemble d’obstacles physiques :

— les épithéliums des muqueuses digestive, nasale, pulmonaire ;
— les endothéliums vasculaires incluant la barrière hémato-encéphalique particulièrement difficile à franchir ;
— les membranes cellulaires.
D’autres barrières sont des barrières chimiques et biochimiques qui engendrent une perte de l’activité biologique des principes actifs les plus fragiles par dégradation.

Ces nanomédicaments destinés à être administrés in vivo chez l’homme ou chez l’animal doivent être constitués de matériaux biodégradables et biocompatibles. non toxiques et non immunogènes ;
— diamètre inférieur au micromètre ;
— doit pouvoir être chargé en principe actif ou agent de contraste ;
— doit protéger le principe actif contre une dégradation chimique et/ou biochimique dans les milieux biologiques ;
— doit, si possible, interagir de manière spécifique avec la cible biologique et ne libérer le principe actif que lorsque la cible a été atteinte.


Parmi les matériaux possibles, les lipides – polymeres occupent une place de choix. Ces composants sont retrouvés dans la nature comme constituant des membranes cellulaires. Ils ont été utilisés pour formuler des liposomes et des nanoparticules ou nanocapsules
lipidiques.

EXEPMLE Le squalène (un lipide marqueur de l’évolution et précurseur dans la biosynthèse du cholestérol) pour obtenir des systèmes nanoparticulaires en couplant à cette molécule des composés à activité anticancéreuse ou antivirale (comme, par exemple, des analogues nucléosidiques) ([16] Figure 1)[left]

merci biopharma c'est très intéressant

Ces dérivés de principes actifs ont la propriété de s’organiser pour former des assemblages supramoléculaires de très haut degrés d’organisation hiérarchique. Ils présentent des structures chimique et spatiale qui favorisent l’empilement des molécules les unes sur les autres pour former des objets de taille nanométrique.

Le tableau 2 donne quelques exemples du mode d’association de molécules actives appartenant aux différentes catégories de principes actifs identifiées plus haut.

On ne paut que te remercier de cet exposé. Je t'avoue que j'y vois plus clair. C'est vrai que l'on avait deja entendu parler de nanotechnologie mais pas encore de ses applications pharmaceutiques. On a conscience des avantages inestimables que l'on tireraiit de ces technologies dans le domaine de la therapeutique(notamment des cancers et de certaines pathologies metaboliques) et du diagnostic.
Je te signale que tu n'as rien a envier aux pharmaciens et aux toubibs tellement tes connaissances impressionnent.
J'aimerais seulement que tu parles des avancées actuelles et que tu t'etales un peu dans le détail sur les differentes specialités concernées et sur les objectifs futurs.
On parlera peut etre un jour du cursus a suivre pour cette specialité ??

merci biopharma c'est très intéressant!
en faite nous avons vu ces détails il y a déjà 3ans en pharmacie galénique, le prof nous a dit que des essais cliniques étaient en cours! sais-tu où ils en sont actuellement??

tu ne nous a pas parlé des effets secondaires et du danger que cette "science" très controversée pourrait représenter....
le fait de banaliser en quelque sorte les nanoparticule ne devrait-il pas susciter des craintes éthiques?

merci