Connexion
Derniers sujets
Statistiques
Nous avons 2796 membres enregistrésL'utilisateur enregistré le plus récent est Francois
Nos membres ont posté un total de 62022 messages dans 3436 sujets
Qui est en ligne ?
Il y a en tout 272 utilisateurs en ligne :: 0 Enregistré, 0 Invisible et 272 Invités :: 2 Moteurs de rechercheAucun
Le record du nombre d'utilisateurs en ligne est de 583 le Sam 25 Juil 2015 - 13:54
Fibromyalgie : des symptômes au diagnosti
3 participants
:: koi 2 9 docteur??? :: La med@ctu
Page 1 sur 1
Fibromyalgie : des symptômes au diagnosti
Fibromyalgie
La fibromyalgie
Fibromyalgie : des symptômes au diagnostic
Douleurs articulaires, fatigue, troubles du sommeil… La fibromyalgie est quasi-inconnue en Europe. Pourtant aux Etats-Unis, elle représente près d’un cas sur dix d’invalidité. Des symptômes au diagnostic, découvrez l’essentiel sur cette maladie controversée.
C’est un psychiatre canadien, le Pr. Moldofsky qui a fait émerger en 1975 cette maladie, en identifiant des plaintes équivalentes par privation de sommeil chez des patientes volontaires. Reconnue Outre-Atlantique, elle reste très controversée dans l’Hexagone.
Une qualité de vie réellement altérée
La fibromyalgie concernerait entre 2 et 5 % de la population, principalement des femmes (70 à 90 %). Selon une étude israélienne, ce trouble ne représenterait pas moins de 10 à 20 % des motifs de consultation dans les services de rhumatologie ou de médecine interne1. Aux Etats-Unis, elle motive 8 % des rentes d’invalidité.
Ce trouble est caractérisé par des douleurs des muscles et des tendons le long du rachis, une fatigue et des troubles du sommeil. "On retrouve les troubles du sommeil dans la majorité des cas, sans pouvoir clairement déterminer s’ils sont une cause ou une conséquence de la maladie. Souvent non exprimés parce qu’anciens, les troubles du sommeil sont, sans doute, un point central dans la fibromyalgie" précise le Dr Arthur Wulvik, rhumatologue (Paris)2.
Ces symptômes peuvent s’accompagner de différentes manifestations : jambes sans repos, céphalées, intestin irritable, dysménorrhées, acouphènes…
On considère que l’altération des échelles de la qualité de vie ainsi que le niveau de perception de la douleur sont au moins équivalents à celle observée dans la polyarthrite rhumatoïde ou les spondylarthropathies séronégatives.
Un diagnostic essentiellement clinique
C’est le médecin qui posera le diagnostic de fibromyalgie après avoir effectué les examens cliniques et biologiques nécessaires et après avoir éliminé les formes secondaires et les pathologies éventuelles présentant des symptômes identiques à la fibromyalgie. En 1990, le collège américain de rhumatologie (American College of Rheumatology) adoptait les critères de classification de la fibromyalgie3 :
Douleurs diffuses dans la région axiale, c’est-à-dire le long de la colonne vertébrale, ainsi que sur les côtés droit et gauche du corps depuis au moins trois mois ;
Douleur à la palpation d’au moins 11 points douloureux sur 18.
La fibromyalgie de Charles Joël Menkès et Pierre Godeau
Académie Nationale de Médecine
"Compte tenu du fait que cette classification se base essentiellement sur la présence de symptômes subjectifs, on comprendra que l’approche diagnostique repose sur l’habileté clinique du médecin" reconnaît le Collège des médecins du Québec4.
On distingue également deux formes de fibromyalgie, les formes associées à des maladies organiques (polyarthrite rhumatoïde, Goujerot-Sjögren, infection chronique…) et des formes isolées.
Ce n’est qu’une fois le diagnostic posé que le médecin pourra décider de la prise en charge spécifique de la maladie permettant de soulager le patient.
David Bême
1 - Semin Arthritis Rheum 2001,30:411-417
2 - Conférence de presse du Laboratoire de rhumatologie appliquée - 19/09/2006
3 - Arthritis Rheumatism 1990,vol.33,n°2 :160-172
4 - La fibromyalgie - Collège des Médecins du Québec - juin 1996
Esculape- Panacée
- Nombre de messages : 5488
Localisation : oran
Date d'inscription : 14/09/2010
Re: Fibromyalgie : des symptômes au diagnosti
Je pensais a ouvrir ce sujet mais j'ai pas envie de discuter lol
Thiziri- Panacée
- Nombre de messages : 3354
Localisation : inconnu
Date d'inscription : 04/10/2009
Re: Fibromyalgie : des symptômes au diagnosti
Ii est encore long le sujet et surtout d'actualité!!
Esculape- Panacée
- Nombre de messages : 5488
Localisation : oran
Date d'inscription : 14/09/2010
Re: Fibromyalgie : des symptômes au diagnosti
Ii est encore long le sujet et surtout d'actualité!!
Esculape- Panacée
- Nombre de messages : 5488
Localisation : oran
Date d'inscription : 14/09/2010
Re: Fibromyalgie : des symptômes au diagnosti
mais comment peut-on faire le diagnostic differentiel de cette maladie surtout q les symtomes st tres semblables a ceux de la polyarthrite rhumatoide
meroua2- Analeptique
- Nombre de messages : 153
Age : 42
Localisation : oran
Date d'inscription : 20/02/2009
Re: Fibromyalgie : des symptômes au diagnosti
Diagnostic différentiel
Pour porter le diagnostique de fibromyalgie il est nécessaire de retenir les critères émis par l'American College of Rheumatology en 1990. L'affirmation du diagnostic nécessite que l'on retrouve au minimum 11 points douloureux sur 18 quand on effectue une pression sur les zones caractéristiques de la fibromyalgie.
Pour certains spécialistes la présence de cinq points douloureux est suffisant pour affirmer le diagnostic de fibromyalgie.
À ce s'ajoute ce que l'on appelle les critères mineurs c'est-à-dire certains symptômes que présentent le patient en plus, des douleurs à la pression du pouce par l'examinateur. Il s'agit :
D'une asthénie (fatigue).
D'une anxiété.
De troubles du sommeil.
D'une colopathie fonctionnelle.
D'une céphalée chronique (maux de tête).
D'une impression de gonflement des tissus mous.
D'un engourdissement.
De paresthésies (fourmillements) des extrémités.
D'une aggravation de la douleur entraînés par l'anxiété ou le stress voir par des modifications climatiques.
Le diagnostic de fibromyalgie ne peut être porté qu'après avoir éliminé d'autres affections telles que :
La polyarthrite rhizomélique.
Une arthrose généralisée.
Une polyarthrite rhumatoïde.
Une polymyosite.
Une connectivite.
Un rhumatisme inflammatoire.
Une dépression.
Un stress.
Une pathologie du sommeil (syndrome d'hyposommeil).
Une asthénie chronique.
Des perturbations psychologiques susceptibles d'entraîner des contractures musculaires. (contractures musculaires psychogènes).
L'hypothyroïdie.
Le syndrome de Gougerot-Sjögren.
La pseudoarthrite rhizomélique.
La myofasciite à macrophages.
Les connectivites.
Le syndrome parkinsonien.
Les états psychiatriques tels que la névrose et la dépression.
La névralgie cervico-brachiale.
L'épicondylalgie.
Un névralgie d'Arnold.
La périartérite scapulohumérale.
La lombalgie.
La sciatique.
La dorsalgie.
La cruralgie.
Le syndromede Tietze.
La périartérite de hanche.
La gonarthrose.
La tendinite de la patte d'oie (localisation à la face interne du genou).
Liste (non exhaustive) de certaines pathologies s'accompagnant de douleurs :
Le syndrome de Slocumb, étudié par l'américain Charles Slocumb en 1953, désigne un ensemble d'épisodes de fatigue survenant périodiquement et s'accompagnant de douleurs des articulations, des muscles et une instabilité de l'humeur. Tous ces symptômes sont améliorés par un sommeil récupérateur. Ce syndrome s'observe essentiellement chez les patients qui ont reçu un traitement contenant des corticoïdes (cortisone) durant une longue période.
Le syndrome du Haff, appelé également myoglobinurique épidémique, est une maladie des pêcheurs rencontrée dans une lagune de la Baltique le Königsberg Haff (Kaliningrad). Les patients, au cours de cette affection, présentent des douleurs musculaires intenses, une fatigue importante (asthénie) et une myoglobinurique (présence de myoglobine dans les urines). La cause de cette affection est une intoxication par l'arsenic provenant de déchets industriels.
L'akinesia algera, appelée également syndrome de Mœbius est un syndrome qui se caractérise par l'apparition de sensations de douleurs lors des mouvements volontaires. Aucune lésion ni dysfonctionnement (mauvais fonctionnement) du système nerveux n'explique l'apparition de telles douleurs. Pour un célèbre neurologue français : Dejerine, il s'agit de douleurs appartenant au groupe des algies centrales.
Les algies diffusantes post-traumatiques de Leriche correspondent à un ensemble de symptômes (syndrome) se caractérisant par l'apparition, en dehors de tout contexte infectieux, de douleurs ressemblant à des brûlures apparaissant sur un mode continu avec des épisodes intenses dépassant la zone blessée au départ, et irradiant dans tout l'organisme. Ce type de douleurs survient après un traumatisme parfois très léger et s'accompagne de modification de l'état de la peau (troubles trophiques) et des phanères (poils et ongles entre autres). Les patients présentent par ailleurs une décalcification du squelette osseux et parfois quelques troubles psychiques. Il s'agit d'un syndrome qui serait sans doute dû à un dérèglement sympathique comme peut l'être entre autres : le syndrome extenso-progressif, la mélotrophose traumatique, la névrite ascendante, l'ostéoporose algique post-traumatique, et l'atrophie de Sudeck.
La mélotrophose traumatique (issu du grec mélos membre et de trophê : nourriture, en anglais traumatic melotrophosis) est une pathologie étudiée par Abrami en 1939 et appelée également pseudo-panaris. Ce nom a été donné à un ensemble de modification de la peau apparaissant à la suite d'une simple piqûre, quelquefois sans infection mais avec apparition de rougeur d'oedème local associés à une rétraction (rétraction raccourcissement) de l'aponévrose palmaire (membrane de recouvrement et de protectiondes muscles et des os située sous la plante des pieds), quelquefois une décalcification du tissu osseux. Il s'agit sans doute d'une pathologie consécutive à un dérèglement du système nerveux sympathique (partie du système nerveux autonome) proche des algies diffusantes post-traumatiques, de la névrite ascendante, de la maladie de Sudeck, de l'ostéoporose algique post-traumatique et du syndrome extenso-progressif. Cette affection a pour caractéristique de s'étendre sur une durée importante et de s'accompagner de douleurs.
La sclérose en plaques (voir texte).
La chorée fibrillaire de Morvan (voir texte).
Pour porter le diagnostique de fibromyalgie il est nécessaire de retenir les critères émis par l'American College of Rheumatology en 1990. L'affirmation du diagnostic nécessite que l'on retrouve au minimum 11 points douloureux sur 18 quand on effectue une pression sur les zones caractéristiques de la fibromyalgie.
Pour certains spécialistes la présence de cinq points douloureux est suffisant pour affirmer le diagnostic de fibromyalgie.
À ce s'ajoute ce que l'on appelle les critères mineurs c'est-à-dire certains symptômes que présentent le patient en plus, des douleurs à la pression du pouce par l'examinateur. Il s'agit :
D'une asthénie (fatigue).
D'une anxiété.
De troubles du sommeil.
D'une colopathie fonctionnelle.
D'une céphalée chronique (maux de tête).
D'une impression de gonflement des tissus mous.
D'un engourdissement.
De paresthésies (fourmillements) des extrémités.
D'une aggravation de la douleur entraînés par l'anxiété ou le stress voir par des modifications climatiques.
Le diagnostic de fibromyalgie ne peut être porté qu'après avoir éliminé d'autres affections telles que :
La polyarthrite rhizomélique.
Une arthrose généralisée.
Une polyarthrite rhumatoïde.
Une polymyosite.
Une connectivite.
Un rhumatisme inflammatoire.
Une dépression.
Un stress.
Une pathologie du sommeil (syndrome d'hyposommeil).
Une asthénie chronique.
Des perturbations psychologiques susceptibles d'entraîner des contractures musculaires. (contractures musculaires psychogènes).
L'hypothyroïdie.
Le syndrome de Gougerot-Sjögren.
La pseudoarthrite rhizomélique.
La myofasciite à macrophages.
Les connectivites.
Le syndrome parkinsonien.
Les états psychiatriques tels que la névrose et la dépression.
La névralgie cervico-brachiale.
L'épicondylalgie.
Un névralgie d'Arnold.
La périartérite scapulohumérale.
La lombalgie.
La sciatique.
La dorsalgie.
La cruralgie.
Le syndromede Tietze.
La périartérite de hanche.
La gonarthrose.
La tendinite de la patte d'oie (localisation à la face interne du genou).
Liste (non exhaustive) de certaines pathologies s'accompagnant de douleurs :
Le syndrome de Slocumb, étudié par l'américain Charles Slocumb en 1953, désigne un ensemble d'épisodes de fatigue survenant périodiquement et s'accompagnant de douleurs des articulations, des muscles et une instabilité de l'humeur. Tous ces symptômes sont améliorés par un sommeil récupérateur. Ce syndrome s'observe essentiellement chez les patients qui ont reçu un traitement contenant des corticoïdes (cortisone) durant une longue période.
Le syndrome du Haff, appelé également myoglobinurique épidémique, est une maladie des pêcheurs rencontrée dans une lagune de la Baltique le Königsberg Haff (Kaliningrad). Les patients, au cours de cette affection, présentent des douleurs musculaires intenses, une fatigue importante (asthénie) et une myoglobinurique (présence de myoglobine dans les urines). La cause de cette affection est une intoxication par l'arsenic provenant de déchets industriels.
L'akinesia algera, appelée également syndrome de Mœbius est un syndrome qui se caractérise par l'apparition de sensations de douleurs lors des mouvements volontaires. Aucune lésion ni dysfonctionnement (mauvais fonctionnement) du système nerveux n'explique l'apparition de telles douleurs. Pour un célèbre neurologue français : Dejerine, il s'agit de douleurs appartenant au groupe des algies centrales.
Les algies diffusantes post-traumatiques de Leriche correspondent à un ensemble de symptômes (syndrome) se caractérisant par l'apparition, en dehors de tout contexte infectieux, de douleurs ressemblant à des brûlures apparaissant sur un mode continu avec des épisodes intenses dépassant la zone blessée au départ, et irradiant dans tout l'organisme. Ce type de douleurs survient après un traumatisme parfois très léger et s'accompagne de modification de l'état de la peau (troubles trophiques) et des phanères (poils et ongles entre autres). Les patients présentent par ailleurs une décalcification du squelette osseux et parfois quelques troubles psychiques. Il s'agit d'un syndrome qui serait sans doute dû à un dérèglement sympathique comme peut l'être entre autres : le syndrome extenso-progressif, la mélotrophose traumatique, la névrite ascendante, l'ostéoporose algique post-traumatique, et l'atrophie de Sudeck.
La mélotrophose traumatique (issu du grec mélos membre et de trophê : nourriture, en anglais traumatic melotrophosis) est une pathologie étudiée par Abrami en 1939 et appelée également pseudo-panaris. Ce nom a été donné à un ensemble de modification de la peau apparaissant à la suite d'une simple piqûre, quelquefois sans infection mais avec apparition de rougeur d'oedème local associés à une rétraction (rétraction raccourcissement) de l'aponévrose palmaire (membrane de recouvrement et de protectiondes muscles et des os située sous la plante des pieds), quelquefois une décalcification du tissu osseux. Il s'agit sans doute d'une pathologie consécutive à un dérèglement du système nerveux sympathique (partie du système nerveux autonome) proche des algies diffusantes post-traumatiques, de la névrite ascendante, de la maladie de Sudeck, de l'ostéoporose algique post-traumatique et du syndrome extenso-progressif. Cette affection a pour caractéristique de s'étendre sur une durée importante et de s'accompagner de douleurs.
La sclérose en plaques (voir texte).
La chorée fibrillaire de Morvan (voir texte).
Esculape- Panacée
- Nombre de messages : 5488
Localisation : oran
Date d'inscription : 14/09/2010
Re: Fibromyalgie : des symptômes au diagnosti
FIBROMYALGIE
Les critères de diagnostic
Source : A. Dumolard et R. Juvin
Service de Rhumatologie - CHU de Grenoble
Synoviale, octobre 2000 - n° 94
FIBROMYALGIE FRANCE
Les critères de diagnostic ont été établis par l'American College of Rheumatology et permettent de porter un diagnostic de Fibromyalgie avec une spécificité de 88 % et une sensibilité de 81%. Ces critères ont en fait été définis plus à visée épidémiologique que clinique et peuvent faire l'objet de critiques : ils sont subjectifs et ne comportent pas de critères d'exclusion, ils ne font pas référence aux autres signes fonctionnels.
D'autre part, la Fibromyalgie correspond à une diminution généralisée du seuil de la douleur et non pas limitée aux seuls points définis par l'ACR. Ces points peuvent être plus ou moins sensibles chez des sujets normaux.
Enfin, certains auteurs considèrent qu'un diagnostic de Fibromyalgie est possible avec moins de 11 points positifs à l'examen.
Revoir également Fibromyalgie (Généralités)
Tableau I : Critères de l'American College of Rheumatology de 1990
--- Histoire de douleur diffuse : douleur du côté droit et du côté gauche du corps, en dessous et au-dessus de la taille et douleur du squelette axial (rachis, paroi thoracique antérieure)
--- Douleurs chroniques évoluant depuis plus de 3 mois
--- Douleur à la palpation digitale de 11 à 18 points suivants :
sous occipitaux
rachis cervical inférieur (espaces intertransversaires C5 - C7)
bord supérieur du trapèze
jonction chondrocostale des deuxièmes côtes
insertion du sus-épineux au niveau du bord interne de l'épine de l'omoplate
épicondyle
grand trochanter
quadrant supéro-externe de la fesse
en-dessous de l'interligne interne du genou (patte d'oie)
La pression doit s'exercer avec une pression théorique de 4 kg, ce qui en pratique correspond à une palpation qui permet de blanchir l'ongle.
La présence d'autres points douloureux est possible.
Tableau II : signes associés majeurs quasi constants
--- raideur matinale
--- troubles du sommeil
--- fatigue générale
--- fatigabilité musculaire
Tableau III : autres signes associés
--- Paresthésie des extrémités
--- Sensation subjective de gonflement des extrémités
--- Colopathie fonctionnelle (50 à 80 % des cas)
--- Céphalées de tension ou migraines
--- Troubles anxio-dépressifs ou antécédents dépressifs
--- Troubles uro-gynécologiques (mictions impérieuses, dysménorrhée, dyspareunie)
--- Syndrome sec (15 à 30%)
--- Syndrome de Raynaud
--- Troubles auditifs, visuels, vestibulaires cognitifs (difficultés de mémoire et de concentration)
--- Douleurs régionales atypiques (thoraciques, pelviennes)
--- Palpitations, prurit chronique, impatiences et crampes dans les membres inférieurs
--- Dysfonction de l'articulation temporo-mandibulaire
Ce cortège de signes fonctionnels, variables d'un patient à l'autre, peut amener le malade à consulter des praticiens dans plusieurs disciplines : gastro-entérologie, neurologie, gynécologie, ORL, cardiologie, etc.
Les paresthésies des extrémités, sans systématisation neurologique précise, peuvent faire égarer le diagnostic vers des névralgies cervicobrachiales ou des syndromes canalaires rebelles, en particulier un syndrome du défilé avec symptomatologie identique de fatigabilité lors des efforts bras levés.
Au total, la Fibromyalgie est un syndrome qui associe :
--- dans tous les cas, une histoire de douleurs chroniques et diffuses avec l'existence de points douloureux précis à l'examen clinique. Ce sont les critères ACR.
--- dans 75 à 100% des cas, une symptomatologie associant fatigue générale, fatigabilité musculaire, raideur matinale et troubles du sommeil.
--- dans 30 à 50% des cas, des signes fonctionnels variés.
BILAN BIOLOGIQUE MINIMAL
Hémogramme + VS + CRP : à la recherche d'un syndrome inflammatoire ou d'une éosinophilie sanguine, présents dans certaines parasitoses ou fasciites inflammatoires.
Ionogramme sanguin : à la recherche d'une hypokaliémie médicamenteuse (diurétique, corticoïdes) ou endocrinienne (hyperaldestéronisme).
Sidérémie
Magnésium éryhtrocytaire : bien que faisant partie des RMO, dans ce contexte, il doit être pratiqué.
Calcémie, phosphorémie, calciurie, phosphaturie, phosphatases alcalines : pour éliminer une ostéomalacie et un diabète phosporé.
Urée, créatinine, uricémie : pour démasquer une insuffisance rénale ou une goutte sous-jacente.
CPK, transminases, aldolase : à la recherche d'une atteinte musculaire spécifique.
Bilan thyroïdien indispensable, du fait de la fréquence des anomalies musculaires en association avec une fibromyalgie et un dysfonctionnement thyroïdien (T4L, TSH US et anticorps).
D'AUTRES EXAMENS PLUS SPECIALISES
Extrait de Myalgies International, vol. 3 (1) : 5-62, 2004 sous presse. [Lire]
Tableau IV : diagnostic différentiel
Voir a ce sujet Diagnostic différentiel Extrait de Myalgies International, vol. 3 (1) : 5-62, 2004 sous presse. [Lire]
--- lupus
--- polyarthrite rhumatoïde
--- Gougerot-Sjögren
--- Behcet
--- pelvispondylite rhumatismale
--- pseudopolyarthrite rhizomélique
--- hypothyroïdie
--- hyperparathyroïdie
--- ostéomalacie
--- diabète phosphoré
--- hépatite B et C
--- maladie de Lyme
--- sida
--- pathologies musculaires
--- hypokaliémie
--- anémie ferriprive
--- hypocholestérolémiants
--- cimétidine
--- quinolones
Les critères de diagnostic
Source : A. Dumolard et R. Juvin
Service de Rhumatologie - CHU de Grenoble
Synoviale, octobre 2000 - n° 94
FIBROMYALGIE FRANCE
Les critères de diagnostic ont été établis par l'American College of Rheumatology et permettent de porter un diagnostic de Fibromyalgie avec une spécificité de 88 % et une sensibilité de 81%. Ces critères ont en fait été définis plus à visée épidémiologique que clinique et peuvent faire l'objet de critiques : ils sont subjectifs et ne comportent pas de critères d'exclusion, ils ne font pas référence aux autres signes fonctionnels.
D'autre part, la Fibromyalgie correspond à une diminution généralisée du seuil de la douleur et non pas limitée aux seuls points définis par l'ACR. Ces points peuvent être plus ou moins sensibles chez des sujets normaux.
Enfin, certains auteurs considèrent qu'un diagnostic de Fibromyalgie est possible avec moins de 11 points positifs à l'examen.
Revoir également Fibromyalgie (Généralités)
Tableau I : Critères de l'American College of Rheumatology de 1990
--- Histoire de douleur diffuse : douleur du côté droit et du côté gauche du corps, en dessous et au-dessus de la taille et douleur du squelette axial (rachis, paroi thoracique antérieure)
--- Douleurs chroniques évoluant depuis plus de 3 mois
--- Douleur à la palpation digitale de 11 à 18 points suivants :
sous occipitaux
rachis cervical inférieur (espaces intertransversaires C5 - C7)
bord supérieur du trapèze
jonction chondrocostale des deuxièmes côtes
insertion du sus-épineux au niveau du bord interne de l'épine de l'omoplate
épicondyle
grand trochanter
quadrant supéro-externe de la fesse
en-dessous de l'interligne interne du genou (patte d'oie)
La pression doit s'exercer avec une pression théorique de 4 kg, ce qui en pratique correspond à une palpation qui permet de blanchir l'ongle.
La présence d'autres points douloureux est possible.
Tableau II : signes associés majeurs quasi constants
--- raideur matinale
--- troubles du sommeil
--- fatigue générale
--- fatigabilité musculaire
Tableau III : autres signes associés
--- Paresthésie des extrémités
--- Sensation subjective de gonflement des extrémités
--- Colopathie fonctionnelle (50 à 80 % des cas)
--- Céphalées de tension ou migraines
--- Troubles anxio-dépressifs ou antécédents dépressifs
--- Troubles uro-gynécologiques (mictions impérieuses, dysménorrhée, dyspareunie)
--- Syndrome sec (15 à 30%)
--- Syndrome de Raynaud
--- Troubles auditifs, visuels, vestibulaires cognitifs (difficultés de mémoire et de concentration)
--- Douleurs régionales atypiques (thoraciques, pelviennes)
--- Palpitations, prurit chronique, impatiences et crampes dans les membres inférieurs
--- Dysfonction de l'articulation temporo-mandibulaire
Ce cortège de signes fonctionnels, variables d'un patient à l'autre, peut amener le malade à consulter des praticiens dans plusieurs disciplines : gastro-entérologie, neurologie, gynécologie, ORL, cardiologie, etc.
Les paresthésies des extrémités, sans systématisation neurologique précise, peuvent faire égarer le diagnostic vers des névralgies cervicobrachiales ou des syndromes canalaires rebelles, en particulier un syndrome du défilé avec symptomatologie identique de fatigabilité lors des efforts bras levés.
Au total, la Fibromyalgie est un syndrome qui associe :
--- dans tous les cas, une histoire de douleurs chroniques et diffuses avec l'existence de points douloureux précis à l'examen clinique. Ce sont les critères ACR.
--- dans 75 à 100% des cas, une symptomatologie associant fatigue générale, fatigabilité musculaire, raideur matinale et troubles du sommeil.
--- dans 30 à 50% des cas, des signes fonctionnels variés.
BILAN BIOLOGIQUE MINIMAL
Hémogramme + VS + CRP : à la recherche d'un syndrome inflammatoire ou d'une éosinophilie sanguine, présents dans certaines parasitoses ou fasciites inflammatoires.
Ionogramme sanguin : à la recherche d'une hypokaliémie médicamenteuse (diurétique, corticoïdes) ou endocrinienne (hyperaldestéronisme).
Sidérémie
Magnésium éryhtrocytaire : bien que faisant partie des RMO, dans ce contexte, il doit être pratiqué.
Calcémie, phosphorémie, calciurie, phosphaturie, phosphatases alcalines : pour éliminer une ostéomalacie et un diabète phosporé.
Urée, créatinine, uricémie : pour démasquer une insuffisance rénale ou une goutte sous-jacente.
CPK, transminases, aldolase : à la recherche d'une atteinte musculaire spécifique.
Bilan thyroïdien indispensable, du fait de la fréquence des anomalies musculaires en association avec une fibromyalgie et un dysfonctionnement thyroïdien (T4L, TSH US et anticorps).
D'AUTRES EXAMENS PLUS SPECIALISES
Extrait de Myalgies International, vol. 3 (1) : 5-62, 2004 sous presse. [Lire]
Tableau IV : diagnostic différentiel
Voir a ce sujet Diagnostic différentiel Extrait de Myalgies International, vol. 3 (1) : 5-62, 2004 sous presse. [Lire]
--- lupus
--- polyarthrite rhumatoïde
--- Gougerot-Sjögren
--- Behcet
--- pelvispondylite rhumatismale
--- pseudopolyarthrite rhizomélique
--- hypothyroïdie
--- hyperparathyroïdie
--- ostéomalacie
--- diabète phosphoré
--- hépatite B et C
--- maladie de Lyme
--- sida
--- pathologies musculaires
--- hypokaliémie
--- anémie ferriprive
--- hypocholestérolémiants
--- cimétidine
--- quinolones
Esculape- Panacée
- Nombre de messages : 5488
Localisation : oran
Date d'inscription : 14/09/2010
Re: Fibromyalgie : des symptômes au diagnosti
Diagnostics différentiels
Une des problématiques concernant la fibromyalgie est ce que les spécialistes qui s'intéressent à cette affection (neurologues, rhumatologues, spécialistes en médecine interne, généralistes, psycho-neurologues, etc…) appellent le diagnostic différentiel.
Il s'agit de ne pas confondre la fibromyalgie avec d'autres pathologies très proches, c'est-à-dire au cours desquelles les symptômes sont comparables.
Le syndrome myofascial qui se caractérise par l'apparition de douleurs des tissus musculaires et squelettiques.
Ces douleurs sont localisées et présentent une sensibilité particulière à la pression de certaines zones du corps que l'on appelle des zones « gâchette ».
Elles ont pour caractéristique d'être profondes et lancinantes.
Elles s'accompagnent quelquefois d'une sensation de brûlure.
La douleur myofasciale peut apparaître après un traumatisme, un surmenage ou une contraction prolongée des muscles ou des groupes de muscles. Cette contraction a pour autre caractéristique d'être statique, c'est-à-dire que les segments des membres ou des parties du corps concernés par la contraction musculaire ne bougent pas. L'exemple le plus courant de contraction musculaire statique est celui de l'écriture ou du travail sur ordinateur au cours desquels le patient contracte ses muscles alors qu'aucun mouvement (ou de très petits mouvements) sont effectués.
D'autre part, le syndrome myofascial s'accompagne parfois d'une arthrose du rachis cervical ou d'une arthrose du rachis lombaire.
Le syndrome de fatigue chronique, qui pour certains spécialistes en rhumatologie fait partie des fibromyalgies, mais se différencie néanmoins de celles-ci par sa cause. En effet, au cours du syndrome de fatigue chronique, il est assez régulièrement (pour ne pas dire systématiquement) retrouvé une étiologie (c'est-à-dire une cause) infectieuse à la survenue de ce syndrome qui se caractérise, comme la fibromyalgie, par la survenue d'épisodes d'asthénie (fatigue très intense).
La polyarthrite rhumatoïde, dont on ne connaît pas avec précision la cause, est un syndrome chronique se caractérisant par une inflammation non spécifique, habituellement symétrique, des articulations périphériques susceptibles de se détruire progressivement. Même si au cours de cette affection surviennent des raideurs qui persistent 30 minutes après le lever matinal ou après une période prolongée d'inactivité, associées à une fatigue, un malaise (surtout en début d'après-midi), les déformations des articulations, qui concernent essentiellement les membres, associées à la présence de nodules rhumatoïdes situés sous la peau, éventuellement un syndrome des Sjögren et un fébricule (petite fièvre) permettent de distinguer sans trop de difficultés la polyarthrite rhumatoïde de la fibromyalgie. D'autre part, au cours de cette affection, la vitesse de sédimentation est élevée dans 90 % des cas et on constate la présence d'anticorps à la gammaglobuline modifiée (qui sont appelés facteurs rhumatoïdes) permettant de différencier sans difficultés la polyarthrite rhumatoïde de la fibromyalgie.
L'arthrose généralisée est un cas à part. En effet, si les douleurs qui surviennent au cours de cette affection rhumatologique sont relativement différentes, puisque localisées essentiellement niveau des articulations, elles peuvent éventuellement être confondues avec celles survenant au cours de la fibromyalgie. Au cours de l'examen physique du patient arthrosique, on constate que les douleurs n'ont aucun rapport avec les points de Yunus. D’autre part, il n’existe pas d'antécédent de type psychogène.
La pseudo-polyarthrite rhizomélique est une affection qui se caractérise par l'apparition de douleurs sévères et un enraidissement des muscles des épaules et des hanches. Ne s'accompagnant pas de diminution permanente de la force musculaire ni de diminution de volume des muscles (atrophie musculaire) et s'associant généralement à une importante élévation de la vitesse sédimentation, cette affection ne peut pas être confondue avec une fibromyalgie dans la mesure où les analyses de sang mettent en évidence une vitesse de sédimentation très augmentée (généralement supérieure à 100 mm par heure) et des taux de protéine C. réactive élevée (> 0,7 mg par décilitre). Néanmoins, une raideur du cou, des raideurs matinales, une raideur survenant après une inactivité, l'apparition de malaises, de fatigue, un amaigrissement peuvent faire confondre cette affection avec une fibromyalgie.
La spondylarthrite ankylosante, maladie de Pierre Marie Strümpell, est une affection rhumatismale systémique qui se caractérise par une inflammation du squelette axial (au cours de la fibromyalgie, les douleurs ont essentiellement une localisation axiale) et des grosses articulations périphériques. La différence essentielle entre la spondylarthrite ankylosante et la fibromyalgie réside dans les analyses de sang. En effet, au cours de la spondylarthrite ankylosante, la vitesse de sédimentation ainsi que d'autres marqueurs de la phase aiguë de l'inflammation (comme entre autres la protéine C. réactive et les immunoglobulines sériques) sont relativement élevées chez la majeure partie des patients qui présentent cette affection active. Même si les anticorps antinucléaires sont négatifs, la présence de l'antigène H.L.A.B27 est fréquente (mais néanmoins non spécifique). Enfin, les examens radiologiques mettent en évidence des modifications osseuses, ce qui n'est pas du tout le cas au cours de la fibromyalgie. Il n’en est pas de même de l'hyperostose vertébrale ankylosante qui représente le diagnostic différentiel plus difficile. Cette affection, qui survient essentiellement chez l'homme de plus de 50 ans, est susceptible de ressembler à la spondylarthrite ankylosante plus que la fibromyalgie et, au cours de cette affection, les examens biologiques ne sont pas parlants. Cependant des antécédents de patient n'ont aucune commune mesure avec ceux rencontrés dans la fibromyalgie.
Le dysfonctionnement d'une articulation temporo-mandibulaire est appelé également dysfonctionnement douloureux myofascial des muscles de la mastication. Il se caractérise par la survenue d'une douleur de l'articulation elle-même qui irradie vers le maxillaire inférieur, le cou et l'oreille entre autres. Dans ce syndrome comme dans la fibromyalgie, on constate l'apparition de céphalées. Celles-ci sont associées à des épisodes de stress pouvant être considérés comme des facteurs déclenchants. La présence d'un craquement peut éventuellement orienter vers le dysfonctionnement d'un articulation temporo-mandibulaire plutôt que vers une fibromyalgie. En effet, un mécanisme arthrosique est le plus souvent en cause dans cette affection. Une fois de plus, les antécédents du patient obtenus au cours de l'anamnèse montre qu'il n'existe pas de troubles du sommeil sauf ceux induits par la pathologie elle-même.
Le syndrome du canal carpien, qui correspond à une compression du nerf médian lorsqu'il traverse le canal carpien au niveau du poignet, se caractérise par l'apparition de paresthésies (sorte de fourmillements) et d'engourdissement, classiquement distribués le long du nerf médian, c'est-à-dire à la face palmaire du pouce, de l'index et du médius et à moitié de l'annulaire. Parfois, ces symptômes intéressent la totalité de la main et peuvent éventuellement faire penser à la fibromyalgie. En effet, cette affection comporte souvent des fourmillements des membres inférieurs. Mais en ce qui concerne le syndrome du canal carpien, il n'existe pas de tension latéro-cervicale (sur le côté, voire l'ensemble du cou) et le diagnostic est confirmé par un signe de Tinel. Le signe de Tinel permet de reproduire les symptômes ressentis par le patient en percutant avec un marteau à réflexe la surface creuse du poignet au niveau du nerf médian et du canal carpien. Il est possible, éventuellement, de faire des tests supplémentaires qui comprennent les manœuvres de flexion du poignet (signe de Phalen). Parfois, on constate d'autre part une atrophie de l'éminence thénar (gros muscle du pouce) et une faiblesse à l'élévation du pouce. De toute manière, le diagnostic de syndrome du canal carpien est confirmé par l'examen électro-biographique du nerf médian (renseignements sur la conduction motrice et sensitive dans ce nerf).
L'algoneurodystrophie (syndrome épaule-main) correspond à l'apparition de douleurs et à une limitation fonctionnelle de l'épaule ainsi qu'à une atteinte homolatérale (d'un seul côté) de la main qui peut, dans certaines circonstances, être confondue avec la fibromyalgie, d'autant plus qu'au cours de l'algoneurodystrophie, il peut exister des antécédents de perturbations psychologiques et de troubles du sommeil associés ou pas avec un syndrome dépressif. D'autre part, l'anamnèse met quelquefois en évidence des causes telles que des traumatismes à répétition, des accidents cardio-vasculaires y compris cérébraux, une intoxication médicamenteuse. L'évolution de l'algodystrophie est bien différente de celle de la fibromyalgie. Elle comprend trois stades évolutifs. Le stade 1 se caractérise par l'apparition brutale d'un oedème qui est diffus (donnant à la main un aspect volumineux) et d'une douleur du dos de la main associée à des phénomènes se caractérisant par une perturbation de l'ouverture et de la fermeture du calibre des vaisseaux (perturbations vasomotrices) concernant la face palmaire de la main. Ces symptômes sont associés à des douleurs de l'épaule et de la main, apparaissant essentiellement au cours des mouvements. D'autre part, au cours du stade 1, la radio permet fréquemment de retrouver une ostéoporose (fragilisation de l'os) concernant la main. Au cours du stade 2, l’œdème et la sensibilité locale de la main diminuent alors que la douleur de la main continue mais est moins intense. Le stade 3 se caractérise par une diminution du volume de la main, une diminution de la sensibilité et de la douleur, mais une limitation de la mobilité de la main. Au cours de l'algoneurodystrophie, il est possible de mettre en évidence la présence de la rigidité des doigts et des rétractions de la paume de la main en flexion (les doigts se replient sur eux-mêmes) qui ressemble d'ailleurs plus à la maladie de Dupuytren qu'à la fibromyalgie.
Les autres syndromes douloureux (épaule, coude, bassin, genou) sont difficilement confondus avec le syndrome de fibromyalgie. En effet, le plus souvent, les douleurs survenant au cours de ces affections sont localisées à une seule articulation. C'est le cas par exemple de l'épitrochléite pour le coude, d'une symptomatologie douloureuse du genou localisée à cette articulation, de l'arthrose du genou, de l'arthrose des articulations sacro-iliaques, de la tendinite bicipitale pour l'épaule, de la bursite sous-deltoïdienne, de la rupture de la coiffe des rotateurs, etc…
Esculape- Panacée
- Nombre de messages : 5488
Localisation : oran
Date d'inscription : 14/09/2010
:: koi 2 9 docteur??? :: La med@ctu
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Mar 12 Mar 2019 - 5:54 par DenCompany
» Kalimatt taj3alou mane la yossalli yossalli bi-idnillah
Lun 31 Déc 2018 - 15:09 par malik
» ADOO3A MOSTAJAB
Mer 26 Déc 2018 - 13:26 par malik
» Missions internationales de camps chantiers au TOGO
Mer 13 Juin 2018 - 8:27 par ong-msvd
» Recherche de volontaires pour missions humanitaires 2018
Mer 13 Juin 2018 - 8:26 par ong-msvd
» Vacance utile, missions humanitaires avec MSVD en été 2018
Mer 13 Juin 2018 - 8:26 par ong-msvd
» Vacance utile, missions humanitaires avec MSVD en été 2018
Mer 13 Juin 2018 - 8:25 par ong-msvd