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L'hepatite C.
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L'hepatite C.
Hépatite C
Mis à jour : Vendredi, 22 Octobre 2010
Sommaire
Hépatite C
Quelles sont les causes de l'hépatite C ?
Comment évolue l'hépatite C ?
Le diagnostic de l'hépatite C
Comment soigne-t-on l'hépatite C ?
Que faire lorsqu'on souffre d'une hépatite C chronique ?
L'hépatite C est une infection chronique du foie causée par un virus qui se transmet par le sang. Si cette infection guérit spontanément chez 20 % des personnes infectées, l'hépatite C devient une maladie chronique dans 80 % des cas. Lorsque cette maladie n'est pas diagnostiquée et traitée à temps, elle peut provoquer une cirrhose, voire un cancer du foie. Il existe des traitements pour soigner l'hépatite C et ses complications, mais il n'existe pas encore de vaccin pour s'en protéger.
L'hépatite C est-elle une maladie fréquente ?
On estime que près de 3 % de la population mondiale, soit entre 200 et 350 millions de personnes, sont infectés par le virus de l’hépatite C, le taux d’infection le plus élevé étant observé en Afrique (5 % en moyenne, jusqu’à 20 % en Égypte).
En France, entre 500 et 650 000 personnes ont été en contact avec le virus de l’hépatite C. Cependant, l’hépatite C pouvant passer inaperçue pendant des dizaines d’années, une personne infectée sur trois ignore son état. On estime qu’il y a environ 5 000 nouveaux cas d’hépatite C par an dans notre pays.
Aujourd’hui, en France, les personnes les plus fréquemment touchées par l’hépatite C sont les usagers de drogue par voie intraveineuse (60 % d’entre eux sont atteints par cette maladie), les détenus (25 % des prisonniers sont infectés par ce virus) et les personnes séropositives pour le VIH/sida (qui sont co-infectées par le virus de l’hépatite C dans 25 % des cas).
Les personnes ayant reçu, avant 1992, une transfusion de sang ou de produits d'origine sanguine, ou celles ayant subi une greffe d'organe ou une intervention chirurgicale avant cette date peuvent avoir été infectées par le virus de l'hépatite C. Il en est de même pour les personnes ayant subi certains examens médicaux invasifs (par exemple une fibroscopie) avant 1997.
L'hépatite C en chiffres
Le virus de l’hépatite C est à l’origine de :
20 % des hépatites aiguës,
70 % des hépatites chroniques,
40 % des cirrhoses,
60 % des cancers du foie
30 % des transplantations hépatiques.
En France, chaque année, 1 800 à 2 000 personnes décèdent des suites d’une hépatite C.
Quels sont les symptômes de l'hépatite C ?
Après la contamination, une phase dite « d’hépatite aiguë » survient quatre à douze semaines après la contamination et dure quelques mois. Elle passe le plus souvent inaperçue ou peut être accompagnée, dans 30 % des cas, de symptômes évoquant la grippe (fatigue, douleurs articulaires, fièvre, maux de ventre, etc.).
Le virus de l’hépatite C, qui a envahi le foie et s’y multiplie, a une forte capacité d’adaptation. Il change régulièrement d’aspect extérieur (il « mute ») pour échapper aux mécanismes de défense immunitaire de l’organisme. Ce phénomène de mutation rapide explique que seulement deux personnes infectées sur dix parviennent à éliminer le virus sans traitement. Pour les huit autres, l’hépatite C devient une maladie chronique : le virus continue à se multiplier plus ou moins intensément dans le foie. Le plus souvent, cette phase chronique ne provoque aucun symptôme pendant des dizaines d’années.
Ainsi, plus de la moitié des personnes qui souffrent d’hépatite C chronique ne présentent pas de problème de santé grave, même si l’on constate une tendance à une fatigue durable, voire des troubles de l’humeur. Mais chez une personne sur cinq, des complications peuvent apparaître en l’absence de surveillance médicale et de traitement.
Une hépatite, qu'est-ce que c'est ?
Les hépatites sont une inflammation du foie. Elles sont le plus souvent d’origine virale, mais elles peuvent également être causées par l’alcool, un médicament, une plante ou un produit chimique. Les différentes hépatites d’origine virale sont distinguées par une lettre de l’alphabet, en fonction du virus responsable : A, B, C, D et E. Selon leur mode de contamination, on peut les classer en trois types :
les hépatites virales d’origine alimentaire : A et E ;
les hépatites virales sexuellement transmissibles : B et D ;
les hépatites virales transmises par le sang : B et C.
Chaque année, en France, 5 500 décès sont dus aux complications d’une hépatite virale (dont entre 800 et 1 000 cancers du foie).
Quelles sont les causes de l'hépatite C ?
L’hépatite C est provoquée par un virus, le virus de l’hépatite C (VHC). Ce virus est très résistant et il peut survivre pendant une semaine à l’air libre (sur des surfaces ou des objets). L’analyse génétique du VHC montre qu’il en existe six types (les « génotypes ») et divers sous-types. Les personnes contaminées par transfusion sanguine sont principalement porteuses du génotype 1, alors que le génotype 2 est plutôt observé chez les usagers de drogue par voie intraveineuse. En Afrique, le génotype 4 est prédominant.
La connaissance du génotype est importante pour la mise en place du traitement. En effet, celui-ci sera plus court chez les personnes porteuses d’un VHC de génotype 2 ou 3, ces deux génotypes étant plus sensibles aux traitements actuellement disponibles.
Comment se transmet le virus de l'hépatite C ?
Le virus de l’hépatite C se transmet uniquement par contact avec du sang humain infecté. Une personne peut être contaminée par :
le partage de matériel qui a été en contact avec le sang d’une personne infectée, comme les objets de toilette (brosse à dents, rasoir, ciseaux, coupe-ongles, pince à épiler, etc.) ou les bijoux transperçants (piercing, boucle d’oreille) ;
l’échange de matériel utilisé lors d’injection de drogues (aiguille, seringue, coton, cuillère) ou de leur inhalation (par exemple, une paille contaminée par des saignements de la muqueuse des fosses nasales) ;
les soins médicaux avec effusion de sang : les professionnels de santé peuvent se contaminer accidentellement (aiguilles, seringues, intervention chirurgicale, dentisterie, etc.) ;
les tatouages, le piercing ou une séance d’acupuncture, s’ils sont réalisés sans respecter les règles d’hygiène indispensables (matériel à usage unique ou stérilisé selon les normes en vigueur) ;
la transmission de la mère à l’enfant, essentiellement lors de l’accouchement : celle-ci reste rare (3 à 5 % des cas sauf si la mère est co-infectée par le VIH/sida ce qui porte le risque à 25 % des cas). Pour des raisons inconnues, le risque de transmission mère-enfant est plus élevé si le nouveau-né est un garçon.
les relations sexuelles non protégées, uniquement si le sang est présent : période de règles, petites plaies des organes génitaux dues à des infections sexuellement transmissibles ou à des abrasions, pratiques sadomasochistes, etc.
Il n’y a pas de transmission du virus de l’hépatite C par l’eau, ni par les aliments, le partage des couverts ou encore l’utilisation de toilettes communes. Les contacts physiques (poignées de main, bises, massages, etc.) ne transmettent pas le virus de l’hépatite C.
Hépatite C chronique et grossesse
La grossesse n’est pas contre-indiquée chez les femmes infectées par le VHC, sauf lorsqu’elles prennent un traitement contre cette maladie (et, le plus souvent, dans les mois qui suivent la fin de ce traitement). Le risque de transmission à l’enfant est généralement estimé entre 3 et 5 %. Il est proportionnel à la charge virale (quantité de VHC dans le sang) au moment de l’accouchement et il est plus élevé chez les femmes co-infectées par le VIH.
La transmission à l’enfant, plus fréquente chez les garçons, semble se produire lors de l’accouchement, mais la pratique d’une césarienne ne semble pas réduire ce risque. L’évolution de l’hépatite C chez un nouveau-né contaminé à la naissance est bénigne, mais un suivi médical spécifique sera mis en place pendant la première année.
Peut-on prévenir l'hépatite C ?
Il n'existe aucun vaccin contre le virus de l'hépatite C. Les tentatives de mise au point d’un tel vaccin se sont heurtées à la capacité du VHC à se transformer rapidement pour échapper au contrôle du système immunitaire.
Certaines mesures peuvent réduire le risque de contamination par le virus de l’hépatite C :
Portez des gants avant de toucher au sang d’une personne, que vous la sachiez infectée ou non. Cette précaution s’applique particulièrement au personnel soignant. Évitez également d’utiliser le rasoir ou la brosse à dents d’une autre personne, ou de prêter les vôtres.
Lors de tatouage, de piercing ou d’acupuncture, vérifiez que le personnel utilise du matériel correctement stérilisé ou jetable. Préférez les boutiques qui ont pignon sur rue et une bonne réputation.
Les usagers de drogues ne doivent jamais partager leur matériel d’injection ou d’inhalation (« sniff ») : seringue, aiguille, cuillère, paille, etc.
Ayez des relations sexuelles protégées dans les situations où un contact avec le sang est possible : en période de règles, en cas d’infections génitales (par exemple l’herpès), en cas de lésions sur les organes génitaux, en cas de pratiques traumatiques, etc.
Évitez, dans la mesure du possible, de recevoir des soins invasifs (injections, examens par sonde, soins dentaires, chirurgie, etc.) dans les pays en voie de développement.(????????)
Comment évolue l'hépatite C ?
L'évolution de l'hépatite C chronique est très variable selon les individus. Ce risque d'évolution n'est pas directement lié au génotype du virus de l'hépatite C (VHC).
Quelles sont les complications de l'hépatite C chronique ?
Les deux complications principales de l’hépatite C chronique sont la cirrhose du foie et, plus rarement, le cancer du foie. Dans les pays en voie de développement, les personnes atteintes d’hépatite C chronique succombent à ces complications qui sont souvent diagnostiquées trop tard. Dans les pays industrialisés, le dépistage permet de mettre en place les traitements nécessaires pour prévenir les complications de l’hépatite C, et même la guérir (en éradiquant le virus). L’hépatite C chronique peut également entraîner des complications qui touchent d’autres organes que le foie.
Quel est le rôle du foie ?
Le foie est un organe volumineux situé du côté droit du corps, sous la cage thoracique. Il assure un certain nombre de fonctions essentielles dans notre organisme : transformation et stockage des substances nutritives en provenance des intestins, fabrication de la bile indispensable à la digestion des graisses, participation au maintien du taux de sucre dans le sang, fabrication des protéines nécessaires à la coagulation du sang, capture et transformation des substances toxiques auxquelles nous pouvons être exposés (alcool, drogues, médicaments, polluants, etc.) afin qu’elles soient ensuite éliminées dans les selles ou les urines.
Le foie joue un rôle important dans le stockage de l’énergie (sucres) et des vitamines, c’est pourquoi la fatigue est un symptôme fréquent des hépatites.
La fibrose du foie lors d'hépatite C chronique
Lors d’une hépatite C chronique, les cellules du foie infectées par le virus sont détruites par le système immunitaire. Ces cellules sont remplacées par des cicatrices fibreuses et le foie est alors dit atteint de « fibrose ». Cette fibrose va progressivement toucher les différentes parties du foie, sans provoquer de symptômes.
Dans un tiers des cas, l’infection persistante par le virus de l’hépatite C se traduit par une fibrose trop lente pour que des complications apparaissent du vivant de la personne. La personne ne souffre d’aucun symptôme mais elle reste contaminante.
Dans un autre tiers des cas, les dommages occasionnés au foie par le VHC sont plus importants et une cirrhose (voir définition ci-dessous) apparaît après plus de trente années d’hépatite chronique.
Enfin, dans le dernier tiers des cas, la fibrose évolue plus vite et les symptômes de cirrhose apparaissent dix à vingt ans après la contamination.
La cirrhose du foie lors d'hépatite C chronique
Lorsque la fibrose due à l’hépatite C chronique s’est fortement développée et perturbe le fonctionnement du foie, on parle de « cirrhose du foie », le plus souvent irréversible.
Lorsqu’une personne souffre de cirrhose, le sang ne peut plus circuler correctement dans le foie. La circulation sanguine tend alors à contourner le foie via d’autres vaisseaux sanguins qui ne sont pas adaptés à ce débit sanguin : il se forme des varices autour de l’estomac et de l’œsophage qui peuvent éclater et entraîner des hémorragies. De plus, le sang a tendance à stagner dans les veines des organes digestifs (hypertension portale).
Lors d’une cirrhose, le foie ne fabrique plus en quantités suffisantes certaines substances indispensables au fonctionnement de l’organisme, comme les facteurs de la coagulation du sang ou l’albumine, une protéine importante du sang. La fabrication insuffisante de ces substances peut entraîner des saignements répétés (ou l’apparition d’ecchymoses sur la peau) et une accumulation de liquide dans les jambes (œdème) ou dans le ventre (ascite).
Chez les personnes qui souffrent d’hépatite C chronique, le risque de développer une cirrhose du foie est plus élevé :
chez les hommes,
chez les personnes qui consomment de l’alcool,
chez les personnes en surpoids,
chez les personnes souffrant de stéatose, une accumulation de substances grasses appelées triglycérides dans les cellules du foie,
chez les personnes immunodéprimées, c’est-à-dire dont les défenses immunitaires sont affaiblies (par exemple par une chimiothérapie contre le cancer, le recours à l’hémodialyse (« rein artificiel »), ou un traitement contre le rejet d’une greffe d’organe),
chez les personnes qui sont également infectées par le virus de l’hépatite B ou par celui du VIH/sida.
Avec un suivi médical régulier et des traitements adaptés, il est possible de vivre longtemps avec une cirrhose du foie. Lorsque la cirrhose risque de mettre en danger la vie du patient, une greffe de foie est pratiquée.
Le cancer du foie lors de l'hépatite C chronique
Chez les patients atteints de cirrhose, un cancer du foie apparaît chez environ 3 à 10 % des patients. Ce cancer nécessite un traitement chirurgical pour enlever la partie du foie touchée par le cancer, ou pour greffer un nouveau foie.
Les complications de l'hépatite C qui touchent d'autres organes que le foie
Plus que les autres types d'hépatite virale, l’hépatite C est souvent diagnostiquée en raison de symptômes associés à la présence du virus de l’hépatite C (VHC), mais ne touchant pas le foie. On peut notamment observer :
une inflammation de la thyroïde (une « thyroïdite ») ;
des lésions de la peau en forme de bulles au niveau des mains et du visage (une « porphyrie cutanée ») ;
une inflammation de la paroi des vaisseaux sanguins (une « cryoglobulinémie ») ;
une inflammation des reins (une « glomérulonéphrite ») ;
des douleurs touchant les articulations des mains et des genoux ;
un syndrome de fatigue chronique, avec environ 20 % de cas de fatigue sévère retentissant sur les activités sociales et professionnelles.
L'hépatite C peut également être associée à un « syndrome sec » (sécheresse de la bouche et des yeux), à l’apparition de saignements répétés ou de « bleus », à un diabète ou encore à un lymphome (une maladie des globules blancs).
Le diagnostic de l'hépatite C
Comment fait-on le diagnostic de l'hépatite C ?
Le diagnostic de l'hépatite C est rarement fait au cours de la phase aiguë de la maladie parce que, pour la majorité des personnes infectées, aucun symptôme n’est observé.
Lors des années de phase chronique, avant l’apparition d’une cirrhose et de ses symptômes, le diagnostic d’hépatite C n’est fait que si le médecin la suspecte du fait de la présence de certains antécédents (transfusion de sang avant 1992, patient toxicomane, patient séropositif pour le VIH/sida, ancien détenu, etc.) ou d’anomalies de marqueurs de l’état du foie au cours d’un test sanguin de routine. L'hépatite C peut parfois être diagnostiquée à l’occasion d’un dépistage ciblé : don de sang, grossesse ou enquête après un contact supposé avec le virus.
Les tests de diagnostic de l'hépatite C
Lorsqu’un médecin suspecte une hépatite C, il demande une recherche d’anticorps anti-VHC (sérologie) à l’aide d’une simple prise de sang :
si ce test est positif, cela signifie que la personne a été en contact avec le VHC, mais elle a pu toutefois éliminer le virus spontanément.
si le test est négat if, cela indique le plus souvent que la personne n’a pas été contaminée par le virus de l’hépatite C. Néanmoins, certaines personnes infectées par le VHC peuvent ne pas avoir développé ces anticorps, ou en quantité insuffisante pour en permettre la détection.
Pour savoir si une personne qui a une sérologie positive a éliminé le VHC, ou dans le cas d’une sérologie négative chez une personne à risque élevé d’hépatite C et présentant des symptômes évocateurs, le médecin demande une recherche du virus de l’hépatite C lui-même. Si cette recherche est positive, la personne est infectée et le médecin demande alors une mesure de la quantité de VHC dans le sang (la « charge virale ») et une identification du génotype du virus. Ces deux éléments seront essentiels pour le choix des modalités de traitement, si un traitement s’avère nécessaire.
En cas de présence du virus de l’hépatite C chez son patient, le médecin fait également effectuer des analyses de sang pour évaluer l’état de son foie : mesure des transaminases (des enzymes qui sont produites en grande quantité en cas de souffrance du foie, mais dont l’élévation n’est pas proportionnelle à la gravité de la maladie) et mesure d’autres substances qui aident à évaluer le degré de fibrose du foie.
De plus, des examens physiques sont prescrits pour évaluer la sévérité de l’inflammation et de la fibrose au niveau du foie : mesure de l’élasticité du foie (FibroScan, un examen qui ressemble à une échographie) ou prélèvement d’un fragment du foie pour examen microscopique, un examen appelé « ponction biopsie hépatique ».
Les stades de l'atteinte du foie en cas d'hépatite C
Pour pouvoir décider de la sévérité de la maladie et du moment opportun pour initier un éventuel traitement, le médecin se fie à des mesures de l'inflammation et de la fibrose du foie. L'inflammation est mesurée en quatre stades de sévérité croissante (de A0 à A3) et la fibrose en cinq stades également de sévérité croissante (F0 à F4). Ainsi, il est possible de mesurer de manière objective l'évolution de la maladie et l'efficacité des traitements sur l'état du foie.
Qui doit se faire dépister pour l'hépatite C ?
La recherche d’anticorps anti-VHC est recommandée pour :
les personnes ayant reçu une transfusion sanguine (ou des produits issus du sang) à la suite d’un accident, d’une opération chirurgicale ou d’un accouchement avant 1992 ;
les usagers de drogue qui ont partagé leur matériel d’injection ;
les personnes ayant des antécédents d’acte médical invasif dans le cadre d’un diagnostic ou d’un traitement, avant 1997 ;
l’entourage familial d’une personne atteinte d’hépatite C ;
les personnes qui ont recours à l’hémodialyse (rein artificiel) ;
les enfants de mère infectée par le VHC ;
les personnes présentant des signes de souffrance des cellules du foie.
Comment soigne-t-on l'hépatite C ?
Comment soigne-t-on l'hépatite C ?
Que faire lorsqu'on souffre d'une hépatite C chronique ?
Le traitement de l'hépatite C a pour objectif d'éliminer le VHC, ce qui est aujourd'hui possible dans environ 50 % des cas. Ce pourcentage devrait rapidement augmenter avec la prochaine mise à disposition d'une nouvelle famille de médicaments antiviraux (les antiprotéases) qui semblent augmenter significativement le nombre de patients guéris à la suite d'un traitement. Si les médicaments antiviraux ne parviennent pas à éliminer le virus de l'hépatite C, les soins médicaux visent alors à ralentir la progression de la fibrose du foie afin de prévenir l'apparition d'une cirrhose.
Le traitement de l'hépatite C aiguë
Dans les rares cas où une hépatite C aiguë est diagnostiquée (par exemple, après une exposition connue à du sang infecté, comme cela peut être le cas chez les professionnels de santé), un traitement antiviral (voir ci-dessous) est rapidement mis en place. Ses chances de succès sont meilleures que pour les formes chroniques d’hépatite C (plus de 90 % de taux de réussite).
Le traitement de l'hépatite C chronique
Les traitements de l’hépatite C chronique visent à éradiquer le VHC, à prévenir, stabiliser ou faire régresser les lésions du foie, et à éviter que ne se développent des complications comme la cirrhose ou le cancer du foie.
Les conditions de la mise en place d'un traitement de l'hépatite C chronique
Aujourd’hui, le traitement médicamenteux de l’hépatite C chronique n’est pas proposé à tous les patients. Seuls les patients chez qui les examens complémentaires ont révélé une forte inflammation du foie ou un stade avancé de fibrose (ou une cirrhose) se voient proposer ce traitement qui reste complexe, long et pas toujours bien toléré.
De plus, l'opportunité du traitement dépend également du génotype du VHC : avec les médicaments disponibles actuellement, les chances de succès du traitement sont plus élevées chez les patients infectés par les génotypes 2 et 3 (75 % de cas d'éradication du virus). Ces chances de succès sont également plus élevées chez les femmes, les patients jeunes, ceux qui ont une faible charge virale, ceux qui ont été contaminés récemment, ceux qui ne souffrent pas de surpoids et ceux qui consomment peu ou pas de boissons alcoolisées.
Après la mise en route d’un traitement, des prises de sang sont faites régulièrement pour mesurer son efficacité sur la charge virale et sur l’état du foie. Une forte diminution de la charge virale pendant les douze premières semaines de traitement est souvent le signe que le traitement va permettre l’éradication du VHC.
Chez les personnes dont l’état ne justifie pas un traitement, ou celles chez qui les traitements ont échoué, des examens réguliers sont faits pour surveiller l’état du foie.
Les médicaments utilisés dans le traitement de l'hépatite C chronique
Aujourd’hui, le traitement médicamenteux de l’hépatite C repose sur deux substances : l’interféron alfa et la ribavirine.
Les interférons alfa et les peginterférons alfa
L'interféron alfa est une substance naturellement produite par le corps pour stimuler le système immunitaire. Dans le cadre du traitement de l’hépatite C, l’interféron est utilisé en injections sous la peau. Une modification chimique (la pégylation) augmente la durée de persistance de l’interféron dans le corps et permet de diminuer la fréquence des injections (une injection par semaine au lieu de trois injections par semaine) et d'augmenter sensiblement l'efficacité du traitement. Le peginterféron alfa a largement remplacé l'interféron alfa standard dans le traitement de l'hépatite C. L'interféron alfa standard reste toutefois utilisé dans le traitement de l'hépatite C aiguë. Il existe deux types d’interférons et de peginterférons alfa : les alfa-2a (ROFERON A, PEGASYS) et les alfa-2b (INTRONA, VIREFARONPEG), qui ont sensiblement la même efficacité et les mêmes effets indésirables.
Le peginterféron est indiqué dans le traitement de l'hépatite chronique C chez l'adulte en association avec un antiviral, la ribavirine (voir ci-dessous). Cette association convient aussi bien chez les patients n'ayant jamais été traités que chez les patients ayant rechuté après l'arrêt du traitement avec le peginterféron seul. Le peginterféron est également utilisé seul en cas de contre-indication à la ribavirine et, parfois, en traitement d'entretien pour essayer de ralentir la progression de la fibrose chez les patients qui n’ont pas répondu au traitement avec la ribavirine.
Le peginterféron est soumis à une prescription restreinte : la prescription initiale doit être rédigée par un médecin spécialiste en gastroentérologie, en hépatologie, en médecine interne ou en infectiologie. Elle est valable six mois et doit être présentée avec les ordonnance de renouvellement qui peuvent être faite par n’importe quel médecin.
Le médecin peut proposer au patient de se former à l’auto-injection pour plus d’autonomie, mais le recours à une infirmière pour l’injection du peginterféron est également possible.
Les effets indésirables les plus fréquents du peginterféron peuvent diminuer la qualité de vie du patient : symptômes rappelant la grippe (souvent améliorés par le paracétamol), fatigue, perte d’appétit, perte de poids, troubles digestifs, rougeurs cutanées, chute de cheveux, inflammation au point d'injection. Les effets indésirables du peginterféron sur le psychisme peuvent aller d'une simple irritabilité à un état dépressif sévère. Dans ce cas, la poursuite du traitement est possible sous traitement antidépresseur. Enfin, le peginterféron peut perturber le fonctionnement de la glande thyroïde et diminuer le nombre de globules blancs ou des plaquettes sanguines. Ces effets indésirables justifient des prises de sang régulières et une adaptation éventuelle du traitement par le peginterféron.
Liste des médicaments mise à jour : Jeudi, 18 Novembre 2010
Interférons
INTRONA
PEGASYS
ROFÉRON-A
VIRAFERONPEG
Le symbole est affiché à droite du nom des médicaments disponibles sans ordonnance.
La ribavirine
La ribavirine est une substance antivirale qui potentialise les effets de l'interféron alfa par un mécanisme mal connu. Elle est indiquée dans le traitement de l'hépatite C chronique, uniquement en association avec les peginterférons alfa-2a ou 2b ou les interférons alfa-2a ou 2b. La ribavirine ne doit jamais être utilisée seule. Elle se présente sous forme de comprimé, de gélule ou de solution buvable à prendre tous les jours.
Le principal effet indésirable de la ribavirine est l’apparition d’une anémie provoquant une fatigue intense. En raison de la toxicité de la ribavirine sur le sperme et sur le fœtus, une contraception efficace est indispensable en cas de traitement par la ribavirine et doit être poursuivie pendant quatre mois après l'arrêt du traitement chez la femme, et pendant sept mois chez l'homme.
La ribavirine est soumise à une prescription initiale réservée aux spécialistes en gastroentérologie, en hépatologie, en médecine interne ou en infectiologie. L’ordonnance initiale est valable six mois et doit être présentée avec les ordonnances de renouvellement qui peuvent être rédigées par le médecin traitant. Un test de grossesse doit être fait avant de débuter le traitement.
Liste des médicaments mise à jour : Jeudi, 18 Novembre 2010
Ribavirine
COPEGUS
REBETOL
Le symbole est affiché à droite du nom des médicaments disponibles sans ordonnance.
La greffe de foie
Lorsque la cirrhose ou le cancer du foie met en danger la vie du patient, le seul traitement est la greffe de foie. En France, 30 % des greffes de foie sont pratiquées chez des personnes atteintes d’hépatite C chronique. Mais le foie greffé est très souvent réinfecté par le virus de l’hépatite C présent dans l’organisme du patient.
Que faire lorsqu'on souffre d'une hépatite C chronique ?
Que faire lorsqu'on souffre d'une hépatite C chronique ?
L'hépatite C au quotidien
Quelques mesures simples sont conseillées aux personnes qui souffrent d’hépatite C chronique avec ou sans symptômes :
Votre foie est fragilisé :
Ne consommez pas de boissons alcoolisées.
Demandez l’avis de votre médecin sur les médicaments que vous pouvez prendre. De nombreux médicaments courants peuvent agir de façon négative sur le foie.
Cessez de fumer.
Faites attention à votre alimentation : le surpoids et l’obésité favorisent l’apparition d’une cirrhose du foie. Cependant, aucune famille particulière d’aliments n’est à éviter en cas d’hépatite C chronique.
Faites-vous vacciner contre l’hépatite B, et si vous voyagez, contre l’hépatite A, car une autre hépatite virale pourrait aggraver votre hépatite C.
N’hésitez pas à contacter une association de patients, qui pourra vous aider par l’écoute et par l’échange d’expériences et d’informations avec d’autres personnes concernées par cette maladie.
Mis à jour : Vendredi, 22 Octobre 2010
Sommaire
Hépatite C
Quelles sont les causes de l'hépatite C ?
Comment évolue l'hépatite C ?
Le diagnostic de l'hépatite C
Comment soigne-t-on l'hépatite C ?
Que faire lorsqu'on souffre d'une hépatite C chronique ?
L'hépatite C est une infection chronique du foie causée par un virus qui se transmet par le sang. Si cette infection guérit spontanément chez 20 % des personnes infectées, l'hépatite C devient une maladie chronique dans 80 % des cas. Lorsque cette maladie n'est pas diagnostiquée et traitée à temps, elle peut provoquer une cirrhose, voire un cancer du foie. Il existe des traitements pour soigner l'hépatite C et ses complications, mais il n'existe pas encore de vaccin pour s'en protéger.
L'hépatite C est-elle une maladie fréquente ?
On estime que près de 3 % de la population mondiale, soit entre 200 et 350 millions de personnes, sont infectés par le virus de l’hépatite C, le taux d’infection le plus élevé étant observé en Afrique (5 % en moyenne, jusqu’à 20 % en Égypte).
En France, entre 500 et 650 000 personnes ont été en contact avec le virus de l’hépatite C. Cependant, l’hépatite C pouvant passer inaperçue pendant des dizaines d’années, une personne infectée sur trois ignore son état. On estime qu’il y a environ 5 000 nouveaux cas d’hépatite C par an dans notre pays.
Aujourd’hui, en France, les personnes les plus fréquemment touchées par l’hépatite C sont les usagers de drogue par voie intraveineuse (60 % d’entre eux sont atteints par cette maladie), les détenus (25 % des prisonniers sont infectés par ce virus) et les personnes séropositives pour le VIH/sida (qui sont co-infectées par le virus de l’hépatite C dans 25 % des cas).
Les personnes ayant reçu, avant 1992, une transfusion de sang ou de produits d'origine sanguine, ou celles ayant subi une greffe d'organe ou une intervention chirurgicale avant cette date peuvent avoir été infectées par le virus de l'hépatite C. Il en est de même pour les personnes ayant subi certains examens médicaux invasifs (par exemple une fibroscopie) avant 1997.
L'hépatite C en chiffres
Le virus de l’hépatite C est à l’origine de :
20 % des hépatites aiguës,
70 % des hépatites chroniques,
40 % des cirrhoses,
60 % des cancers du foie
30 % des transplantations hépatiques.
En France, chaque année, 1 800 à 2 000 personnes décèdent des suites d’une hépatite C.
Quels sont les symptômes de l'hépatite C ?
Après la contamination, une phase dite « d’hépatite aiguë » survient quatre à douze semaines après la contamination et dure quelques mois. Elle passe le plus souvent inaperçue ou peut être accompagnée, dans 30 % des cas, de symptômes évoquant la grippe (fatigue, douleurs articulaires, fièvre, maux de ventre, etc.).
Le virus de l’hépatite C, qui a envahi le foie et s’y multiplie, a une forte capacité d’adaptation. Il change régulièrement d’aspect extérieur (il « mute ») pour échapper aux mécanismes de défense immunitaire de l’organisme. Ce phénomène de mutation rapide explique que seulement deux personnes infectées sur dix parviennent à éliminer le virus sans traitement. Pour les huit autres, l’hépatite C devient une maladie chronique : le virus continue à se multiplier plus ou moins intensément dans le foie. Le plus souvent, cette phase chronique ne provoque aucun symptôme pendant des dizaines d’années.
Ainsi, plus de la moitié des personnes qui souffrent d’hépatite C chronique ne présentent pas de problème de santé grave, même si l’on constate une tendance à une fatigue durable, voire des troubles de l’humeur. Mais chez une personne sur cinq, des complications peuvent apparaître en l’absence de surveillance médicale et de traitement.
Une hépatite, qu'est-ce que c'est ?
Les hépatites sont une inflammation du foie. Elles sont le plus souvent d’origine virale, mais elles peuvent également être causées par l’alcool, un médicament, une plante ou un produit chimique. Les différentes hépatites d’origine virale sont distinguées par une lettre de l’alphabet, en fonction du virus responsable : A, B, C, D et E. Selon leur mode de contamination, on peut les classer en trois types :
les hépatites virales d’origine alimentaire : A et E ;
les hépatites virales sexuellement transmissibles : B et D ;
les hépatites virales transmises par le sang : B et C.
Chaque année, en France, 5 500 décès sont dus aux complications d’une hépatite virale (dont entre 800 et 1 000 cancers du foie).
Quelles sont les causes de l'hépatite C ?
L’hépatite C est provoquée par un virus, le virus de l’hépatite C (VHC). Ce virus est très résistant et il peut survivre pendant une semaine à l’air libre (sur des surfaces ou des objets). L’analyse génétique du VHC montre qu’il en existe six types (les « génotypes ») et divers sous-types. Les personnes contaminées par transfusion sanguine sont principalement porteuses du génotype 1, alors que le génotype 2 est plutôt observé chez les usagers de drogue par voie intraveineuse. En Afrique, le génotype 4 est prédominant.
La connaissance du génotype est importante pour la mise en place du traitement. En effet, celui-ci sera plus court chez les personnes porteuses d’un VHC de génotype 2 ou 3, ces deux génotypes étant plus sensibles aux traitements actuellement disponibles.
Comment se transmet le virus de l'hépatite C ?
Le virus de l’hépatite C se transmet uniquement par contact avec du sang humain infecté. Une personne peut être contaminée par :
le partage de matériel qui a été en contact avec le sang d’une personne infectée, comme les objets de toilette (brosse à dents, rasoir, ciseaux, coupe-ongles, pince à épiler, etc.) ou les bijoux transperçants (piercing, boucle d’oreille) ;
l’échange de matériel utilisé lors d’injection de drogues (aiguille, seringue, coton, cuillère) ou de leur inhalation (par exemple, une paille contaminée par des saignements de la muqueuse des fosses nasales) ;
les soins médicaux avec effusion de sang : les professionnels de santé peuvent se contaminer accidentellement (aiguilles, seringues, intervention chirurgicale, dentisterie, etc.) ;
les tatouages, le piercing ou une séance d’acupuncture, s’ils sont réalisés sans respecter les règles d’hygiène indispensables (matériel à usage unique ou stérilisé selon les normes en vigueur) ;
la transmission de la mère à l’enfant, essentiellement lors de l’accouchement : celle-ci reste rare (3 à 5 % des cas sauf si la mère est co-infectée par le VIH/sida ce qui porte le risque à 25 % des cas). Pour des raisons inconnues, le risque de transmission mère-enfant est plus élevé si le nouveau-né est un garçon.
les relations sexuelles non protégées, uniquement si le sang est présent : période de règles, petites plaies des organes génitaux dues à des infections sexuellement transmissibles ou à des abrasions, pratiques sadomasochistes, etc.
Il n’y a pas de transmission du virus de l’hépatite C par l’eau, ni par les aliments, le partage des couverts ou encore l’utilisation de toilettes communes. Les contacts physiques (poignées de main, bises, massages, etc.) ne transmettent pas le virus de l’hépatite C.
Hépatite C chronique et grossesse
La grossesse n’est pas contre-indiquée chez les femmes infectées par le VHC, sauf lorsqu’elles prennent un traitement contre cette maladie (et, le plus souvent, dans les mois qui suivent la fin de ce traitement). Le risque de transmission à l’enfant est généralement estimé entre 3 et 5 %. Il est proportionnel à la charge virale (quantité de VHC dans le sang) au moment de l’accouchement et il est plus élevé chez les femmes co-infectées par le VIH.
La transmission à l’enfant, plus fréquente chez les garçons, semble se produire lors de l’accouchement, mais la pratique d’une césarienne ne semble pas réduire ce risque. L’évolution de l’hépatite C chez un nouveau-né contaminé à la naissance est bénigne, mais un suivi médical spécifique sera mis en place pendant la première année.
Peut-on prévenir l'hépatite C ?
Il n'existe aucun vaccin contre le virus de l'hépatite C. Les tentatives de mise au point d’un tel vaccin se sont heurtées à la capacité du VHC à se transformer rapidement pour échapper au contrôle du système immunitaire.
Certaines mesures peuvent réduire le risque de contamination par le virus de l’hépatite C :
Portez des gants avant de toucher au sang d’une personne, que vous la sachiez infectée ou non. Cette précaution s’applique particulièrement au personnel soignant. Évitez également d’utiliser le rasoir ou la brosse à dents d’une autre personne, ou de prêter les vôtres.
Lors de tatouage, de piercing ou d’acupuncture, vérifiez que le personnel utilise du matériel correctement stérilisé ou jetable. Préférez les boutiques qui ont pignon sur rue et une bonne réputation.
Les usagers de drogues ne doivent jamais partager leur matériel d’injection ou d’inhalation (« sniff ») : seringue, aiguille, cuillère, paille, etc.
Ayez des relations sexuelles protégées dans les situations où un contact avec le sang est possible : en période de règles, en cas d’infections génitales (par exemple l’herpès), en cas de lésions sur les organes génitaux, en cas de pratiques traumatiques, etc.
Évitez, dans la mesure du possible, de recevoir des soins invasifs (injections, examens par sonde, soins dentaires, chirurgie, etc.) dans les pays en voie de développement.(????????)
Comment évolue l'hépatite C ?
L'évolution de l'hépatite C chronique est très variable selon les individus. Ce risque d'évolution n'est pas directement lié au génotype du virus de l'hépatite C (VHC).
Quelles sont les complications de l'hépatite C chronique ?
Les deux complications principales de l’hépatite C chronique sont la cirrhose du foie et, plus rarement, le cancer du foie. Dans les pays en voie de développement, les personnes atteintes d’hépatite C chronique succombent à ces complications qui sont souvent diagnostiquées trop tard. Dans les pays industrialisés, le dépistage permet de mettre en place les traitements nécessaires pour prévenir les complications de l’hépatite C, et même la guérir (en éradiquant le virus). L’hépatite C chronique peut également entraîner des complications qui touchent d’autres organes que le foie.
Quel est le rôle du foie ?
Le foie est un organe volumineux situé du côté droit du corps, sous la cage thoracique. Il assure un certain nombre de fonctions essentielles dans notre organisme : transformation et stockage des substances nutritives en provenance des intestins, fabrication de la bile indispensable à la digestion des graisses, participation au maintien du taux de sucre dans le sang, fabrication des protéines nécessaires à la coagulation du sang, capture et transformation des substances toxiques auxquelles nous pouvons être exposés (alcool, drogues, médicaments, polluants, etc.) afin qu’elles soient ensuite éliminées dans les selles ou les urines.
Le foie joue un rôle important dans le stockage de l’énergie (sucres) et des vitamines, c’est pourquoi la fatigue est un symptôme fréquent des hépatites.
La fibrose du foie lors d'hépatite C chronique
Lors d’une hépatite C chronique, les cellules du foie infectées par le virus sont détruites par le système immunitaire. Ces cellules sont remplacées par des cicatrices fibreuses et le foie est alors dit atteint de « fibrose ». Cette fibrose va progressivement toucher les différentes parties du foie, sans provoquer de symptômes.
Dans un tiers des cas, l’infection persistante par le virus de l’hépatite C se traduit par une fibrose trop lente pour que des complications apparaissent du vivant de la personne. La personne ne souffre d’aucun symptôme mais elle reste contaminante.
Dans un autre tiers des cas, les dommages occasionnés au foie par le VHC sont plus importants et une cirrhose (voir définition ci-dessous) apparaît après plus de trente années d’hépatite chronique.
Enfin, dans le dernier tiers des cas, la fibrose évolue plus vite et les symptômes de cirrhose apparaissent dix à vingt ans après la contamination.
La cirrhose du foie lors d'hépatite C chronique
Lorsque la fibrose due à l’hépatite C chronique s’est fortement développée et perturbe le fonctionnement du foie, on parle de « cirrhose du foie », le plus souvent irréversible.
Lorsqu’une personne souffre de cirrhose, le sang ne peut plus circuler correctement dans le foie. La circulation sanguine tend alors à contourner le foie via d’autres vaisseaux sanguins qui ne sont pas adaptés à ce débit sanguin : il se forme des varices autour de l’estomac et de l’œsophage qui peuvent éclater et entraîner des hémorragies. De plus, le sang a tendance à stagner dans les veines des organes digestifs (hypertension portale).
Lors d’une cirrhose, le foie ne fabrique plus en quantités suffisantes certaines substances indispensables au fonctionnement de l’organisme, comme les facteurs de la coagulation du sang ou l’albumine, une protéine importante du sang. La fabrication insuffisante de ces substances peut entraîner des saignements répétés (ou l’apparition d’ecchymoses sur la peau) et une accumulation de liquide dans les jambes (œdème) ou dans le ventre (ascite).
Chez les personnes qui souffrent d’hépatite C chronique, le risque de développer une cirrhose du foie est plus élevé :
chez les hommes,
chez les personnes qui consomment de l’alcool,
chez les personnes en surpoids,
chez les personnes souffrant de stéatose, une accumulation de substances grasses appelées triglycérides dans les cellules du foie,
chez les personnes immunodéprimées, c’est-à-dire dont les défenses immunitaires sont affaiblies (par exemple par une chimiothérapie contre le cancer, le recours à l’hémodialyse (« rein artificiel »), ou un traitement contre le rejet d’une greffe d’organe),
chez les personnes qui sont également infectées par le virus de l’hépatite B ou par celui du VIH/sida.
Avec un suivi médical régulier et des traitements adaptés, il est possible de vivre longtemps avec une cirrhose du foie. Lorsque la cirrhose risque de mettre en danger la vie du patient, une greffe de foie est pratiquée.
Le cancer du foie lors de l'hépatite C chronique
Chez les patients atteints de cirrhose, un cancer du foie apparaît chez environ 3 à 10 % des patients. Ce cancer nécessite un traitement chirurgical pour enlever la partie du foie touchée par le cancer, ou pour greffer un nouveau foie.
Les complications de l'hépatite C qui touchent d'autres organes que le foie
Plus que les autres types d'hépatite virale, l’hépatite C est souvent diagnostiquée en raison de symptômes associés à la présence du virus de l’hépatite C (VHC), mais ne touchant pas le foie. On peut notamment observer :
une inflammation de la thyroïde (une « thyroïdite ») ;
des lésions de la peau en forme de bulles au niveau des mains et du visage (une « porphyrie cutanée ») ;
une inflammation de la paroi des vaisseaux sanguins (une « cryoglobulinémie ») ;
une inflammation des reins (une « glomérulonéphrite ») ;
des douleurs touchant les articulations des mains et des genoux ;
un syndrome de fatigue chronique, avec environ 20 % de cas de fatigue sévère retentissant sur les activités sociales et professionnelles.
L'hépatite C peut également être associée à un « syndrome sec » (sécheresse de la bouche et des yeux), à l’apparition de saignements répétés ou de « bleus », à un diabète ou encore à un lymphome (une maladie des globules blancs).
Le diagnostic de l'hépatite C
Comment fait-on le diagnostic de l'hépatite C ?
Le diagnostic de l'hépatite C est rarement fait au cours de la phase aiguë de la maladie parce que, pour la majorité des personnes infectées, aucun symptôme n’est observé.
Lors des années de phase chronique, avant l’apparition d’une cirrhose et de ses symptômes, le diagnostic d’hépatite C n’est fait que si le médecin la suspecte du fait de la présence de certains antécédents (transfusion de sang avant 1992, patient toxicomane, patient séropositif pour le VIH/sida, ancien détenu, etc.) ou d’anomalies de marqueurs de l’état du foie au cours d’un test sanguin de routine. L'hépatite C peut parfois être diagnostiquée à l’occasion d’un dépistage ciblé : don de sang, grossesse ou enquête après un contact supposé avec le virus.
Les tests de diagnostic de l'hépatite C
Lorsqu’un médecin suspecte une hépatite C, il demande une recherche d’anticorps anti-VHC (sérologie) à l’aide d’une simple prise de sang :
si ce test est positif, cela signifie que la personne a été en contact avec le VHC, mais elle a pu toutefois éliminer le virus spontanément.
si le test est négat if, cela indique le plus souvent que la personne n’a pas été contaminée par le virus de l’hépatite C. Néanmoins, certaines personnes infectées par le VHC peuvent ne pas avoir développé ces anticorps, ou en quantité insuffisante pour en permettre la détection.
Pour savoir si une personne qui a une sérologie positive a éliminé le VHC, ou dans le cas d’une sérologie négative chez une personne à risque élevé d’hépatite C et présentant des symptômes évocateurs, le médecin demande une recherche du virus de l’hépatite C lui-même. Si cette recherche est positive, la personne est infectée et le médecin demande alors une mesure de la quantité de VHC dans le sang (la « charge virale ») et une identification du génotype du virus. Ces deux éléments seront essentiels pour le choix des modalités de traitement, si un traitement s’avère nécessaire.
En cas de présence du virus de l’hépatite C chez son patient, le médecin fait également effectuer des analyses de sang pour évaluer l’état de son foie : mesure des transaminases (des enzymes qui sont produites en grande quantité en cas de souffrance du foie, mais dont l’élévation n’est pas proportionnelle à la gravité de la maladie) et mesure d’autres substances qui aident à évaluer le degré de fibrose du foie.
De plus, des examens physiques sont prescrits pour évaluer la sévérité de l’inflammation et de la fibrose au niveau du foie : mesure de l’élasticité du foie (FibroScan, un examen qui ressemble à une échographie) ou prélèvement d’un fragment du foie pour examen microscopique, un examen appelé « ponction biopsie hépatique ».
Les stades de l'atteinte du foie en cas d'hépatite C
Pour pouvoir décider de la sévérité de la maladie et du moment opportun pour initier un éventuel traitement, le médecin se fie à des mesures de l'inflammation et de la fibrose du foie. L'inflammation est mesurée en quatre stades de sévérité croissante (de A0 à A3) et la fibrose en cinq stades également de sévérité croissante (F0 à F4). Ainsi, il est possible de mesurer de manière objective l'évolution de la maladie et l'efficacité des traitements sur l'état du foie.
Qui doit se faire dépister pour l'hépatite C ?
La recherche d’anticorps anti-VHC est recommandée pour :
les personnes ayant reçu une transfusion sanguine (ou des produits issus du sang) à la suite d’un accident, d’une opération chirurgicale ou d’un accouchement avant 1992 ;
les usagers de drogue qui ont partagé leur matériel d’injection ;
les personnes ayant des antécédents d’acte médical invasif dans le cadre d’un diagnostic ou d’un traitement, avant 1997 ;
l’entourage familial d’une personne atteinte d’hépatite C ;
les personnes qui ont recours à l’hémodialyse (rein artificiel) ;
les enfants de mère infectée par le VHC ;
les personnes présentant des signes de souffrance des cellules du foie.
Comment soigne-t-on l'hépatite C ?
Comment soigne-t-on l'hépatite C ?
Que faire lorsqu'on souffre d'une hépatite C chronique ?
Le traitement de l'hépatite C a pour objectif d'éliminer le VHC, ce qui est aujourd'hui possible dans environ 50 % des cas. Ce pourcentage devrait rapidement augmenter avec la prochaine mise à disposition d'une nouvelle famille de médicaments antiviraux (les antiprotéases) qui semblent augmenter significativement le nombre de patients guéris à la suite d'un traitement. Si les médicaments antiviraux ne parviennent pas à éliminer le virus de l'hépatite C, les soins médicaux visent alors à ralentir la progression de la fibrose du foie afin de prévenir l'apparition d'une cirrhose.
Le traitement de l'hépatite C aiguë
Dans les rares cas où une hépatite C aiguë est diagnostiquée (par exemple, après une exposition connue à du sang infecté, comme cela peut être le cas chez les professionnels de santé), un traitement antiviral (voir ci-dessous) est rapidement mis en place. Ses chances de succès sont meilleures que pour les formes chroniques d’hépatite C (plus de 90 % de taux de réussite).
Le traitement de l'hépatite C chronique
Les traitements de l’hépatite C chronique visent à éradiquer le VHC, à prévenir, stabiliser ou faire régresser les lésions du foie, et à éviter que ne se développent des complications comme la cirrhose ou le cancer du foie.
Les conditions de la mise en place d'un traitement de l'hépatite C chronique
Aujourd’hui, le traitement médicamenteux de l’hépatite C chronique n’est pas proposé à tous les patients. Seuls les patients chez qui les examens complémentaires ont révélé une forte inflammation du foie ou un stade avancé de fibrose (ou une cirrhose) se voient proposer ce traitement qui reste complexe, long et pas toujours bien toléré.
De plus, l'opportunité du traitement dépend également du génotype du VHC : avec les médicaments disponibles actuellement, les chances de succès du traitement sont plus élevées chez les patients infectés par les génotypes 2 et 3 (75 % de cas d'éradication du virus). Ces chances de succès sont également plus élevées chez les femmes, les patients jeunes, ceux qui ont une faible charge virale, ceux qui ont été contaminés récemment, ceux qui ne souffrent pas de surpoids et ceux qui consomment peu ou pas de boissons alcoolisées.
Après la mise en route d’un traitement, des prises de sang sont faites régulièrement pour mesurer son efficacité sur la charge virale et sur l’état du foie. Une forte diminution de la charge virale pendant les douze premières semaines de traitement est souvent le signe que le traitement va permettre l’éradication du VHC.
Chez les personnes dont l’état ne justifie pas un traitement, ou celles chez qui les traitements ont échoué, des examens réguliers sont faits pour surveiller l’état du foie.
Les médicaments utilisés dans le traitement de l'hépatite C chronique
Aujourd’hui, le traitement médicamenteux de l’hépatite C repose sur deux substances : l’interféron alfa et la ribavirine.
Les interférons alfa et les peginterférons alfa
L'interféron alfa est une substance naturellement produite par le corps pour stimuler le système immunitaire. Dans le cadre du traitement de l’hépatite C, l’interféron est utilisé en injections sous la peau. Une modification chimique (la pégylation) augmente la durée de persistance de l’interféron dans le corps et permet de diminuer la fréquence des injections (une injection par semaine au lieu de trois injections par semaine) et d'augmenter sensiblement l'efficacité du traitement. Le peginterféron alfa a largement remplacé l'interféron alfa standard dans le traitement de l'hépatite C. L'interféron alfa standard reste toutefois utilisé dans le traitement de l'hépatite C aiguë. Il existe deux types d’interférons et de peginterférons alfa : les alfa-2a (ROFERON A, PEGASYS) et les alfa-2b (INTRONA, VIREFARONPEG), qui ont sensiblement la même efficacité et les mêmes effets indésirables.
Le peginterféron est indiqué dans le traitement de l'hépatite chronique C chez l'adulte en association avec un antiviral, la ribavirine (voir ci-dessous). Cette association convient aussi bien chez les patients n'ayant jamais été traités que chez les patients ayant rechuté après l'arrêt du traitement avec le peginterféron seul. Le peginterféron est également utilisé seul en cas de contre-indication à la ribavirine et, parfois, en traitement d'entretien pour essayer de ralentir la progression de la fibrose chez les patients qui n’ont pas répondu au traitement avec la ribavirine.
Le peginterféron est soumis à une prescription restreinte : la prescription initiale doit être rédigée par un médecin spécialiste en gastroentérologie, en hépatologie, en médecine interne ou en infectiologie. Elle est valable six mois et doit être présentée avec les ordonnance de renouvellement qui peuvent être faite par n’importe quel médecin.
Le médecin peut proposer au patient de se former à l’auto-injection pour plus d’autonomie, mais le recours à une infirmière pour l’injection du peginterféron est également possible.
Les effets indésirables les plus fréquents du peginterféron peuvent diminuer la qualité de vie du patient : symptômes rappelant la grippe (souvent améliorés par le paracétamol), fatigue, perte d’appétit, perte de poids, troubles digestifs, rougeurs cutanées, chute de cheveux, inflammation au point d'injection. Les effets indésirables du peginterféron sur le psychisme peuvent aller d'une simple irritabilité à un état dépressif sévère. Dans ce cas, la poursuite du traitement est possible sous traitement antidépresseur. Enfin, le peginterféron peut perturber le fonctionnement de la glande thyroïde et diminuer le nombre de globules blancs ou des plaquettes sanguines. Ces effets indésirables justifient des prises de sang régulières et une adaptation éventuelle du traitement par le peginterféron.
Liste des médicaments mise à jour : Jeudi, 18 Novembre 2010
Interférons
INTRONA
PEGASYS
ROFÉRON-A
VIRAFERONPEG
Le symbole est affiché à droite du nom des médicaments disponibles sans ordonnance.
La ribavirine
La ribavirine est une substance antivirale qui potentialise les effets de l'interféron alfa par un mécanisme mal connu. Elle est indiquée dans le traitement de l'hépatite C chronique, uniquement en association avec les peginterférons alfa-2a ou 2b ou les interférons alfa-2a ou 2b. La ribavirine ne doit jamais être utilisée seule. Elle se présente sous forme de comprimé, de gélule ou de solution buvable à prendre tous les jours.
Le principal effet indésirable de la ribavirine est l’apparition d’une anémie provoquant une fatigue intense. En raison de la toxicité de la ribavirine sur le sperme et sur le fœtus, une contraception efficace est indispensable en cas de traitement par la ribavirine et doit être poursuivie pendant quatre mois après l'arrêt du traitement chez la femme, et pendant sept mois chez l'homme.
La ribavirine est soumise à une prescription initiale réservée aux spécialistes en gastroentérologie, en hépatologie, en médecine interne ou en infectiologie. L’ordonnance initiale est valable six mois et doit être présentée avec les ordonnances de renouvellement qui peuvent être rédigées par le médecin traitant. Un test de grossesse doit être fait avant de débuter le traitement.
Liste des médicaments mise à jour : Jeudi, 18 Novembre 2010
Ribavirine
COPEGUS
REBETOL
Le symbole est affiché à droite du nom des médicaments disponibles sans ordonnance.
La greffe de foie
Lorsque la cirrhose ou le cancer du foie met en danger la vie du patient, le seul traitement est la greffe de foie. En France, 30 % des greffes de foie sont pratiquées chez des personnes atteintes d’hépatite C chronique. Mais le foie greffé est très souvent réinfecté par le virus de l’hépatite C présent dans l’organisme du patient.
Que faire lorsqu'on souffre d'une hépatite C chronique ?
Que faire lorsqu'on souffre d'une hépatite C chronique ?
L'hépatite C au quotidien
Quelques mesures simples sont conseillées aux personnes qui souffrent d’hépatite C chronique avec ou sans symptômes :
Votre foie est fragilisé :
Ne consommez pas de boissons alcoolisées.
Demandez l’avis de votre médecin sur les médicaments que vous pouvez prendre. De nombreux médicaments courants peuvent agir de façon négative sur le foie.
Cessez de fumer.
Faites attention à votre alimentation : le surpoids et l’obésité favorisent l’apparition d’une cirrhose du foie. Cependant, aucune famille particulière d’aliments n’est à éviter en cas d’hépatite C chronique.
Faites-vous vacciner contre l’hépatite B, et si vous voyagez, contre l’hépatite A, car une autre hépatite virale pourrait aggraver votre hépatite C.
N’hésitez pas à contacter une association de patients, qui pourra vous aider par l’écoute et par l’échange d’expériences et d’informations avec d’autres personnes concernées par cette maladie.
Esculape- Panacée
- Nombre de messages : 5488
Localisation : oran
Date d'inscription : 14/09/2010
Re: L'hepatite C.
une goutte de sang contaminée sur la paillasse meme sèche et mm désinfectée par l'eau de javel peut tjrs contaminer le personnel!!!!!!!
rifa- Tonique
- Nombre de messages : 710
Localisation : setif
Date d'inscription : 20/09/2008
Re: L'hepatite C.
OUI MON AMIE.....
Esculape- Panacée
- Nombre de messages : 5488
Localisation : oran
Date d'inscription : 14/09/2010
Re: L'hepatite C.
il faut vite déclaré un accident de travaille faut pas oublié sa.rifa a écrit:une goutte de sang contaminée sur la paillasse meme sèche et mm désinfectée par l'eau de javel peut tjrs contaminer le personnel!!!!!!!
oryza sativa- Régulateur
- Nombre de messages : 29
Localisation : batna
Date d'inscription : 23/11/2010
Re: L'hepatite C.
TU POSES UN VERITABLE PROBLEME.
Tu sais j'ai connu plusieurs infirmiers et medecins qui ne se sont jamais fait reconnaitre le statut de "maladie professionnelle"....
Tu sais j'ai connu plusieurs infirmiers et medecins qui ne se sont jamais fait reconnaitre le statut de "maladie professionnelle"....
Esculape- Panacée
- Nombre de messages : 5488
Localisation : oran
Date d'inscription : 14/09/2010
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