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LISTE - Trente-deux médicaments à éviter
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LISTE - Trente-deux médicaments à éviter
SANTÉRSS Santé
Le Point.fr - Publié le 27/01/2011 à 20:03 - Modifié le 28/01/2011 à 14:41
LISTE - Trente-deux médicaments à éviter
Le Point.fr publie la liste 2010 des médicaments déconseillés par Prescrire, la revue indépendante qui a révélé le scandale du Mediator.
Par CHLOÉ DURAND-PARENTI
La revue médicale Prescrire, désormais célèbre pour sa contribution précieuse à la révélation du scandale du Mediator, publie ce mois-ci un document censé permettre aux médecins de faire le tri dans la jungle des médicaments disponibles. Dans chaque spécialité, Prescrire pointe des substances à écarter. Tour d'horizon de ces produits dont la balance bénéfices/risques laisse, selon la revue, sérieusement à désirer.
CANCÉROLOGIE
- Bévacizumab
Utilisé pour traiter un cancer du sein métastasé, le bévacizumab n'apporterait aucun gain tangible en termes de survie mais générerait de nombreux effets indésirables, notamment des hémorragies, des neutropénies fébriles, des abcès et des fistules.
- Catumaxomab
Utilisé pour traiter une ascite maligne devenue résistante aux chimiothérapies, l'efficacité du catumaxomab n'est pas démontrée alors que le produit génère des effets indésirables parfois graves conduisant à un surcroît d'hospitalisations : douleurs abdominales, lymphopénies, fièvre.
- Cétuximab
Utilisé pour traiter un cancer colorectal métastasé, le cétuximab n'améliorerait pas la durée de survie globale des patients mais provoquerait des atteintes cutanées, des diarrhées, des infections, des troubles hydroélectrolytiques.
- Histamine
Utilisée comme traitement d'entretien chez des malades en première rémission d'une leucémie aiguë myéloblastique, l'histamine n'aurait que de maigres bénéfices au prix d'effets indésirables quasi constants : entre autres, bouffées de chaleur, migraines, réactions au site d'injection, fièvre, fatigue.
- Mifamurtide
Utilisé pour traiter des enfants et des jeunes adultes atteints d'ostéosarcome, le mifamurtide n'aurait pas d'efficacité démontrée mais serait associé à des effets indésirables parfois graves, tels que réactions allergiques et inflammatoires, surdité, neurotoxicité.
- Pazopanib
Utilisé pour traiter un cancer du rein à un stade avancé ou métastasé, le pazopanib n'aurait pas d'effet démontré en terme de durée de survie mais exposerait à des effets indésirables graves, notamment des thromboses artérielles, des infarctus du myocarde, des hémorragies et des insuffisances hépatiques mortelles.
- Temsirolimus
Utilisé pour traiter un lymphome des cellules du manteau en rechute ou réfractaire après plusieurs chimiothérapies, le temsirolimus n'allongerait pas la durée de survie globale mais exposerait, en revanche, à des effets indésirables graves notamment des hémorragies, des infections, des thrombocytopénies.
- Trabectédine
Utilisée pour traiter un cancer de l'ovaire à un stade avancé, la trabectédine permettrait d'augmenter la durée de survie des malades d'environ 2 mois mais les exposerait du même coup à des effets indésirables graves.
- Vinflunine
Utilisée pour traiter un cancer de la vessie à un stade avancé ou métastasé, la vinflunine n'augmenterait pas significativement la durée de vie des patients mais serait responsable de troubles hématologiques fréquents, souvent graves, parfois mortels, de troubles intestinaux sévères, de neuropathies et même de troubles cardiaques.
CARDIOLOGIE
- Dipyridamole
- Dobésilate de calcium
Le dobésilate de calcium n'aurait aucune efficacité clinique tangible mais exposerait à des neutropénies et des agranulocytoses.
- Ivabradine
Utilisée pour traiter l'angine de poitrine, l'ivabradine n'apporte pas de progrès tangible mais expose à des bradycardies, des troubles oculaires et des interactions médicamenteuses.
- Nicorandil
Utilisé pour traiter l'angine de poitrine, le nicorandil aurait une faible efficacité mais déclencherait des ulcérations chroniques douloureuses du tube digestif, de la cornée et du vagin.
- Olmésartan
Chez des patients diabétiques de type 2, l'olmésartan semble exposer à un excès de mortalité cardiovasculaire.
- Trimétazidine
La trimétazidine aurait, selon une enquête de pharmacovigilance, de nombreux effets indésirables, notamment urticaires et oedèmes de Quincke, malaises, céphalées, hypotensions artérielles, tachycardies, hépatites cytolytiques, insomnies ou hypersomnies.
CONTRACEPTION
- Drospirénone
Ce produit exposerait les femmes à un risque de thromboses veineuses plus élevé que les autres progestatifs, sans gain d'efficacité.
DERMATOLOGIE
- Kétoprofène
Les gels à base de kétoprofène exposent à des photosensibilisations graves à type d'eczéma et d'éruptions bulleuses alors qu'il existe d'autres médicaments ayant une balance bénéfices-risques plus favorable.
- Tacrolimus et pimécrolimus
Plusieurs cas de cancers et d'infections, parfois mortels, ont été rapportés aux États-Unis chez des enfants atteints d'eczéma atopique et traités par tacrolimus ou pimécrolimus dermiques, deux immunodépresseurs.
DIABÉTOLOGIE - ENDOCRINOLOGIE
- Glitazones
Concernant la rosiglitazone, la Commission d'autorisation de mise sur le marché (AMM) européenne a recommandé la suspension de l'AMM en septembre 2010 pour cause de balance bénéfices-risques défavorable. La pioglitazone, autre glitazone, présente un profil d'effets indésirables proche de la rosiglitazone avec des risques d'infarctus du myocarde, d'hématuries et une augmentation de la fréquence des cancers de la vessie.
- Sartan
- Sibutramine
Utilisé chez les patients obèses, cet anorexigène provoquerait de sérieuses complications cardiovasculaires.
DOULEURS - SOINS PALLIATIFS
- Capsaïcine
Utilisée chez des patients atteints de douleurs neuropathiques liées à un zona ou au VIH, la capsaïcine administrée en patch cutané n'aurait pas d'efficacité clinique tangible mais exposerait à des irritations locales importantes et peut-être même à des lésions neurologiques à long terme.
- Nimésulide
Prescrit dans le traitement de l'arthrose et contre les règles douloureuses, le nimésulide provoquerait des hépatites sévères pouvant aller jusqu'à nécessiter une greffe. Il a déjà été banni dans plusieurs pays européens tels que l'Espagne, la Finlande ou l'Irlande, mais il continue d'être prescrit en France alors même que des alternatives thérapeutiques existent.
GÉRIATRIE
- Rivastigmine
Utilisés pour traiter la maladie d'Alzheimer, les dispositifs transdermiques à base de rivastigmine exposeraient certains patients à des surdoses parfois mortelles alors que leur efficacité demeure limitée et fugace.
GYNÉCOLOGIE
- Tibolone
Prescrite pour le traitement symptomatique de la ménopause, la tibolone exposerait à une augmentation du risque de cancer du sein et pourrait également augmenter le risque d'accident vasculaire cérébral.
MALADIES INFECTIEUSES
- Tigécycline
Cet antibiotique semble exposer à une surmortalité.
NEUROLOGIE - PSYCHIATRIE
- Duloxétine
Prescrite pour prévenir ou traiter les épisodes dépressifs, la duloxétine a une efficacité incertaine alors qu'elle expose à des effets indésirables tels qu'hypertension artérielle et atteintes hépatiques.
- Méprobamate
Ce psychotrope exposerait à de nombreux effets indésirables graves ainsi qu'à des intoxications parfois mortelles en raison du risque de défaillance cardiocirculatoire alors que son efficacité n'est pas démontrée.
- Olanzapine
Ce neuroleptique, utilisé pour traiter des malades atteints de schizophrénie, expose à de nombreux effets indésirables et à un risque de surdose avec coma dans les heures qui suivent l'injection.
PNEUMOLOGIE
- Omalizumab
Utilisé en cas d'asthme persistant sévère, l'omalizumab aurait de nombreux effets indésirables parfois graves - infections, réactions d'hypersensibilité, atteintes cardiaques, thrombopénies sévères - pour une efficacité au mieux très modérée.
RHUMATOLOGIE
- Etoricoxib
Prescrit pour soulager les douleurs arthrosiques, l'étoricoxib aurait une balance bénéfices/risques nettement défavorable, comme les autres coxibs, en raison notamment d'un surcroît d'accidents cardiovasculaires mortels.
URGENCES
- Prométhazine injectable
Utilisée en cas de manifestations allergiques, l'injection intraveineuse de cet antihistaminique exposerait à des thromboses, des atteintes nerveuses, des nécroses tissulaires et des gangrènes, aboutissant parfois à des amputations alors que son efficacité est au mieux modérée.
Le Point.fr - Publié le 27/01/2011 à 20:03 - Modifié le 28/01/2011 à 14:41
LISTE - Trente-deux médicaments à éviter
Le Point.fr publie la liste 2010 des médicaments déconseillés par Prescrire, la revue indépendante qui a révélé le scandale du Mediator.
Par CHLOÉ DURAND-PARENTI
La revue médicale Prescrire, désormais célèbre pour sa contribution précieuse à la révélation du scandale du Mediator, publie ce mois-ci un document censé permettre aux médecins de faire le tri dans la jungle des médicaments disponibles. Dans chaque spécialité, Prescrire pointe des substances à écarter. Tour d'horizon de ces produits dont la balance bénéfices/risques laisse, selon la revue, sérieusement à désirer.
CANCÉROLOGIE
- Bévacizumab
Utilisé pour traiter un cancer du sein métastasé, le bévacizumab n'apporterait aucun gain tangible en termes de survie mais générerait de nombreux effets indésirables, notamment des hémorragies, des neutropénies fébriles, des abcès et des fistules.
- Catumaxomab
Utilisé pour traiter une ascite maligne devenue résistante aux chimiothérapies, l'efficacité du catumaxomab n'est pas démontrée alors que le produit génère des effets indésirables parfois graves conduisant à un surcroît d'hospitalisations : douleurs abdominales, lymphopénies, fièvre.
- Cétuximab
Utilisé pour traiter un cancer colorectal métastasé, le cétuximab n'améliorerait pas la durée de survie globale des patients mais provoquerait des atteintes cutanées, des diarrhées, des infections, des troubles hydroélectrolytiques.
- Histamine
Utilisée comme traitement d'entretien chez des malades en première rémission d'une leucémie aiguë myéloblastique, l'histamine n'aurait que de maigres bénéfices au prix d'effets indésirables quasi constants : entre autres, bouffées de chaleur, migraines, réactions au site d'injection, fièvre, fatigue.
- Mifamurtide
Utilisé pour traiter des enfants et des jeunes adultes atteints d'ostéosarcome, le mifamurtide n'aurait pas d'efficacité démontrée mais serait associé à des effets indésirables parfois graves, tels que réactions allergiques et inflammatoires, surdité, neurotoxicité.
- Pazopanib
Utilisé pour traiter un cancer du rein à un stade avancé ou métastasé, le pazopanib n'aurait pas d'effet démontré en terme de durée de survie mais exposerait à des effets indésirables graves, notamment des thromboses artérielles, des infarctus du myocarde, des hémorragies et des insuffisances hépatiques mortelles.
- Temsirolimus
Utilisé pour traiter un lymphome des cellules du manteau en rechute ou réfractaire après plusieurs chimiothérapies, le temsirolimus n'allongerait pas la durée de survie globale mais exposerait, en revanche, à des effets indésirables graves notamment des hémorragies, des infections, des thrombocytopénies.
- Trabectédine
Utilisée pour traiter un cancer de l'ovaire à un stade avancé, la trabectédine permettrait d'augmenter la durée de survie des malades d'environ 2 mois mais les exposerait du même coup à des effets indésirables graves.
- Vinflunine
Utilisée pour traiter un cancer de la vessie à un stade avancé ou métastasé, la vinflunine n'augmenterait pas significativement la durée de vie des patients mais serait responsable de troubles hématologiques fréquents, souvent graves, parfois mortels, de troubles intestinaux sévères, de neuropathies et même de troubles cardiaques.
CARDIOLOGIE
- Dipyridamole
- Dobésilate de calcium
Le dobésilate de calcium n'aurait aucune efficacité clinique tangible mais exposerait à des neutropénies et des agranulocytoses.
- Ivabradine
Utilisée pour traiter l'angine de poitrine, l'ivabradine n'apporte pas de progrès tangible mais expose à des bradycardies, des troubles oculaires et des interactions médicamenteuses.
- Nicorandil
Utilisé pour traiter l'angine de poitrine, le nicorandil aurait une faible efficacité mais déclencherait des ulcérations chroniques douloureuses du tube digestif, de la cornée et du vagin.
- Olmésartan
Chez des patients diabétiques de type 2, l'olmésartan semble exposer à un excès de mortalité cardiovasculaire.
- Trimétazidine
La trimétazidine aurait, selon une enquête de pharmacovigilance, de nombreux effets indésirables, notamment urticaires et oedèmes de Quincke, malaises, céphalées, hypotensions artérielles, tachycardies, hépatites cytolytiques, insomnies ou hypersomnies.
CONTRACEPTION
- Drospirénone
Ce produit exposerait les femmes à un risque de thromboses veineuses plus élevé que les autres progestatifs, sans gain d'efficacité.
DERMATOLOGIE
- Kétoprofène
Les gels à base de kétoprofène exposent à des photosensibilisations graves à type d'eczéma et d'éruptions bulleuses alors qu'il existe d'autres médicaments ayant une balance bénéfices-risques plus favorable.
- Tacrolimus et pimécrolimus
Plusieurs cas de cancers et d'infections, parfois mortels, ont été rapportés aux États-Unis chez des enfants atteints d'eczéma atopique et traités par tacrolimus ou pimécrolimus dermiques, deux immunodépresseurs.
DIABÉTOLOGIE - ENDOCRINOLOGIE
- Glitazones
Concernant la rosiglitazone, la Commission d'autorisation de mise sur le marché (AMM) européenne a recommandé la suspension de l'AMM en septembre 2010 pour cause de balance bénéfices-risques défavorable. La pioglitazone, autre glitazone, présente un profil d'effets indésirables proche de la rosiglitazone avec des risques d'infarctus du myocarde, d'hématuries et une augmentation de la fréquence des cancers de la vessie.
- Sartan
- Sibutramine
Utilisé chez les patients obèses, cet anorexigène provoquerait de sérieuses complications cardiovasculaires.
DOULEURS - SOINS PALLIATIFS
- Capsaïcine
Utilisée chez des patients atteints de douleurs neuropathiques liées à un zona ou au VIH, la capsaïcine administrée en patch cutané n'aurait pas d'efficacité clinique tangible mais exposerait à des irritations locales importantes et peut-être même à des lésions neurologiques à long terme.
- Nimésulide
Prescrit dans le traitement de l'arthrose et contre les règles douloureuses, le nimésulide provoquerait des hépatites sévères pouvant aller jusqu'à nécessiter une greffe. Il a déjà été banni dans plusieurs pays européens tels que l'Espagne, la Finlande ou l'Irlande, mais il continue d'être prescrit en France alors même que des alternatives thérapeutiques existent.
GÉRIATRIE
- Rivastigmine
Utilisés pour traiter la maladie d'Alzheimer, les dispositifs transdermiques à base de rivastigmine exposeraient certains patients à des surdoses parfois mortelles alors que leur efficacité demeure limitée et fugace.
GYNÉCOLOGIE
- Tibolone
Prescrite pour le traitement symptomatique de la ménopause, la tibolone exposerait à une augmentation du risque de cancer du sein et pourrait également augmenter le risque d'accident vasculaire cérébral.
MALADIES INFECTIEUSES
- Tigécycline
Cet antibiotique semble exposer à une surmortalité.
NEUROLOGIE - PSYCHIATRIE
- Duloxétine
Prescrite pour prévenir ou traiter les épisodes dépressifs, la duloxétine a une efficacité incertaine alors qu'elle expose à des effets indésirables tels qu'hypertension artérielle et atteintes hépatiques.
- Méprobamate
Ce psychotrope exposerait à de nombreux effets indésirables graves ainsi qu'à des intoxications parfois mortelles en raison du risque de défaillance cardiocirculatoire alors que son efficacité n'est pas démontrée.
- Olanzapine
Ce neuroleptique, utilisé pour traiter des malades atteints de schizophrénie, expose à de nombreux effets indésirables et à un risque de surdose avec coma dans les heures qui suivent l'injection.
PNEUMOLOGIE
- Omalizumab
Utilisé en cas d'asthme persistant sévère, l'omalizumab aurait de nombreux effets indésirables parfois graves - infections, réactions d'hypersensibilité, atteintes cardiaques, thrombopénies sévères - pour une efficacité au mieux très modérée.
RHUMATOLOGIE
- Etoricoxib
Prescrit pour soulager les douleurs arthrosiques, l'étoricoxib aurait une balance bénéfices/risques nettement défavorable, comme les autres coxibs, en raison notamment d'un surcroît d'accidents cardiovasculaires mortels.
URGENCES
- Prométhazine injectable
Utilisée en cas de manifestations allergiques, l'injection intraveineuse de cet antihistaminique exposerait à des thromboses, des atteintes nerveuses, des nécroses tissulaires et des gangrènes, aboutissant parfois à des amputations alors que son efficacité est au mieux modérée.
Esculape- Panacée
- Nombre de messages : 5488
Localisation : oran
Date d'inscription : 14/09/2010
Re: LISTE - Trente-deux médicaments à éviter
7/01/2011 à 19:32
Progrès en berne, la palme d'or du médicament sans lauréat
Selon Gilles Mignot de la revue "Prescrire", un médicament sur cinq n'aurait jamais dû être mis sur le marché © Jaubert / Sipa
CHLOÉ DURAND-PARENTI
"L'innovation thérapeutique est en panne", lance Bruno Toussaint, rédacteur en chef de la revue Prescrire, devant un parterre de médecins, de pharmaciens et de journalistes réunis pour la grand-messe annuelle de la revue médicale. Pas un spécialiste dans l'assistance pour le contredire. En 2010, comme les deux années précédentes, l'unique organe d'information indépendant du secteur n'a trouvé aucun nouveau médicament auquel décerner sa "pilule d'or", distinction suprême destinée à récompenser les produits qui constituent un progrès thérapeutique décisif dans un domaine où malades et praticiens étaient totalement démunis.
Une molécule, l'imatinib, commercialisée sous le nom de Glivec par le laboratoire Novartis Pharma, a toutefois été inscrite au tableau d'honneur de Prescrire comme constituant un progrès net dans le traitement des tumeurs stromales digestives inopérables ou métastasées. Également cités au palmarès, bien que représentant un progrès modeste, l'azacitidine (Vidaza du laboratoire Celgene) et un vaccin contre l'encéphalite japonaise (Ixiaro de Novartis Vaccins) ont également été récompensés.
Régression thérapeutique
Une bien maigre moisson qui confirme une tendance observée par Prescrire depuis une dizaine d'années. Entre 1981 et 1990, six médicaments s'étaient vu décerner la fameuse pilule d'or signant une avancée thérapeutique majeure. Entre 1991 et 2000, trois lauréats avaient pu être dénichés et, depuis lors, seuls deux produits ont été jugés dignes de recevoir la palme. Deux en dix ans. Un constat qui n'est, au fond, pas sans rapport avec les dysfonctionnements mis en lumière par le scandale du Mediator.
En effet, à l'heure actuelle, les nouvelles molécules mises sur le marché n'ont pas à faire la preuve qu'elles apportent quelque chose de plus que les produits déjà commercialisés pour la même indication alors même qu'elles peuvent présenter de nombreux effets indésirables. "On leur demande juste de faire mieux qu'un placebo", indique Bruno Toussaint. Or, par la suite, retirer une AMM (autorisation de mise sur le marché) s'avère extrêmement compliqué. "Notamment, en raison du risque bien réel de recours juridique des laboratoires", souligne Irène Frachon, praticienne hospitalière, pneumologue, à l'origine de la révélation du scandale du Mediator.
"Un médicament sur cinq n'aurait jamais dû obtenir l'AMM, estime Gilles Mignot, membre de la rédaction de Prescrire. "Et pourtant, ces produits se vendent très bien", note Bruno Toussaint. L'idée reçue selon laquelle les nouveaux médicaments sont forcément meilleurs que les anciens suffit à alimenter les profits de l'industrie pharmaceutique. "Certains relèvent pourtant de la régression thérapeutique", assène Bruno Toussaint. Ainsi, le laxisme - loin d'être uniquement français - dans la délivrance des AMM, en plus d'exposer les malades à des effets indésirables pour un bénéfice parfois quasi nul, freinerait le progrès médical au lieu de susciter une nécessaire émulation entre firmes.
Progrès en berne, la palme d'or du médicament sans lauréat
Selon Gilles Mignot de la revue "Prescrire", un médicament sur cinq n'aurait jamais dû être mis sur le marché © Jaubert / Sipa
CHLOÉ DURAND-PARENTI
"L'innovation thérapeutique est en panne", lance Bruno Toussaint, rédacteur en chef de la revue Prescrire, devant un parterre de médecins, de pharmaciens et de journalistes réunis pour la grand-messe annuelle de la revue médicale. Pas un spécialiste dans l'assistance pour le contredire. En 2010, comme les deux années précédentes, l'unique organe d'information indépendant du secteur n'a trouvé aucun nouveau médicament auquel décerner sa "pilule d'or", distinction suprême destinée à récompenser les produits qui constituent un progrès thérapeutique décisif dans un domaine où malades et praticiens étaient totalement démunis.
Une molécule, l'imatinib, commercialisée sous le nom de Glivec par le laboratoire Novartis Pharma, a toutefois été inscrite au tableau d'honneur de Prescrire comme constituant un progrès net dans le traitement des tumeurs stromales digestives inopérables ou métastasées. Également cités au palmarès, bien que représentant un progrès modeste, l'azacitidine (Vidaza du laboratoire Celgene) et un vaccin contre l'encéphalite japonaise (Ixiaro de Novartis Vaccins) ont également été récompensés.
Régression thérapeutique
Une bien maigre moisson qui confirme une tendance observée par Prescrire depuis une dizaine d'années. Entre 1981 et 1990, six médicaments s'étaient vu décerner la fameuse pilule d'or signant une avancée thérapeutique majeure. Entre 1991 et 2000, trois lauréats avaient pu être dénichés et, depuis lors, seuls deux produits ont été jugés dignes de recevoir la palme. Deux en dix ans. Un constat qui n'est, au fond, pas sans rapport avec les dysfonctionnements mis en lumière par le scandale du Mediator.
En effet, à l'heure actuelle, les nouvelles molécules mises sur le marché n'ont pas à faire la preuve qu'elles apportent quelque chose de plus que les produits déjà commercialisés pour la même indication alors même qu'elles peuvent présenter de nombreux effets indésirables. "On leur demande juste de faire mieux qu'un placebo", indique Bruno Toussaint. Or, par la suite, retirer une AMM (autorisation de mise sur le marché) s'avère extrêmement compliqué. "Notamment, en raison du risque bien réel de recours juridique des laboratoires", souligne Irène Frachon, praticienne hospitalière, pneumologue, à l'origine de la révélation du scandale du Mediator.
"Un médicament sur cinq n'aurait jamais dû obtenir l'AMM, estime Gilles Mignot, membre de la rédaction de Prescrire. "Et pourtant, ces produits se vendent très bien", note Bruno Toussaint. L'idée reçue selon laquelle les nouveaux médicaments sont forcément meilleurs que les anciens suffit à alimenter les profits de l'industrie pharmaceutique. "Certains relèvent pourtant de la régression thérapeutique", assène Bruno Toussaint. Ainsi, le laxisme - loin d'être uniquement français - dans la délivrance des AMM, en plus d'exposer les malades à des effets indésirables pour un bénéfice parfois quasi nul, freinerait le progrès médical au lieu de susciter une nécessaire émulation entre firmes.
Esculape- Panacée
- Nombre de messages : 5488
Localisation : oran
Date d'inscription : 14/09/2010
Re: LISTE - Trente-deux médicaments à éviter
Eclaire nous un peu sur le scandale du Mediator .
A quoi sa sert de faibriquer un médicament et après le retiré du marché ? ou meme a quoi sa sert de fabriquer un médicament et dire voilà la liste des médicaments a éviter ?
Ce sont les patients qui doivent éviter ces médicaments ou c'est aux médecins de ne les préscrire pas a ses patients ?
A quoi sa sert de faibriquer un médicament et après le retiré du marché ? ou meme a quoi sa sert de fabriquer un médicament et dire voilà la liste des médicaments a éviter ?
Ce sont les patients qui doivent éviter ces médicaments ou c'est aux médecins de ne les préscrire pas a ses patients ?
Thiziri- Panacée
- Nombre de messages : 3354
Localisation : inconnu
Date d'inscription : 04/10/2009
Re: LISTE - Trente-deux médicaments à éviter
C'est une affaire de gros sous.Il y a eu mensonges et désinformation sur le médiator.
Esculape- Panacée
- Nombre de messages : 5488
Localisation : oran
Date d'inscription : 14/09/2010
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