Connexion
Derniers sujets
Statistiques
Nous avons 2796 membres enregistrésL'utilisateur enregistré le plus récent est Francois
Nos membres ont posté un total de 62022 messages dans 3436 sujets
Qui est en ligne ?
Il y a en tout 190 utilisateurs en ligne :: 0 Enregistré, 0 Invisible et 190 Invités :: 1 Moteur de rechercheAucun
Le record du nombre d'utilisateurs en ligne est de 583 le Sam 25 Juil 2015 - 13:54
Le Mouloud(mawlid ennabaoui)
+2
Thiziri
Esculape
6 participants
Page 1 sur 2 • 1, 2
Le Mouloud(mawlid ennabaoui)
Accueil > Actualité > Société
Société
Victor Hugo chante le prophète de l’Islam
Certains l’appellent Mahomet. Mais son nom est Muhammad. Fondateur d’un culte monothéiste. Souverain magnanime et juste. Son souvenir est vivant dans toutes les mosquées, dans les coeurs des musulmans.
Les biographes du prophète de l’Islam ne se comptent plus. Sa vie séduit ceux qui l’étudient. L’anniversaire de sa naissance, le Mawlid Nabawi, est célébré en ce 14 fevrier. Certains musulmans résistent encore à cette tradition tentante. Il est vrai que le prophète n’a pas fêté son anniversaire. Mais l’occasion est bien trop belle pour évoquer celui que Georges Bernard Shaw a reconnu : l’Homme le plus grand de tous les temps !Une fois n’est pas coutume, pour ce Mawlid Nabawi, la parole est à VICTOR HUGO, dans un hommage à celui qu’il nomme Mahomet.
L’AN NEUF DE L’HEGIRE
Comme s’il pressentait que son heure était proche,
Grave, il ne faisait plus à personne une reproche ;
Il marchait en rendant aux passants leur salut ;
On le voyait vieillir chaque jour, quoiqu’il eût
A peine vingt poils blancs à sa barbe encore noire ;
Il s'arrêtait parfois pour voir les chameaux boire,
Se souvenant du temps qu’il était chamelier.
Il semblait avoir vu l’Eden, l’âge de d’amour,
Les temps antérieurs, l’ère immémoriale.
Il avait le front haut, la joue impériale,
Le sourcil chauve, l’œil profond et diligent,
Le cou pareil au col d’une amphore d’argent,
L’air d’un Noé qui sait le secret du déluge.
Si des hommes venaient le consulter, ce juge
Laissait l’un affirmer, l’autre rire et nier,
Ecoutait en silence et parlait le dernier.
Sa bouche était toujours en train d’une prière ;
Il mangeait peu, serrant sur son ventre une pierre ;
Il s’occupait de lui-même à traire ses brebis ;
Il s’asseyait à terre et cousait ses habits.
Il jeûnait plus longtemps qu’autrui les jours de jeûne,
Quoiqu’il perdît sa force et qu’il ne fût plus jeune.
A soixante-trois ans une fièvre le prit.
Il relut le Coran de sa main même écrit,
Puis il remit au fils de Séid la bannière,
En lui disant : ' Je touche à mon aube dernière.
Il n’est pas d’autre Dieu que Dieu. Combats pour lui. '
Et son œil, voilé d’ombre, avait ce morne ennui
D’un vieux aigle forcé d’abandonner son aire.
Il vint à la mosquée à son heure ordinaire,
Appuyé sur Ali le peuple le suivant ;
Et l’étendard sacré se déployait au vent.
Là, pâle, il s’écria, se tournant vers la foule ;
' Peuple, le jour s’éteint, l’homme passe et s’écroule ;
La poussière et la nuit, c’est nous. Dieu seul est grand.
Peuple je suis l’aveugle et suis l’ignorant.
Sans Dieu je serais vil plus que la bête immonde. '
Un cheikh lui dit : ' o chef des vrais croyants ! le monde,
Sitôt qu’il t’entendit, en ta parole crut ;
Le jour où tu naquit une étoile apparut,
Et trois tours du palais de Chosroès tombèrent. '
Lui, reprit : ' Sur ma mort les Anges délibèrent ;
L’heure arrive. Ecoutez. Si j’ai de l’un de vous
Mal parlé, qu’il se lève, ô peuple, et devant tous
Qu’il m’insulte et m’outrage avant que je m’échappe ;
Si j’ai frappé quelqu’un, que celui-là me frappe. '
Et, tranquille, il tendit aux passants son bâton.
Une vieille, tondant la laine d’un mouton,
Assise sur un seuil, lui cria : ' Dieu t’assiste ! '
Il semblait regarder quelque vision triste,
Et songeait ; tout à coup, pensif, il dit : ' voilà,
Vous tous, je suis un mot dans la bouche d’Allah ;
Je suis cendre comme homme et feu comme prophète.
J’ai complété d’Issa la lumière imparfaite.
Je suis la force, enfants ; Jésus fut la douceur.
Le soleil a toujours l’aube pour précurseur.
Jésus m’a précédé, mais il n’est pas la Cause.
Il est né d’une Vierge aspirant une rose.
Moi, comme être vivant, retenez bien ceci,
Je ne suis qu’un limon par les vices noirci ;
J’ai de tous les péchés subi l’approche étrange ;
Ma chair a plus d’affront qu’un chemin n’a de fange,
Et mon corps par le mal est tout déshonoré ;
O vous tous, je serais bien vite dévoré
Si dans l’obscurité du cercueil solitaire
Chaque faute engendre un ver de terre.
Fils, le damné renaît au fond du froid caveau
Pour être par les vers dévoré de nouveau ;
Toujours sa chair revit, jusqu’à ce que la peine,
Finie ouvre à son vol l’immensité sereine.
Fils, je suis le champ vil des sublimes combats,
Tantôt l’homme d’en haut, tantôt l’homme d’en bas,
Et le mal dans ma bouche avec le bien alterne
Comme dans le désert le sable et la citerne ;
Ce qui n’empêche pas que je n’aie, ô croyants !
Tenu tête dans l’ombre au x Anges effrayants
Qui voudraient replonger l’homme dans les ténèbres ;
J’ai parfois dans mes poings tordu leurs bras funèbres ;
Souvent, comme Jacob, j’ai la nuit, pas à pas,
Lutté contre quelqu’un que je ne voyais pas ;
Mais les hommes surtout on fait saigner ma vie ;
Ils ont jeté sur moi leur haine et leur envie,
Et, comme je sentais en moi la vérité,
Je les ai combattus, mais sans être irrité,
Et, pendant le combat je criais : ' laissez faire !
Je suis le seul, nu, sanglant, blessé ; je le préfère.
Qu’ils frappent sur moi tous ! Que tout leur soit permis !
Quand même, se ruant sur moi, mes ennemis
Auraient, pour m’attaquer dans cette voie étroite,
Le soleil à leur gauche et la lune à leur droite,
Ils ne me feraient point reculer ! ' C’est ainsi
Qu’après avoir lutté quarante ans, me voici
Arrivé sur le bord de la tombe profonde,
Et j’ai devant moi Allah, derrière moi le monde.
Quant à vous qui m’avez dans l’épreuve suivi,
Comme les grecs Hermès et les hébreux Lévi,
Vous avez bien souffert, mais vous verrez l’aurore.
Après la froide nuit, vous verrez l’aube éclore ;
Peuple, n’en doutez pas ; celui qui prodigua
Les lions aux ravins du Jebbel-Kronnega,
Les perles à la mer et les astres à l’ombre,
Peut bien donner un peu de joie à l’homme sombre. '
Il ajouta ; ' Croyez, veillez ; courbez le front.
Ceux qui ne sont ni bons ni mauvais resteront
Sur le mur qui sépare Eden d’avec l’abîme,
Etant trop noirs pour Dieu, mais trop blancs pour le crime ;
Presque personne n’est assez pur de péchés
Pour ne pas mériter un châtiment ; tâchez,
En priant, que vos corps touchent partout la terre ;
L’enfer ne brûlera dans son fatal mystère
Que ce qui n’aura point touché la cendre, et Dieu
A qui baise la terre obscure, ouvre un ciel bleu ;
Soyez hospitaliers ; soyez saints ; soyez justes ;
Là-haut sont les fruits purs dans les arbres augustes,
Les chevaux sellés d’or, et, pour fuir aux sept dieux,
Les chars vivants ayant des foudres pour essieux ;
Chaque houri, sereine, incorruptible, heureuse,
Habite un pavillon fait d’une perle creuse ;
Le Gehennam attend les réprouvés ; malheur !
Ils auront des souliers de feu dont la chaleur
Fera bouillir leur tête ainsi qu’une chaudière.
La face des élus sera charmante et fière. '
Il s’arrêta donnant audience à l’espoir.
Puis poursuivant sa marche à pas lents, il reprit :
' O vivants ! Je répète à tous que voici l’heure
Où je vais me cacher dans une autre demeure ;
Donc, hâtez-vous. Il faut, le moment est venu,
Que je sois dénoncé par ceux qui m’ont connu,
Et que, si j’ai des torts, on me crache aux visages. '
La foule s’écartait muette à son passage.
Il se lava la barbe au puits d’Aboufléia.
Un homme réclama trois drachmes, qu’il paya,
Disant : ' Mieux vaut payer ici que dans la tombe. '
L’œil du peuple était doux comme un œil de colombe
En le regardant cet homme auguste, son appui ;
Tous pleuraient ; quand, plus tard, il fut rentré chez lui,
Beaucoup restèrent là sans fermer la paupière,
Et passèrent la nuit couchés sur une pierre
Le lendemain matin, voyant l’aube arriver ;
' Aboubékre, dit-il, je ne puis me lever,
Tu vas prendre le livre et faire la prière. '
Et sa femme Aïscha se tenait en arrière ;
Il écoutait pendant qu’Aboubékre lisait,
Et souvent à voix basse achevait le verset ;
Et l’on pleurait pendant qu’il priait de la sorte.
Et l’Ange de la mort vers le soir à la porte
Apparut, demandant qu’on lui permît d’entrer.
' Qu’il entre. ' On vit alors son regard s’éclairer
De la même clarté qu’au jour de sa naissance ;
Et l’Ange lui dit : ' Dieu désire ta présence.
- Bien ', dit-il. Un frisson sur les tempes courut,
Un souffle ouvrit sa lèvre, et Mahomet mourut.
Victor Hugo, le 15 janvier 1858.
Société
Victor Hugo chante le prophète de l’Islam
Certains l’appellent Mahomet. Mais son nom est Muhammad. Fondateur d’un culte monothéiste. Souverain magnanime et juste. Son souvenir est vivant dans toutes les mosquées, dans les coeurs des musulmans.
Les biographes du prophète de l’Islam ne se comptent plus. Sa vie séduit ceux qui l’étudient. L’anniversaire de sa naissance, le Mawlid Nabawi, est célébré en ce 14 fevrier. Certains musulmans résistent encore à cette tradition tentante. Il est vrai que le prophète n’a pas fêté son anniversaire. Mais l’occasion est bien trop belle pour évoquer celui que Georges Bernard Shaw a reconnu : l’Homme le plus grand de tous les temps !Une fois n’est pas coutume, pour ce Mawlid Nabawi, la parole est à VICTOR HUGO, dans un hommage à celui qu’il nomme Mahomet.
L’AN NEUF DE L’HEGIRE
Comme s’il pressentait que son heure était proche,
Grave, il ne faisait plus à personne une reproche ;
Il marchait en rendant aux passants leur salut ;
On le voyait vieillir chaque jour, quoiqu’il eût
A peine vingt poils blancs à sa barbe encore noire ;
Il s'arrêtait parfois pour voir les chameaux boire,
Se souvenant du temps qu’il était chamelier.
Il semblait avoir vu l’Eden, l’âge de d’amour,
Les temps antérieurs, l’ère immémoriale.
Il avait le front haut, la joue impériale,
Le sourcil chauve, l’œil profond et diligent,
Le cou pareil au col d’une amphore d’argent,
L’air d’un Noé qui sait le secret du déluge.
Si des hommes venaient le consulter, ce juge
Laissait l’un affirmer, l’autre rire et nier,
Ecoutait en silence et parlait le dernier.
Sa bouche était toujours en train d’une prière ;
Il mangeait peu, serrant sur son ventre une pierre ;
Il s’occupait de lui-même à traire ses brebis ;
Il s’asseyait à terre et cousait ses habits.
Il jeûnait plus longtemps qu’autrui les jours de jeûne,
Quoiqu’il perdît sa force et qu’il ne fût plus jeune.
A soixante-trois ans une fièvre le prit.
Il relut le Coran de sa main même écrit,
Puis il remit au fils de Séid la bannière,
En lui disant : ' Je touche à mon aube dernière.
Il n’est pas d’autre Dieu que Dieu. Combats pour lui. '
Et son œil, voilé d’ombre, avait ce morne ennui
D’un vieux aigle forcé d’abandonner son aire.
Il vint à la mosquée à son heure ordinaire,
Appuyé sur Ali le peuple le suivant ;
Et l’étendard sacré se déployait au vent.
Là, pâle, il s’écria, se tournant vers la foule ;
' Peuple, le jour s’éteint, l’homme passe et s’écroule ;
La poussière et la nuit, c’est nous. Dieu seul est grand.
Peuple je suis l’aveugle et suis l’ignorant.
Sans Dieu je serais vil plus que la bête immonde. '
Un cheikh lui dit : ' o chef des vrais croyants ! le monde,
Sitôt qu’il t’entendit, en ta parole crut ;
Le jour où tu naquit une étoile apparut,
Et trois tours du palais de Chosroès tombèrent. '
Lui, reprit : ' Sur ma mort les Anges délibèrent ;
L’heure arrive. Ecoutez. Si j’ai de l’un de vous
Mal parlé, qu’il se lève, ô peuple, et devant tous
Qu’il m’insulte et m’outrage avant que je m’échappe ;
Si j’ai frappé quelqu’un, que celui-là me frappe. '
Et, tranquille, il tendit aux passants son bâton.
Une vieille, tondant la laine d’un mouton,
Assise sur un seuil, lui cria : ' Dieu t’assiste ! '
Il semblait regarder quelque vision triste,
Et songeait ; tout à coup, pensif, il dit : ' voilà,
Vous tous, je suis un mot dans la bouche d’Allah ;
Je suis cendre comme homme et feu comme prophète.
J’ai complété d’Issa la lumière imparfaite.
Je suis la force, enfants ; Jésus fut la douceur.
Le soleil a toujours l’aube pour précurseur.
Jésus m’a précédé, mais il n’est pas la Cause.
Il est né d’une Vierge aspirant une rose.
Moi, comme être vivant, retenez bien ceci,
Je ne suis qu’un limon par les vices noirci ;
J’ai de tous les péchés subi l’approche étrange ;
Ma chair a plus d’affront qu’un chemin n’a de fange,
Et mon corps par le mal est tout déshonoré ;
O vous tous, je serais bien vite dévoré
Si dans l’obscurité du cercueil solitaire
Chaque faute engendre un ver de terre.
Fils, le damné renaît au fond du froid caveau
Pour être par les vers dévoré de nouveau ;
Toujours sa chair revit, jusqu’à ce que la peine,
Finie ouvre à son vol l’immensité sereine.
Fils, je suis le champ vil des sublimes combats,
Tantôt l’homme d’en haut, tantôt l’homme d’en bas,
Et le mal dans ma bouche avec le bien alterne
Comme dans le désert le sable et la citerne ;
Ce qui n’empêche pas que je n’aie, ô croyants !
Tenu tête dans l’ombre au x Anges effrayants
Qui voudraient replonger l’homme dans les ténèbres ;
J’ai parfois dans mes poings tordu leurs bras funèbres ;
Souvent, comme Jacob, j’ai la nuit, pas à pas,
Lutté contre quelqu’un que je ne voyais pas ;
Mais les hommes surtout on fait saigner ma vie ;
Ils ont jeté sur moi leur haine et leur envie,
Et, comme je sentais en moi la vérité,
Je les ai combattus, mais sans être irrité,
Et, pendant le combat je criais : ' laissez faire !
Je suis le seul, nu, sanglant, blessé ; je le préfère.
Qu’ils frappent sur moi tous ! Que tout leur soit permis !
Quand même, se ruant sur moi, mes ennemis
Auraient, pour m’attaquer dans cette voie étroite,
Le soleil à leur gauche et la lune à leur droite,
Ils ne me feraient point reculer ! ' C’est ainsi
Qu’après avoir lutté quarante ans, me voici
Arrivé sur le bord de la tombe profonde,
Et j’ai devant moi Allah, derrière moi le monde.
Quant à vous qui m’avez dans l’épreuve suivi,
Comme les grecs Hermès et les hébreux Lévi,
Vous avez bien souffert, mais vous verrez l’aurore.
Après la froide nuit, vous verrez l’aube éclore ;
Peuple, n’en doutez pas ; celui qui prodigua
Les lions aux ravins du Jebbel-Kronnega,
Les perles à la mer et les astres à l’ombre,
Peut bien donner un peu de joie à l’homme sombre. '
Il ajouta ; ' Croyez, veillez ; courbez le front.
Ceux qui ne sont ni bons ni mauvais resteront
Sur le mur qui sépare Eden d’avec l’abîme,
Etant trop noirs pour Dieu, mais trop blancs pour le crime ;
Presque personne n’est assez pur de péchés
Pour ne pas mériter un châtiment ; tâchez,
En priant, que vos corps touchent partout la terre ;
L’enfer ne brûlera dans son fatal mystère
Que ce qui n’aura point touché la cendre, et Dieu
A qui baise la terre obscure, ouvre un ciel bleu ;
Soyez hospitaliers ; soyez saints ; soyez justes ;
Là-haut sont les fruits purs dans les arbres augustes,
Les chevaux sellés d’or, et, pour fuir aux sept dieux,
Les chars vivants ayant des foudres pour essieux ;
Chaque houri, sereine, incorruptible, heureuse,
Habite un pavillon fait d’une perle creuse ;
Le Gehennam attend les réprouvés ; malheur !
Ils auront des souliers de feu dont la chaleur
Fera bouillir leur tête ainsi qu’une chaudière.
La face des élus sera charmante et fière. '
Il s’arrêta donnant audience à l’espoir.
Puis poursuivant sa marche à pas lents, il reprit :
' O vivants ! Je répète à tous que voici l’heure
Où je vais me cacher dans une autre demeure ;
Donc, hâtez-vous. Il faut, le moment est venu,
Que je sois dénoncé par ceux qui m’ont connu,
Et que, si j’ai des torts, on me crache aux visages. '
La foule s’écartait muette à son passage.
Il se lava la barbe au puits d’Aboufléia.
Un homme réclama trois drachmes, qu’il paya,
Disant : ' Mieux vaut payer ici que dans la tombe. '
L’œil du peuple était doux comme un œil de colombe
En le regardant cet homme auguste, son appui ;
Tous pleuraient ; quand, plus tard, il fut rentré chez lui,
Beaucoup restèrent là sans fermer la paupière,
Et passèrent la nuit couchés sur une pierre
Le lendemain matin, voyant l’aube arriver ;
' Aboubékre, dit-il, je ne puis me lever,
Tu vas prendre le livre et faire la prière. '
Et sa femme Aïscha se tenait en arrière ;
Il écoutait pendant qu’Aboubékre lisait,
Et souvent à voix basse achevait le verset ;
Et l’on pleurait pendant qu’il priait de la sorte.
Et l’Ange de la mort vers le soir à la porte
Apparut, demandant qu’on lui permît d’entrer.
' Qu’il entre. ' On vit alors son regard s’éclairer
De la même clarté qu’au jour de sa naissance ;
Et l’Ange lui dit : ' Dieu désire ta présence.
- Bien ', dit-il. Un frisson sur les tempes courut,
Un souffle ouvrit sa lèvre, et Mahomet mourut.
Victor Hugo, le 15 janvier 1858.
Esculape- Panacée
- Nombre de messages : 5488
Localisation : oran
Date d'inscription : 14/09/2010
Re: Le Mouloud(mawlid ennabaoui)
J'ai déjà fait le sujet sur cela
tu n'as qu'à posté cela dans l'autre sujet
tu n'as qu'à posté cela dans l'autre sujet
Thiziri- Panacée
- Nombre de messages : 3354
Localisation : inconnu
Date d'inscription : 04/10/2009
Esculape- Panacée
- Nombre de messages : 5488
Localisation : oran
Date d'inscription : 14/09/2010
Re: Le Mouloud(mawlid ennabaoui)
Pas de répétition !!
Thiziri- Panacée
- Nombre de messages : 3354
Localisation : inconnu
Date d'inscription : 04/10/2009
Re: Le Mouloud(mawlid ennabaoui)
Thiziri a écrit:Pas de répétition !!
:
Esculape- Panacée
- Nombre de messages : 5488
Localisation : oran
Date d'inscription : 14/09/2010
Re: Le Mouloud(mawlid ennabaoui)
Tu as apprécié le poeme??
Esculape- Panacée
- Nombre de messages : 5488
Localisation : oran
Date d'inscription : 14/09/2010
Re: Le Mouloud(mawlid ennabaoui)
oui c'est beau
Thiziri- Panacée
- Nombre de messages : 3354
Localisation : inconnu
Date d'inscription : 04/10/2009
Re: Le Mouloud(mawlid ennabaoui)
Tu as lu ce poeme Katy???
Esculape- Panacée
- Nombre de messages : 5488
Localisation : oran
Date d'inscription : 14/09/2010
Re: Le Mouloud(mawlid ennabaoui)
oui,que c'est beau,je suis toute émue...Esculape a écrit:Tu as lu ce poeme Katy???
khadidja- Panacée
- Nombre de messages : 1583
Localisation : Oran
Date d'inscription : 26/12/2010
Re: Le Mouloud(mawlid ennabaoui)
Raviiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Esculape- Panacée
- Nombre de messages : 5488
Localisation : oran
Date d'inscription : 14/09/2010
Re: Le Mouloud(mawlid ennabaoui)
je suis ému par ce poème.
Louf- Panacée
- Nombre de messages : 2980
Localisation : Wahran
Date d'inscription : 14/04/2008
Re: Le Mouloud(mawlid ennabaoui)
il nous a fait vivre les derniers moments de la vie de notre cher prophète comme si on y était...c'est si profond
merci esculape pour le partage!!!
merci esculape pour le partage!!!
khadidja- Panacée
- Nombre de messages : 1583
Localisation : Oran
Date d'inscription : 26/12/2010
Re: Le Mouloud(mawlid ennabaoui)
Le poème relate la réalité,n'est ce pas?
Louf- Panacée
- Nombre de messages : 2980
Localisation : Wahran
Date d'inscription : 14/04/2008
Re: Le Mouloud(mawlid ennabaoui)
absolument!
khadidja- Panacée
- Nombre de messages : 1583
Localisation : Oran
Date d'inscription : 26/12/2010
Re: Le Mouloud(mawlid ennabaoui)
J'ai mis ton image sur mon profil facebook,çà ne te dérange pas j'espère?
Louf- Panacée
- Nombre de messages : 2980
Localisation : Wahran
Date d'inscription : 14/04/2008
Re: Le Mouloud(mawlid ennabaoui)
pas du tout
j'en suis ravie.
j'en suis ravie.
khadidja- Panacée
- Nombre de messages : 1583
Localisation : Oran
Date d'inscription : 26/12/2010
Re: Le Mouloud(mawlid ennabaoui)
et moi je suis honoré!
Louf- Panacée
- Nombre de messages : 2980
Localisation : Wahran
Date d'inscription : 14/04/2008
Re: Le Mouloud(mawlid ennabaoui)
Esculape a bien fait de nous poster le poème.En le lisant,c'est comme si je découvrait la vie humble que celui qui sera bientôt mon prophète a vécu.
Louf- Panacée
- Nombre de messages : 2980
Localisation : Wahran
Date d'inscription : 14/04/2008
Re: Le Mouloud(mawlid ennabaoui)
et plus tu découvres comment il a passé sa vie,plus tu seras émerveillé
khadidja- Panacée
- Nombre de messages : 1583
Localisation : Oran
Date d'inscription : 26/12/2010
Re: Le Mouloud(mawlid ennabaoui)
Je suis déjà convaincu jusqu'aux os et nul ne peut changer mon avis.Il est parfois mieux de vivre une expérience que de ne rien faire et de le regretter toute la vie.
Louf- Panacée
- Nombre de messages : 2980
Localisation : Wahran
Date d'inscription : 14/04/2008
Re: Le Mouloud(mawlid ennabaoui)
je suis vraiment contente pour toi louf
je te jure que ça sort droit du coeur
je pris dieu pour que tu seras raffermi dans l’Islam et que tu jouisses d’une bonne compréhension de la religion,
Que Dieu te guidera inchallah...
je te jure que ça sort droit du coeur
je pris dieu pour que tu seras raffermi dans l’Islam et que tu jouisses d’une bonne compréhension de la religion,
Que Dieu te guidera inchallah...
khadidja- Panacée
- Nombre de messages : 1583
Localisation : Oran
Date d'inscription : 26/12/2010
Re: Le Mouloud(mawlid ennabaoui)
Ajma3ine incha Allah...
sa7a mouloudkom ....
sa7a mouloudkom ....
aime chat- Panacée
- Nombre de messages : 2615
Age : 37
Localisation : Là
Date d'inscription : 29/01/2008
Re: Le Mouloud(mawlid ennabaoui)
saha mouloudkom...........
samar- Tonique
- Nombre de messages : 435
Localisation : .
Date d'inscription : 03/07/2009
Re: Le Mouloud(mawlid ennabaoui)
ça va Frangine???
Esculape- Panacée
- Nombre de messages : 5488
Localisation : oran
Date d'inscription : 14/09/2010
Re: Le Mouloud(mawlid ennabaoui)
salou 3ala kheir khal9i Allah saydina wa habibna Mohamed Allahoma ijma3na bihi fi eljana amine
khadidja- Panacée
- Nombre de messages : 1583
Localisation : Oran
Date d'inscription : 26/12/2010
Page 1 sur 2 • 1, 2
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Mar 12 Mar 2019 - 5:54 par DenCompany
» Kalimatt taj3alou mane la yossalli yossalli bi-idnillah
Lun 31 Déc 2018 - 15:09 par malik
» ADOO3A MOSTAJAB
Mer 26 Déc 2018 - 13:26 par malik
» Missions internationales de camps chantiers au TOGO
Mer 13 Juin 2018 - 8:27 par ong-msvd
» Recherche de volontaires pour missions humanitaires 2018
Mer 13 Juin 2018 - 8:26 par ong-msvd
» Vacance utile, missions humanitaires avec MSVD en été 2018
Mer 13 Juin 2018 - 8:26 par ong-msvd
» Vacance utile, missions humanitaires avec MSVD en été 2018
Mer 13 Juin 2018 - 8:25 par ong-msvd