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Les antalgiques
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Thiziri
Esculape
6 participants
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Les antalgiques
Les antalgiques
Les antalgiques ou analgésiques sont des médicaments destinés à réduire la douleur. Depuis quelques années, les médecins et les autorités ont pris conscience que la prise en charge de la douleur était primordiale pour améliorer le "confort" du malade et donc pour accélérer sa guérison. Afin d’établir des règles, l’OMS a donc classé les différentes substances en trois niveaux selon leur activité.
Le niveau 1 concerne le paracétamol et les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) tels que l’aspirine, l’ibuprofène, la noramidopyrine (ou métamizole), etc. En cas de douleur jugée faible ou modérée par un médecin, ces médicaments doivent être prescrits en premier. Ils agissent principalement par inhibition de la cyclo-oxygénase, une enzyme responsable d’une cascade de réactions à l’origine, entre autres, de la douleur. Les effets secondaires les plus fréquents sont surtout gastriques mais d’autres troubles très graves peuvent survenir en cas de surdosage.
Lire l’article sur les AINS.
Le niveau 2 concerne les antalgiques opiacés faibles (dérivés « allégés » de l’opium et de la morphine) comme la codéine, la dihydrocodéine, le dextropropoxyphène et le tramadol. La codéine et le dextropropoxyphène sont souvent associés à des antalgiques de niveau 1 car leurs mode d’action sont différents et complémentaires. On dit que leur action est synergique. Ce type de substance agit au niveau du cerveau sur des récepteurs spécifiques responsables de l’abolissement de la douleur. Les principaux effets secondaires comprennent constipation, somnolence, nausées, vomissements, voire difficultés respiratoires. Ce type de composés expose à une dépendance physique.
Le niveau 3 concerne les antalgiques opioïdes forts : la morphine et ses dérivés (péthidine, hydromorphone, etc). Ces médicaments ont les mêmes caractéristiques et le même mode d’action que les précédents mais sont plus puissants. Ils sont utilisés en cas de douleurs intenses ou rebelles aux antalgiques de niveau 2. Ils ont les mêmes effets secondaires que les antalgiques opiacés faibles et peuvent entraîner les mêmes problèmes de dépendance.
A côté de ces traitements purement antalgiques, il existe d’autres médicaments qui favorisent l’action des antalgiques ou qui agissent sur la cause de la douleur. Au vu de chaque cas, ces composés peuvent être prescrits, on les appelle les co-analgésiques. Ce sont les corticoïdes, les antidépresseurs, les anxiolytiques ou les neuroleptiques, les antiépileptiques et les antispasmodiques.
François Resplandy
Esculape- Panacée
- Nombre de messages : 5488
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Date d'inscription : 14/09/2010
Re: Les antalgiques
Guide des médicaments > TEMGESIC > TEMGESIC 0,2 mg Comprimé sublingual Boîte de 20
TEMGESIC : ses indications
Douleurs intenses, en particulier:
· douleurs post-opératoires
· douleurs néoplasiques.
TEMGESIC : pathologies pour lesquelles il peut-être prescrit
• Douleur intense • Douleur post-opératoire
• Douleur néoplasique
Classe thérapeutique Antalgiques
Principes actifs Buprénorphine
Excipients Lactose, Mannitol (E421), Amidon de maïs, Polyvidone (E1201), Citrique acide (E330), Magnésium stéarate (E572), Sodium citrate (E331)
Statut Médicament soumis à prescription médicale
Prix de vente TTC 10,25 €
Tx de remboursement SS 65 %
Laboratoire Schering-Plough
Présentation Précautions Grossesse et allaitement Effets indésirables
TEMGESIC : sa posologie
La posologie doit être adaptée en fonction de l'intensité de la douleur.
Voie sublinguale:
Les comprimés ne doivent pas être avalés ni croqués. Ils doivent être maintenus sous la langue jusqu'à dissolution, ce qui intervient habituellement en 5 à 10 minutes.
· Chez l'adulte:
1 à 2 comprimés par prise, en moyenne 3 fois par jour.
· Chez le sujet âgé de plus de 65 ans et notamment de plus de 80 ans:
il convient de diminuer la posologie de moitié.
· Chez l'enfant de 7 à 15 ans:
6 microgrammes/kg/24 heures (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).
TEMGESIC : son aspect et forme
Comprimé blanc.
TEMGESIC : comment ça marche
CLASSE PHARMACOTHERAPEUTIQUE : ANALGESIQUE OPIOIDE
CODE ATC : N02AE01
La buprénorphine, dérivé N-cyclopropylméthyl de l'oripavine, est un analgésique puissant de longue durée d'action, avec des propriétés de type agoniste-antagoniste morphinique.
Esculape- Panacée
- Nombre de messages : 5488
Localisation : oran
Date d'inscription : 14/09/2010
Re: Les antalgiques
Je t'attends ici Mira pour commenter!!!
Esculape- Panacée
- Nombre de messages : 5488
Localisation : oran
Date d'inscription : 14/09/2010
Re: Les antalgiques
Que Mira ?
Thiziri- Panacée
- Nombre de messages : 3354
Localisation : inconnu
Date d'inscription : 04/10/2009
Re: Les antalgiques
J'avais discuté auparavant de ce sujet avec Mira...
Esculape- Panacée
- Nombre de messages : 5488
Localisation : oran
Date d'inscription : 14/09/2010
Re: Les antalgiques
Alors attend que les commentaires de Mira !!
Thiziri- Panacée
- Nombre de messages : 3354
Localisation : inconnu
Date d'inscription : 04/10/2009
Re: Les antalgiques
tu peux y participer thiziri, c'est que mira était présente la dernière fois alors que tu ne l'étais pas!!!Thiziri a écrit:Alors attend que les commentaires de Mira !!
khadidja- Panacée
- Nombre de messages : 1583
Localisation : Oran
Date d'inscription : 26/12/2010
Re: Les antalgiques
Mira avait un examen a psser et elle voulait en discuter.
Thiziri fait la meme chose quand elle prépare ses exams.
Esculape- Panacée
- Nombre de messages : 5488
Localisation : oran
Date d'inscription : 14/09/2010
Re: Les antalgiques
merci pour le sujet
moi je veux plutôt comprendre la notion de co-analgésique pour les corticoïdes par quel mécanisme au fait?
moi je veux plutôt comprendre la notion de co-analgésique pour les corticoïdes par quel mécanisme au fait?
lana340- Stimulant
- Nombre de messages : 85
Localisation : dans ma bulle
Date d'inscription : 30/12/2010
Re: Les antalgiques
merci bcp Esculape pr ce sujet , et concernant le tramadol il é présent sous forme de cp,seul é pas en association ac le paracétamol
Re: Les antalgiques
Exact mon amie!!!
Esculape- Panacée
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Localisation : oran
Date d'inscription : 14/09/2010
Re: Les antalgiques
lana340 a écrit:merci pour le sujet
moi je veux plutôt comprendre la notion de co-analgésique pour les corticoïdes par quel mécanisme au fait?
réveilez vous les pharmacien(ne)s!!!!
Esculape- Panacée
- Nombre de messages : 5488
Localisation : oran
Date d'inscription : 14/09/2010
Re: Les antalgiques
lana340 a écrit:merci pour le sujet
moi je veux plutôt comprendre la notion de co-analgésique pour les corticoïdes par quel mécanisme au fait?
réveilez vous les pharmacien(ne)s!!!!
Esculape- Panacée
- Nombre de messages : 5488
Localisation : oran
Date d'inscription : 14/09/2010
Re: Les antalgiques
lana340 a écrit:merci pour le sujet
moi je veux plutôt comprendre la notion de co-analgésique pour les corticoïdes par quel mécanisme au fait?
un co-analgésique est un antalgique dans le mécanisme d'action est différent des mécanisme d'actions des antalgiques "classiques " ( AINS et morphiniques faibles et forts ) , l'évolution de cette classe est permanente !!
les principaux classes de co-analgésiques sont ; les antidépresseurs tricycliques , les benzodiazépines , les amphétamines , la cafeine et autres !! entre autre y a justement "les corticoides " dont le mécanisme d'action comme "des antalgique" ( utilisé en algo et en cancero ) n'est pas vraiment connu !
YAKUZAISHI- Remontant
- Nombre de messages : 50
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Date d'inscription : 12/01/2011
Re: Les antalgiques
mira lotus a écrit:merci bcp Esculape pr ce sujet , et concernant le tramadol il é présent sous forme de cp,seul é pas en association ac le paracétamol
y a une nouvelle association pareille ( tramadol-paracétamol) fabriqué par bio pharm , que je me rappelle pas le nom , évidemment ça peut remplacer le fameux DI-ANTALVIC .
YAKUZAISHI- Remontant
- Nombre de messages : 50
Localisation : 19,.....
Date d'inscription : 12/01/2011
Re: Les antalgiques
A côté de ces traitements purement antalgiques, il existe d’autres médicaments qui favorisent l’action des antalgiques ou qui agissent sur la cause de la douleur. Au vu de chaque cas, ces composés peuvent être prescrits, on les appelle les co-analgésiques. Ce sont les corticoïdes, les antidépresseurs, les anxiolytiques ou les neuroleptiques, les antiépileptiques et les antispasmodiques.
Esculape- Panacée
- Nombre de messages : 5488
Localisation : oran
Date d'inscription : 14/09/2010
Re: Les antalgiques
okii je vois thank's for ur answer:)YAKUZAISHI a écrit:lana340 a écrit:merci pour le sujet
moi je veux plutôt comprendre la notion de co-analgésique pour les corticoïdes par quel mécanisme au fait?
un co-analgésique est un antalgique dans le mécanisme d'action est différent des mécanisme d'actions des antalgiques "classiques " ( AINS et morphiniques faibles et forts ) , l'évolution de cette classe est permanente !!
les principaux classes de co-analgésiques sont ; les antidépresseurs tricycliques , les benzodiazépines , les amphétamines , la cafeine et autres !! entre autre y a justement "les corticoides " dont le mécanisme d'action comme "des antalgique" ( utilisé en algo et en cancero ) n'est pas vraiment connu !
lana340- Stimulant
- Nombre de messages : 85
Localisation : dans ma bulle
Date d'inscription : 30/12/2010
Re: Les antalgiques
Co-analgésiques
Moyens thérapeutiques, essentiellement médicamenteux, dont la fonction première n’est pas l’antalgie, qui pour certains potentialisent l’action des antalgiques, et pour d’autres améliorent le confort en agissant électivement sur certains symptomes associés.
Traitements médicamenteux :
Les anti-dépresseurs :(voir anti-dépresseurs et psychotropes) ils sont justifiés car ils posséderaient une action antalgique propre (essentiellement les imipraminiques tricycliques) et ont une action première anti-dépressive. Il convient de rappeler que chez les patients présentant des douleurs rebelles : 26 % ont un trouble dépressif majeur, 6,8 % ont une dépression endogéne et 21,6 % ont une dépression non endogéne.
Les myorelaxants : Ils auraient un effet antalgique propre (études cliniques en nombre insuffisant) et supprime la composante douleur en rapport avec une contracture musculaire réflexe. On distingue :
Les molécules d’action mixte (action centrale) : la méphénésine (décontractyl 1,5 à 3 gr/j), la chlormézanone (trancopal, pas d’effet antalgique propre, 200 à 1200 mg/j), le thiocolchicoside (coltramyl, 8 mg/j en IM, 16 mg/j per os), l’idrocilamide (brotiléne, 0,2 mg x 3/j per os), le carisoprodol (flexartral, molécule voisine du décontractyl, 2 –4 cp/j à 350 mg).
Les myorelaxants antispastiques (action centrale, système gabaergique) : le bacloféne (liorésal, antispastique de référence, action antalgique propre, se fixe sur les récepteurs GABA B, utilisés pour les douleurs dans les spasticités neurologiques, posologie progressive de 5 à 75 mg/j, effets secondaires possibles : fatigue, troubles digestifs). Les benzodiazépines comme le diazépam (valium), le tétrazépam (myolastan) sont utiles dans les contractures musculaires en particulier lors de métastases osseuses associées.
Les myorelaxants à action périphérique : le dantroléne (dantrium, agit sur les spasmes, le clonus et l’hypertonie, inhibe la libération du calcium du réticulum des fibres musculaires et empêchent le couplage actine-myosine, effets secondaires possibles à type de somnolence, vertiges, céphalées, vomissements, 25 à 300 mg/j). La toxine botulinique (botox, utilisés dans le cas de torticolis spasmodique, en cours d’évaluation).
Les antispasmodiques : Ils traitent de manière symptomatique les douleurs des troubles fonctionnels digestifs, des voies biliaires, urinaires ou gunécologiques. Musculotrope (spasfon, duspatalin) ou anticholinergique atropinique (viscéralgine). Des effets secondaires sont possibles : sécheresse de bouche, troubles de l’accomodation ,tachycardie, rétention urinaire.
Les Anti Inflammatoires Non Stéroïdien :(voir AINS)
Calcitonine :(voir calcitonine)
Les biphosphonates : Ils agissent en inhibant la résorption osseuse : ils diminuent la taille des lacunes osseuses et des géodes ; ils ont également un rôle sur la distorsion du périoste. Ce sont des analogues structuraux du pyrophosphate qui est un inhibiteur de la formation du cristal osseux. Les mécanismes d’action cellulaire sont mal connus. Ils sont prescrits dans la maladie de Paget : ils diminuent les douleurs et le remaniement osseux. Ils sont également prescrits chez les patient atteints de cancer du sein et de myélome afin de ralentir la progression de l’ostéolyse, ils ont un effet antalgique. Plusieurs biphosphonates existent sur le marché : l’étidronate (Didronel), le clodronate (Clastoban), le Pamidronate (Arédia), le tiludronate (Skelid), l’alendronate (Fosamax).
Les alpha 2 agonistes :La clonidine (Catapressan) est un agoniste des récepteurs adrénergiques alpha 1 et alpha 2 (prédominant) qui a des effets antalgiques, mais pour lesquels les indications ne sont pas clairement définie. Son efficacité dans les douleurs aiguës post-opératoires est démontrée. Cette molécule peut pour certains être proposée dans les cas de douleurs neuropathiques qui ne répondent pas aux autres thérapeutiques. La clonidine potentialise l’action de la morphine et permet d’en diminuer la dose, elle a été surtout utilisée en péri-durale ou intrathécale. Elle entraîne une sédation, une bradycardie et une hypotension qui nécessitent une surveillance. La dexmédétomidine est un agoniste des récepteurs alpha 2 plus puissant que la clonidine. Elle est indiquée essentiellement dans la douleur post-opératoire, elle présente moins d’effets secondaires que la clonidine.
Les corticoïdes : Les indications des corticoïdes sont essentiellement rhumatologiques : arthrose et affections dégénératives articulaire (gonarthrose, coxarthrose), abarticulaires (tendinite, bursite, épicondylite et péri-arthrite), syndromes canalaires (carpien et tarsien), névralgies (sciatiques, crualgies) ; rhumatismes inflammatoires aigus (RAA), arthropathies métaboliques (goutte, chondrocalcinose, rhumatisme à hydroxyapatite, ochronose), polyarthrite rhumatoïde, affections inflammatoires chroniques (pseudo-polyarthrite rhizomélique), collagénoses. En cancérologie, ils sont utilisés en cas de métastases et pour diminuer l’inflammation et l’œdème pri-tumoral.
Leur action antalgique passerait par leur action anti-inflammatoire. Il faut discuter les corticothérapie de courte et de longue durée. Les corticothérapies de courte durée (<15 jours), non répétées, ont peu d’effets secondaires indésirables : méthylprednisolone (Solumédrol, 150 mg à 1 gr/j pendant 1 à 5 jours, ne doit pas excéder 15 jours). Celles qui sont dites de longue durée (<15 jours) exposent à la survenue d’effets indésirables, ceux ci sont moins fréquents si la posologie est inférieure à 0,1 mg/kg/j, si est utilisé un corticoïde à action courte (prednisolone, prednisone, méthylprednisolone).
La kétamine : C’est un antagnoiste NMD, utilisé comme anesthésique, ce qui explique son utilité aussi bien dans les douleurs neurogénes que dans les douleurs par excès de nociception. L’administration se fait par voie IV ou IM, mais elle est aussi utilisée par voie orale. La kétamine est à éviter en cas d’hypertension, glaucome, pathologie psychiatrique.
Traitements non médicamenteux :
Neurostimulation trans-cutanée électrique externe
Acupuncture
Cryothérapie
Vibrothérapie
Electrothérapie
Techniques de toucher-massage
Relaxation, sophrologie
Technique de blocs loco-régionaux
Traitements à application locale :
Pommade de capsaïcine (Capsic)
Pommade d’anesthésiques locaux (EMLA, Neurodol,lidoderm.
Moyens thérapeutiques, essentiellement médicamenteux, dont la fonction première n’est pas l’antalgie, qui pour certains potentialisent l’action des antalgiques, et pour d’autres améliorent le confort en agissant électivement sur certains symptomes associés.
Traitements médicamenteux :
Les anti-dépresseurs :(voir anti-dépresseurs et psychotropes) ils sont justifiés car ils posséderaient une action antalgique propre (essentiellement les imipraminiques tricycliques) et ont une action première anti-dépressive. Il convient de rappeler que chez les patients présentant des douleurs rebelles : 26 % ont un trouble dépressif majeur, 6,8 % ont une dépression endogéne et 21,6 % ont une dépression non endogéne.
Les myorelaxants : Ils auraient un effet antalgique propre (études cliniques en nombre insuffisant) et supprime la composante douleur en rapport avec une contracture musculaire réflexe. On distingue :
Les molécules d’action mixte (action centrale) : la méphénésine (décontractyl 1,5 à 3 gr/j), la chlormézanone (trancopal, pas d’effet antalgique propre, 200 à 1200 mg/j), le thiocolchicoside (coltramyl, 8 mg/j en IM, 16 mg/j per os), l’idrocilamide (brotiléne, 0,2 mg x 3/j per os), le carisoprodol (flexartral, molécule voisine du décontractyl, 2 –4 cp/j à 350 mg).
Les myorelaxants antispastiques (action centrale, système gabaergique) : le bacloféne (liorésal, antispastique de référence, action antalgique propre, se fixe sur les récepteurs GABA B, utilisés pour les douleurs dans les spasticités neurologiques, posologie progressive de 5 à 75 mg/j, effets secondaires possibles : fatigue, troubles digestifs). Les benzodiazépines comme le diazépam (valium), le tétrazépam (myolastan) sont utiles dans les contractures musculaires en particulier lors de métastases osseuses associées.
Les myorelaxants à action périphérique : le dantroléne (dantrium, agit sur les spasmes, le clonus et l’hypertonie, inhibe la libération du calcium du réticulum des fibres musculaires et empêchent le couplage actine-myosine, effets secondaires possibles à type de somnolence, vertiges, céphalées, vomissements, 25 à 300 mg/j). La toxine botulinique (botox, utilisés dans le cas de torticolis spasmodique, en cours d’évaluation).
Les antispasmodiques : Ils traitent de manière symptomatique les douleurs des troubles fonctionnels digestifs, des voies biliaires, urinaires ou gunécologiques. Musculotrope (spasfon, duspatalin) ou anticholinergique atropinique (viscéralgine). Des effets secondaires sont possibles : sécheresse de bouche, troubles de l’accomodation ,tachycardie, rétention urinaire.
Les Anti Inflammatoires Non Stéroïdien :(voir AINS)
Calcitonine :(voir calcitonine)
Les biphosphonates : Ils agissent en inhibant la résorption osseuse : ils diminuent la taille des lacunes osseuses et des géodes ; ils ont également un rôle sur la distorsion du périoste. Ce sont des analogues structuraux du pyrophosphate qui est un inhibiteur de la formation du cristal osseux. Les mécanismes d’action cellulaire sont mal connus. Ils sont prescrits dans la maladie de Paget : ils diminuent les douleurs et le remaniement osseux. Ils sont également prescrits chez les patient atteints de cancer du sein et de myélome afin de ralentir la progression de l’ostéolyse, ils ont un effet antalgique. Plusieurs biphosphonates existent sur le marché : l’étidronate (Didronel), le clodronate (Clastoban), le Pamidronate (Arédia), le tiludronate (Skelid), l’alendronate (Fosamax).
Les alpha 2 agonistes :La clonidine (Catapressan) est un agoniste des récepteurs adrénergiques alpha 1 et alpha 2 (prédominant) qui a des effets antalgiques, mais pour lesquels les indications ne sont pas clairement définie. Son efficacité dans les douleurs aiguës post-opératoires est démontrée. Cette molécule peut pour certains être proposée dans les cas de douleurs neuropathiques qui ne répondent pas aux autres thérapeutiques. La clonidine potentialise l’action de la morphine et permet d’en diminuer la dose, elle a été surtout utilisée en péri-durale ou intrathécale. Elle entraîne une sédation, une bradycardie et une hypotension qui nécessitent une surveillance. La dexmédétomidine est un agoniste des récepteurs alpha 2 plus puissant que la clonidine. Elle est indiquée essentiellement dans la douleur post-opératoire, elle présente moins d’effets secondaires que la clonidine.
Les corticoïdes : Les indications des corticoïdes sont essentiellement rhumatologiques : arthrose et affections dégénératives articulaire (gonarthrose, coxarthrose), abarticulaires (tendinite, bursite, épicondylite et péri-arthrite), syndromes canalaires (carpien et tarsien), névralgies (sciatiques, crualgies) ; rhumatismes inflammatoires aigus (RAA), arthropathies métaboliques (goutte, chondrocalcinose, rhumatisme à hydroxyapatite, ochronose), polyarthrite rhumatoïde, affections inflammatoires chroniques (pseudo-polyarthrite rhizomélique), collagénoses. En cancérologie, ils sont utilisés en cas de métastases et pour diminuer l’inflammation et l’œdème pri-tumoral.
Leur action antalgique passerait par leur action anti-inflammatoire. Il faut discuter les corticothérapie de courte et de longue durée. Les corticothérapies de courte durée (<15 jours), non répétées, ont peu d’effets secondaires indésirables : méthylprednisolone (Solumédrol, 150 mg à 1 gr/j pendant 1 à 5 jours, ne doit pas excéder 15 jours). Celles qui sont dites de longue durée (<15 jours) exposent à la survenue d’effets indésirables, ceux ci sont moins fréquents si la posologie est inférieure à 0,1 mg/kg/j, si est utilisé un corticoïde à action courte (prednisolone, prednisone, méthylprednisolone).
La kétamine : C’est un antagnoiste NMD, utilisé comme anesthésique, ce qui explique son utilité aussi bien dans les douleurs neurogénes que dans les douleurs par excès de nociception. L’administration se fait par voie IV ou IM, mais elle est aussi utilisée par voie orale. La kétamine est à éviter en cas d’hypertension, glaucome, pathologie psychiatrique.
Traitements non médicamenteux :
Neurostimulation trans-cutanée électrique externe
Acupuncture
Cryothérapie
Vibrothérapie
Electrothérapie
Techniques de toucher-massage
Relaxation, sophrologie
Technique de blocs loco-régionaux
Traitements à application locale :
Pommade de capsaïcine (Capsic)
Pommade d’anesthésiques locaux (EMLA, Neurodol,lidoderm.
Esculape- Panacée
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