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Les dangers des passions et des désirs malsains
3 participants
Les dangers des passions et des désirs malsains
http://www.islamhouse.com/p/77951
wahrani- Tonique
- Nombre de messages : 360
Localisation : Oran
Date d'inscription : 25/07/2008
Re: Les dangers des passions et des désirs malsains
merci wahrani
le prophète (salallahu ‘alayhi wasalam) a dit : « Le licite est clair, et l’illicite est clair, et entre les deux il y a des choses ambiguës que la plupart des gens ne connaissent pas. Ce lui qui se préserve de ces ambiguïtés a préservé sa religion et son honneur, et celui qui tombe dans ces ambiguïtés tombe dans l’illicite (…) N’est-ce pas qu’il y a dans le corps un bout de chair qui, s’il est pur, purifie tout le corps et s’il est corrompu, corrompt tout le corps. N’est-ce pas que c’est le cœur. ». , le hadith rapporté par Al-Bukhari et Muslim, d’après An-Nu’man ibn Bashir
C’est pourquoi la rectitude du corps vient par la rectitude du cœur, et la rectitude du cœur vient par la rectitude du corps. Entre les deux il y a ce que l’on appelle le mouvement perpétuel, chacun aide l’autre.
le prophète (salallahu ‘alayhi wasalam) a dit : « Le licite est clair, et l’illicite est clair, et entre les deux il y a des choses ambiguës que la plupart des gens ne connaissent pas. Ce lui qui se préserve de ces ambiguïtés a préservé sa religion et son honneur, et celui qui tombe dans ces ambiguïtés tombe dans l’illicite (…) N’est-ce pas qu’il y a dans le corps un bout de chair qui, s’il est pur, purifie tout le corps et s’il est corrompu, corrompt tout le corps. N’est-ce pas que c’est le cœur. ». , le hadith rapporté par Al-Bukhari et Muslim, d’après An-Nu’man ibn Bashir
C’est pourquoi la rectitude du corps vient par la rectitude du cœur, et la rectitude du cœur vient par la rectitude du corps. Entre les deux il y a ce que l’on appelle le mouvement perpétuel, chacun aide l’autre.
khadidja- Panacée
- Nombre de messages : 1583
Localisation : Oran
Date d'inscription : 26/12/2010
Re: Les dangers des passions et des désirs malsains
C'est quoi le coeur???
Esculape- Panacée
- Nombre de messages : 5488
Localisation : oran
Date d'inscription : 14/09/2010
Re: Les dangers des passions et des désirs malsains
ici on ne parle pas de la définition scientifique du coeur mais de son sens figuré dans le coran
Allah dit:Que ne voyagent-ils sur la terre afin d'avoir des coeurs pour comprendre, et des oreilles pour entendre ? Car ce ne sont pas les yeux qui s'aveuglent, mais, ce sont les coeurs dans les poitrines qui s'aveuglent.
V:46;S:Alhadj
Allah dit:Que ne voyagent-ils sur la terre afin d'avoir des coeurs pour comprendre, et des oreilles pour entendre ? Car ce ne sont pas les yeux qui s'aveuglent, mais, ce sont les coeurs dans les poitrines qui s'aveuglent.
V:46;S:Alhadj
khadidja- Panacée
- Nombre de messages : 1583
Localisation : Oran
Date d'inscription : 26/12/2010
Re: Les dangers des passions et des désirs malsains
LE COEUR A BON DOS.....
Esculape- Panacée
- Nombre de messages : 5488
Localisation : oran
Date d'inscription : 14/09/2010
Re: Les dangers des passions et des désirs malsains
Le cœur et la raison
« Nous connaissons la vérité, non seulement par la raison, mais encore par le cœur ; c'est de cette dernière sorte que nous connaissons les premiers principes, et c'est en vain que le raisonnement, qui n'y a point de part, essaye de les combattre. Les pyrrhoniens, qui n'ont que cela pour objet, y travaillent inutilement. Nous savons que nous ne rêvons point ; quelque impuissance où nous soyons de le prouver par raison, cette impuissance ne conclut autre chose que la faiblesse de notre raison, mais non pas l'incertitude de toutes nos connaissances, comme ils le prétendent. Car la connaissance des premiers principes, comme qu'il y a espace, temps, mouvements, nombres, est aussi ferme qu'aucune de celles que nos raisonnements nous donnent. Et c'est sur ces connaissances du cœur et de l'instinct qu'il faut que la raison s'appuie, et qu'elle y fonde tout son discours. (Le cœur sent qu'il y a trois dimensions dans l'espace et que les nombres sont infinis ; et la raison démontre ensuite qu'il n'y a point deux nombres carrés dont l'un doit le double de l'autre. Les principes se sentent, les propositions se concluent ; et le tout avec certitude, quoique par différentes voies.) Et il est aussi inutile et ridicule que la raison demande au cœur des preuves de ses premiers principes, pour vouloir y consentir, que le cœur demandât à la raison un sentiment de toutes les propositions qu'elle démontre, pour vouloir les recevoir. Cette impuissance ne doit donc servir qu'à humilier la raison, qui voudrait juger de tout, mais non pas à combattre notre certitude, comme s'il n'y avait que la raison capable de nous instruire. Plût à Dieu que nous n'en eussions au contraire jamais besoin, et que nous connussions toutes choses par instinct et par sentiment. Mais la nature nous a refusé ce bien; elle ne nous a au contraire donné que très peu de connaissances de cette sorte; toutes les autres ne peuvent etre acquises que par raisonnement. »
Pascal
« Nous connaissons la vérité, non seulement par la raison, mais encore par le cœur ; c'est de cette dernière sorte que nous connaissons les premiers principes, et c'est en vain que le raisonnement, qui n'y a point de part, essaye de les combattre. Les pyrrhoniens, qui n'ont que cela pour objet, y travaillent inutilement. Nous savons que nous ne rêvons point ; quelque impuissance où nous soyons de le prouver par raison, cette impuissance ne conclut autre chose que la faiblesse de notre raison, mais non pas l'incertitude de toutes nos connaissances, comme ils le prétendent. Car la connaissance des premiers principes, comme qu'il y a espace, temps, mouvements, nombres, est aussi ferme qu'aucune de celles que nos raisonnements nous donnent. Et c'est sur ces connaissances du cœur et de l'instinct qu'il faut que la raison s'appuie, et qu'elle y fonde tout son discours. (Le cœur sent qu'il y a trois dimensions dans l'espace et que les nombres sont infinis ; et la raison démontre ensuite qu'il n'y a point deux nombres carrés dont l'un doit le double de l'autre. Les principes se sentent, les propositions se concluent ; et le tout avec certitude, quoique par différentes voies.) Et il est aussi inutile et ridicule que la raison demande au cœur des preuves de ses premiers principes, pour vouloir y consentir, que le cœur demandât à la raison un sentiment de toutes les propositions qu'elle démontre, pour vouloir les recevoir. Cette impuissance ne doit donc servir qu'à humilier la raison, qui voudrait juger de tout, mais non pas à combattre notre certitude, comme s'il n'y avait que la raison capable de nous instruire. Plût à Dieu que nous n'en eussions au contraire jamais besoin, et que nous connussions toutes choses par instinct et par sentiment. Mais la nature nous a refusé ce bien; elle ne nous a au contraire donné que très peu de connaissances de cette sorte; toutes les autres ne peuvent etre acquises que par raisonnement. »
Pascal
Esculape- Panacée
- Nombre de messages : 5488
Localisation : oran
Date d'inscription : 14/09/2010
Re: Les dangers des passions et des désirs malsains
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À l'origine du bouddhisme...
... on trouve un homme : Siddhartha Gautama, né vers 560 av.J.C. dans le Nord Est de l'Inde. À l'époque où il naît, les gens sont désillusionnés par rapport à l'hindouisme. L'idée des réincarnations les terrifie et ils se tournent vers diverses croyances, entre autres l'adoration d'animaux. C'est un terrain tout à fait favorable à l'accueil de la doctrine bouddhiste. Mais avant de parler de la doctrine, voyons de plus près qui est Siddhartha Gautama, appelé plus tard Bouddha .
Selon la légende, il s'agirait d'un fils de roi. Son père le protège de toute peine et le fait vivre dans un cocon de plaisirs, d'oisiveté et de richesses. Il se marie alors qu'il a une 20aine d'années et sa femme donne naissance à un fils. Mais un jour, Siddhartha décide de visiter le monde. Dans sa promenade, il croise un enterrement et pour la 1ère fois, il est confronté à la mort. Il croise aussi un vieillard, puis un malade, et il découvre que tout être vieillit et peut être atteint par la maladie. La réalisation de toutes ces choses est très difficile pour lui. Mais pendant sa promenade, il rencontre aussi un moine qui a un air serein. Alors Siddhartha décide de quitter son palais, sa femme, son enfant, ses richesses, et à son tour, il devient moine.
Ça, c'est la légende. Certains experts du bouddhisme pensent qu'au contraire, Siddhartha a eu une enfance plutôt dure. Il aurait appartenu à la caste des guerriers : les Ksatriya. Et peu après la naissance de son enfant, sans doute à cause d'une grande peine, il aurait décidé de mener une vie de religieux errant, cherchant la libération de la chaîne des existences et des morts successives.
Un jour, en profonde méditation, il a une illumination et il s'appelle alors Bouddha, ce qui signifie "celui qui a reçu la lumière", "celui qui est éveillé". Après cette expérience, il enseigne 5 moines, puis d'autres. Il mourra à l'âge de 80 ans.
Voyons maintenant les principales croyances du Bouddhisme :
Dans le bouddhisme, on considère que le monde n'a pas été créé mais qu'il a évolué. Il fonctionne selon une loi mais pas selon la volonté d'un dieu. Il n'y a pas non plus cette espèce de "soi cosmique" qu'on trouve dans l'hindouisme. On peut noter d'ailleurs que le bouddhisme n'est pas à proprement parler une religion parce qu'il ne s'intéresse pas à la question de Dieu. Certains bouddhistes croient en un ou plusieurs dieux, d'autres n'y croient pas ; et en fait, ça n'a pas d'importance.
La conception du monde qu'a le Bouddha ressemble beaucoup à une prison. Dans l'espace dont on ne peut dire s'il est fini ou infini, sont dispersés d'innombrables univers tous formés sur le même modèle.
En bas, il y a le monde du désir où tous les êtres qui y vivent sont soumis à l'attraction mutuelle des sexes. Il y a aussi des hommes vivant dans une félicité parfaite et une oisiveté totale, sans aucun souci et sans aucune peine. Dans des palais célestes, il y a des dieux du monde du désir. Dans les entrailles de la terre ou dans les intervalles entre les univers, il y a les damnés qui subissent des supplices divers, d'une durée extraordinairement longue. La vie bienheureuse des dieux est elle aussi extrêmement longue, mais dans les deux cas, elle est de toute façon limitée.
Au-dessus du monde du désir, si haut que les hommes ne peuvent l'apercevoir, se trouve le monde des formes, uniquement habité par des dieux au corps éthéré, plongés dans des méditations sans fin. Par la méditation bouddhique, les moines peuvent espérer renaître parmi ces dieux. Les dieux du monde des formes sont toute pureté et lumière. Ils sont à l'abri de toute souillure et n'ont ni père ni mère (parmi ces dieux se trouve Brahma –cf. l'Hindouisme).
Au-dessus du monde des formes ou en dehors de l'espace est le monde sans forme. Là vivent des dieux dépourvus de corps, purs esprits absorbés dans des états psychiques extrêmement voisins de l'inconscience totale. Ces dieux ont eux aussi une durée de vie extrêmement longue mais limitée.
Telle est la prison dans laquelle les êtres vivent, changeant d'étage à chaque mort, passant de l'une à l'autre des 5 destinées possibles : damnés, revenants affamés, animaux, hommes et dieux.
Bouddha nie énergiquement l'existence d'un élément éternel dans l'homme. Il nie que l'homme soit capable de goûter un jour au bonheur. Chaque être n'est qu'un enchaînement de phénomènes passagers qui se suivent en se conditionnant étroitement les uns les autres. Les pensées, les désirs, les êtres mêmes ne sont rien car tout est vide de sens. Ainsi, l'homme qui meurt et se réincarne en animal par exemple n'est pas entièrement différent de ce qu'il était. Lorsqu'on atteint le salut, qu'on ne se réincarne plus, il ne reste absolument plus rien de nous. La délivrance, c'est l'anéantissement total, que l'on appelle parinirvana.
Le point de départ de la doctrine du Bouddha, c'est que "tout est douleur". La mort mais aussi la naissance sont douleur ; l'union avec ce que l'on déteste est douleur, la séparation d'avec ce que l'on aime est douleur ; ne pas obtenir ce que l'on désire est douleur. Et tant qu'il y a douleur, il y a réincarnation. L'origine de cette douleur, "C'est la soif qui mène à renaître encore, accompagnée de l'attachement au plaisir, trouvant son plaisir ici et là ; c'est la soif du désir, la soif de l'existence, la soif de l'inexistence." (Vinayapitaka, vol.1, p1)
L'existence douloureuse a donc pour cause l'ignorance qui nous trompe sur la nature de ce qu'on perçoit par nos sens, et qui présente les choses comme désirables, et la soif de ces choses qui attache l'être.
Sur cette théorie se greffe la loi de la maturation des actes. Selon cette loi, tout acte bon ou mauvais, fait en connaissance de cause, laisse une trace dans le psychisme. Cette trace amène à plus ou moins brève échéance, souvent dans une vie ultérieure, des événements ou des états favorables ou défavorables. Un acte involontaire ou moralement neutre ne laisse pas de trace. Cette loi de la maturation des actes amène la personne à renaître parce qu'elle doit récolter, en bien ou en mal, ce qu'elle a semé dans une vie antérieure. C'est un système qui rejoint la loi du Karma de l'hindouisme.
Le but visé est donc la cessation de la douleur et par conséquent celle de la soif, de l'ignorance et celle des 3 racines du mal (que sont le désir, la haine et l'erreur). Cette destruction totale de ces choses s'appelle extinction -c'est le Nirvana- c'est lorsque le saint a obtenu la cessation définitive des passions, mais qu'il continue à vivre.
La 2ème étape de délivrance est lorsqu'elle s'accompagne de la mort ultime du saint ; c'est l'extinction complète - Il ne se réincarnera plus. Ça, c'est le Parinirvana.
Voici l'un des passages où le Bouddha parle du Nirvana :
"Il est, ô moines, un domaine où il n'y a ni terre ni eau, ni feu ni vent, ni domaine de l'infinité de l'espace, ni domaine de l'infinité de la conscience, ni domaine du néant, ni domaine sans perception ni absence de perception, ni ce monde-ci ni l'autre monde, ni soleil ni lune; celui-là, ô moines, je l'appelle ni allée ni venue, ni durée ni décès ni renaissance, car il est dépourvu de fondement, de progression et de support : c'est la fin de la douleur." (Udàna, VIII,I)
Jusqu'ici, nous avons vu que le problème, c'est la douleur. Le but, c'est la cessation de la douleur ; la cause, c'est l'ignorance, la soif et la loi de la maturation des actes qui engendrent les réincarnations. Voyons à présent la voie de la cessation de la douleur.
Le laïc qui veut entrer dans la voie de la délivrance doit pratiquer des actes louables (ne pas tuer, mentir, voler…). Ça lui permettra de se réincarner dans une condition où il pourra mener une vie monastique. En effet, pour atteindre le Nirvana, c'est-à-dire le salut, la vie monastique est nécessaire. Le moine doit s'abstenir totalement de toute mauvaise pensée et de toute mauvaise action. Pour obtenir le grand éveil et devenir un Bouddha, il doit aussi méditer. Par la méditation, il élimine progressivement l'activité intellectuelle, puis la vie affective ; il obtient la quiétude et la concentration qui rendront sa vision intérieure plus aiguë et affaibliront peu à peu ses passions.
Ce « vidage » de l'esprit peut continuer plus loin. Le religieux contemple alors longuement l'espace vide infini. Puis il contemple la conscience vide dans son infinité, puis il atteint le domaine du néant où il constate qu'il n'y a rien, puis il demeure dans le domaine où il n'y a plus ni notion ni absence de notion. La vacuité de son esprit est alors presque totale.
Une telle méditation peut le faire renaître en tant que dieu dans l'un des mondes. Là il vivra très longtemps pour finalement atteindre l'extinction totale du Parinirvana.
Les livres sacrés du bouddhisme sont :
Les Sutra-pitaka, les Vinaya-pitaka et l'Abhidharma-pitaka. Cet ensemble forme le Tripitaka, littéralement "les 3 corbeilles". L'un est sur la discipline, l'autre sur l'enseignement et l'autre sur les questions métaphysiques. Leur volume fait environ 11 fois celui de la Bible.
Esculape- Panacée
- Nombre de messages : 5488
Localisation : oran
Date d'inscription : 14/09/2010
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