don d'organes

par **dr mim** Sam 14 Juin 2008 - 12:20

je c pas si vous avez vu le spot qui passe sur les chaines françaises et qui parle du don d'organes, et du fait de prévenir vos proches avant de mourir si vous voudriez donner vos organes.
vous, etes vous prets de laisser une wassiya à vos proches en les autorisant à faire don de vos organes?????

par aime chat Sam 14 Juin 2008 - 13:45

donner mes organes apres ma mort?
je sais pas exactement est ce que je peux faire ça scratch

mais ça sera un bon jeste au moins il reste un ptit bou de moi vivant
et je peux aider quelqu'un Rolling Eyes

et en plus je pense que c'est une sadaka jariya aucune idée

par angelorani Mar 5 Aoû 2008 - 11:43

salut.....

Est ce que vous pouvez donner vos organes à une personne chère a votre coeur ou bien n'importe qui ( almohime bnadem )

voila donnez vos avis....le don d'organes peut sauver des vies mains certains sont contre le prélèvement d'organes sur leur corps meme après leur mort.

par **nihathal** Mar 5 Aoû 2008 - 11:56

sérieusement je pense pas

Mais bon on sait jamais comment on réagit a un truc avant qu'il arrive

el mouhim jespere ne jamais etre confronté a une tel situation

par **trakos** Mar 5 Aoû 2008 - 12:08

une personne chère pe etre mé nimporte ki j pense pa .........ou bien sa depond la situation de cette personne

mé apré ma mort g aucun probleme prenez ske vs voulé ...........................

par angelorani Mar 5 Aoû 2008 - 12:15

merci nihathal pour ta reponse c tn avie et je la respecte mé pour moi je suis comme trakos_merci a toi aussi_ je suis prete de donner l'un de mes organes mé a une personne tré chère pour moi (b3ide chare 3la ga3 elnass) mé tout est possible.

par **bessoum** Mar 5 Aoû 2008 - 13:05

a une personne qui m est chere je le ferai ss reflechir.(si je serai compatible bien sur si nn je ne jete pas mes organes)
apres ma mort nn pk je pense que par respect a un mort on doit l enterré tel qu il été .

par **dr mim** Mar 5 Aoû 2008 - 14:08

franchement je c pas, que ça soit avant ou aprés ma mort.

par **Bree** Mar 5 Aoû 2008 - 15:01

pendant ma vie... à un proche ki m'est cher biensur (bien ke j'espere allah yehfadna de ce genre de situation)

sinn une fois morte je n'ai rien contre... les organes ne me serviront plus à rien puisqu'aprés peu de temps il restera ke le squelette donc je préfére de loin ke ça aide qlq1 de vivant à mieux vivre.

par **choumicha** Mer 6 Aoû 2008 - 4:34

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par wassila Lun 11 Aoû 2008 - 3:45

trakos a écrit:une personne chère pe etre mé nimporte ki j pense pa .........ou bien sa depond la situation de cette personne

mé apré ma mort g aucun probleme prenez ske vs voulé ...........................

trakos tu savais que tt les militaires aprés leur mort subissent une autopsie lool MRD

aprés ça jpense pas qu'on puisse prendre tes organes

par ada Lun 11 Aoû 2008 - 9:30

slt jé entendu dire k le don des organes est un péché car nos corps ne sont pas vrémen lé mien ils sont a dieu ALLAH.é d'apré s kil paré meme l'otopsie é interdite fé l'ISLAM.c s ke j entendu donc DIEU SEUL LE Sé Neutral

par **trakos** Lun 11 Aoû 2008 - 15:44

wassila a écrit:
trakos a écrit:une personne chère pe etre mé nimporte ki j pense pa .........ou bien sa depond la situation de cette personne

mé apré ma mort g aucun probleme prenez ske vs voulé ...........................

trakos tu savais que tt les militaires aprés leur mort subissent une autopsie lool aprés ça jpense pas qu'on puisse prendre tes organes

oh mon dieu wassila ki ta di ke j v mourir o ten ke militaire
on fé jesper bien
j prenderé ma retraite vivan nchalah
et j doneré mé organes sof si sa ne derange pa ma femme (meskina)
si elle ve pa ke la derniere image gravé ds sa memoire sera trakos dechiré
et pr la langueur dangle g oublié ma frequense dc j pe pa accédé alor g pa lol

ada t sur de ske tu di?

par ada Mar 12 Aoû 2008 - 4:56

g di k c sek jé entendu si sa t'interess un peu d recherch peu satisfer la curiozité

par messimo Mar 12 Aoû 2008 - 14:52

moi personnellement je donnerai mes organes après ma mort au moins une personne vivra mieux
même en vie je pourrai donner un rein a une personne très chére a moi

je voudrai savoir si c'est autorisé dans notre religion si quelqu'un a une Fetwa a propos de ça

par **promesse** Jeu 14 Aoû 2008 - 4:16

LE PRELEVEMENT DES ORGANES APRES LA MORT

Il s’agit d’un cas distinct du précédent (le cas du donneur vivant) et donc soumis à une loi différente. Pour le comprendre, il est indispensable de connaître les prescriptions relatives à l’usage du corps après la mort, à la dignité de la dépouille et au cas de nécessité.

1. L’usage du corps après la mort:
Une dépouille n’appartient à personne. Une fois mort, l’individu n’a plus d’emprise ni de droit
de regard sur ses biens, son corps ou son conjoint. Ainsi, ne disposant pas de ses organes
après sa mort, il ne peut, de son vivant, les donner par testament.
Il est vrai que toute personne est en droit de laisser un testament notifiant un don inférieur ou
égal au tiers de sa fortune (Tout don par testament dépassant le tiers de l’héritage est soumis à l’accord préalable des héritiers). Mais il s’agit là d’une permission spéciale propre aux biens ; elle
ne peut en aucun cas inclure un don d’organe à titre posthume. Quant aux héritiers, la Loi les
autorise à disposer de l’héritage du défunt, mais pas de son corps. Aussi n’ont-ils pas le droit
de donner ses organes. Des tiers comme les médecins ou les autorités peuvent encore moins
prétendre à ce droit : il ne leur appartient pas de décider d’un prélèvement d’organe à un mort.

2. La dignité de la dépouille:
L’islam ordonne de respecter les morts au même titre que les vivants, et interdit
indistinctement toute atteinte à leur dignité : « Briser les os d’un mort est aussi répréhensible
que s’il était vivant. » « Garde-toi de porter préjudice à ce mort ! » dit le Prophète (SAAWS) à
‘Amrû Ibn Hazm lorsqu’il le vit s’asseoir sur une tombe. « Mieux vaut s’asseoir sur de la
braise que sur un tombeau ! »
Il apparaît donc clairement que morts et vivants ont droit aux mêmes égards. Aussi ne doit-on
pas nuire à un mort dans son corps ou son honneur par amputation, coups, blessures ou
insultes. Même si une agression contre un mort n’engage pas la responsabilité de son auteur
sur le plan pénal, il n’en demeure pas moins qu’elle constitue une profanation et un péché.
Par ailleurs, l’islam condamne les mutilations : « L’Envoyé de Dieu (SAAWS) a défendu de se
livrer au pillage et aux mutilations. » « Le Prophète (SAAWS) nous envoya dans un détachement
de cavalerie en nous faisant cette recommandation : "Partez pour Dieu et dans Sa voie pour
combattre les impies, mais gardez-vous bien de mutiler vos adversaires, d’agir en traître ou de
tuer des enfants ". » Or, tout prélèvement d’organe à un mort est une mutilation.
Ainsi la Loi interdit absolument les prélèvements d’organes à une personne morte car cela
constitue à la fois une mutilation, un préjudice moral et une atteinte à sa dignité.

3. L'état de nécessité:
Il s’agit d’une situation de besoin extrême dans laquelle il est légalement permis à une
personne risquant de mourir de faim de consommer, pour subsister, des aliments interdits tels
le sang, le porc, la bête morte, etc. « Dieu vous interdit la bête morte, le sang, a viande de
porc et celle des animaux immolés aux faux dieux. Si, n’étant pas rebelle à Dieu ni
transgresseur de Sa Loi, on se trouve, par nécessité, forcé d’en manger, il n’y aura aucun
péché à encourir : Dieu est Absoluteur et Miséricordieux. » D’ailleurs, si dans pareilles
circonstances l’individu se laissait mourir de faim sans recourir à cette permission, cela
constituerait un suicide, acte répréhensible aux yeux de l’islam. Mais dans quelle mesure
l’état de nécessité peut-il, par analogie, légitimer un prélèvement d’organe à un mort en vue
d’une transplantation indispensable pour sauver une vie humaine ?
La règle de l’Analogie n’est applicable que si et seulement si les cas d’application (ici, le
prélèvement d’organes) et le principe (l’état de nécessité ainsi défini) ont une cause
identique. Or, deux cas de figure sont possibles en matière de greffe : des organes
indispensables à la vie du receveur et d’autres dont il peut se passer. S’agissant du premier
cas, deux remarques s’imposent : (1) la raison d’être de la greffe – c’est-à-dire la mise hors
de danger du transplanté – n’est pas garantie comme l’est le résultat de la consommation
d’aliments interdits justifiée par l’état de nécessité. Ainsi par exemple, nombre de
transplantations du foie ou du coeur se sont soldées par un échec. Aussi les conditions de la
cause même du raisonnement par analogie ne sont-elles pas réunies. (2) Les cas
d’application, c’est-à-dire le prélèvement d’organes, ne doivent pas être en opposition avec
un texte légal édictant une disposition contraire à celle permise par la cause analogique, et de
plus fort poids. Or, le prélèvement d’organes sur les morts est une violation prohibée par plus
d’un hadith authentique. Et les arguments explicites de cette interdiction l’emportent sur un
éventuel raisonnement par analogie. De ce fait, la nécessité d’une transplantation ne peut
légalement justifier un prélèvement d’organes à un individu mort.
Quant à la transplantation non indispensable à la vie du receveur – et qui, par définition, ne
met pas en danger la vie du donneur –, son interdiction apparaît plus évidente, a fortiori,
puisque non justifiée par l’état de nécessité.
Aussi la Loi condamne-t-elle les prélèvements d’organes à individu mort, quels que soient
les circonstances, tandis que les prélèvements à un individu vivant est permis, s’il ne s’agit
pas d’organes vitaux ou des testicules.

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