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Les “intérêts”, pourquoi les interdire en Islam ?!
2 participants
Les “intérêts”, pourquoi les interdire en Islam ?!
salam alaykom
DIEU -Le Très Haut et Louage à lui - dit dans le Saint Coran : «
Ceux qui mangent [pratiquent] de l'intérêt usuraire ne se tiennent (au
jour du Jugement dernier) que comme se tient celui que le toucher de
Satan a bouleversé. Cela, parce qu'ils disent: ‹Le commerce est tout à
fait comme l'intérêt› Alors qu'Allah a rendu licite le commerce, et
illicite l'intérêt. Celui, donc, qui cesse dès que lui est venue une
exhortation de son Seigneur, peut conserver ce qu'il a acquis
auparavant; et son affaire dépend d'Allah. Mais quiconque récidive...
alors les voilà, les gens du Feu! Ils y demeureront éternellement ».
[1]
D’après JabirLe messager de dieu - la paix et les bénédictions de dieu soient avec lui- a dit : «
Maudit le mangeur des intérêts [pratiquant], qui les fait générées,
celui qui les écrits [dans un contrat] et leurs deux témoins. Et dit
ils sont semblables ». [2]
Définition :étymologiquement, A-RIBA
(l’intérêt) signifie (dans l'origine du mot en arabe) l’addition. Et au
niveau canonique (charia) A-RIBA signifie: le supplément à la créance
et c’est ce qui est connu dans le domaine financier par la «
Capitalisation ».
Les intérêts (A-Riba) sont illicites dans toutes les religions révélées
et sont défendus par le Judaïsme, le Christianisme et l’Islam. L’ancien
testament reflète aussi ce jugement : «
Si tu prêtes de l’argent à l’un des fils de Chaibii, ne prends pas la
position du créancier, n’exiges pas de lui des intérêts ». [3]
De même, dans le nouveau testament: «
si vous prêtez [l’argent], pourquoi attendez-vous la récompense, et
quelle gratitude vous aurez ? Par contre, faites du bien et prêtez sans
attendre en retour des récompenses et donc vous serez amplement
gratifiés ». [4]. Dans ce sens, toute l’église s’est mise d’accord, de manière catégorique, sur l’aspect prohibé des « Intérêts » (A-Riba).
les répercussions négatives des « Interêts» (A-Riba) sur la l ’economie, la société et l’individu
Les répercussions psychologiques et morales
DIEU
-Le très haut- a légiféré la valeureuse religion pour ses serviteurs
[les humains] sur la base de la véritable bonne soumission (la
soumission à dieu), qui les amène à graduer vers de hauts niveaux
d’autosatisfaction.
Par
conséquent, Ceci leur permet de se libérer de l’esclavage matériel et
se contenter de la soumission et l’inclination à DIEU - le DIEU de
toutes les créatures- en purifiant l’âme de toute sorte d’immoralité et
de mauvaise foi.
Manifestement,
l’Islam veut purifier l’âme profonde de l’être humain et ses actions
visibles. En effet, les législations de l’Islam ont surtout comme cible
ces deux dimensions. Le saint Coran, dans ce sens, les a surélevé au
stade de la purification :
«
Prélève de leurs biens une Sadaqa par laquelle tu les purifies et les
bénis, et prie pour eux. Ta prière est une quiétude pour eux. Et Allah
est Audient et Omniscient ». [5]
De
même, DIEU – le Très Haut- a juré sept fois dans la sourate de «
A-Chamss » que le victorieux est celui qui a purifié son âme et le
perdant est celui qui la corrompt :« A réussi, certes celui qui la purifie ». [6]
Dans ce contexte, la pratique des intérêts ou A-Riba
est l’une des actions qui dévie et écarte l’individu de la bonne voie
et des bonnes mœurs ; ceci est surtout parce que celui qui les pratique
devient l’esclave de l’argent et essaye de le récolter par tous les
moyens en écrasant toutes les bonnes valeurs de la conduite et les
limites existantes entre le licite et l’illicite.
Ceci dit, Il est clair que A-Riba forge dans l’âme l’amour excessif et maladif de l’argent, la paresse et l’avarice qui se comptent, justement, parmi les maladies psychologiques qui pervertissent l’âme.
De
ce mode et comme il est signalé, A-Riba accroît l’avarice qui génère
automatiquement la paresse et la peur de la prise de risque.En effet,
le pratiquant d’A-Riba fuit toujours la prise de risque et se contente
de laisser son argent entre les mains du « redevable » pour le
fructifier et l’investir en attendant « passivement » les récoltes sans
faire partie du processus productif. C’est ainsi, qu’il se transforme,
sans aucun doute, en une charge non productive pesant négativement sur
la société active.
Si on médite le 39ème verset de la sourate d’Aroume du Saint Coran, on
trouve qu’elle relate et reflète ce qui vient d’être avancé : «
Tout ce que vous donnerez à usure pour augmenter vos biens au dépend
des biens d'autrui ne les accroît pas auprès d'Allah, mais ce que vous
donnez comme Zakat, tout en cherchant la Face d'Allah (Sa
satisfaction)... Ceux-là verront [leurs récompenses] multipliées ». [7].
Il se note, donc, à travers ce verset que le pratiquant d’A-Riba reste
« inactif » et souhaite gagner au dépend du travail des autres.
Le Coran a décrit, le pratiquant d’A-Riba comme suit : «
Ceux qui mangent [pratiquent] de l'intérêt usuraire ne se tiennent (au
jour du Jugement dernier) que comme se tient celui que le toucher de
Satan a bouleversé. Cela, parce qu'ils disent: ‹Le commerce est tout à
fait comme l'intérêt› Alors qu'Allah a rendu licite le commerce, et
illicite l'intérêt. Celui, donc, qui cesse dès que lui est venue une
exhortation de son Seigneur, peut conserver ce qu'il a acquis
auparavant; et son affaire dépend d'Allah. Mais quiconque récidive...
alors les voilà, les gens du Feu! Ils y demeureront éternellement ».
[8]
A l'avenant, DIEU -le Très Haut-affirme
qu’il stérilise les profits ayant pour source « les intérêts » et leur
inflige l’anéantissement. Dans ce sens DIEU -Louage à lui- dit dans le
Saint Coran :
« Allah anéantit l'intérêt usuraire et fait fructifier les aumônes. Et Allah n'aime pas le mécréant pécheur ». [9]
De ce fait et toute chose dite par ailleurs prises en considération, A-Riba génère des effets psychologiques et caractérologiques
négatifs et aigus. Certains psychanalystes voient dans les troubles
économiques qui occasionnent l’amour excessif à l’argent, une immense
source génératrice de troubles et maladies cardiaques qui se
manifestent surtout par l’hypertension aiguë, les crises cardiaques,
l’hémorragie cérébrale ou encore la mort subite.
Pour ceci, le chef de service de médecine interneen Egypte, le Docteur Abd Al Aziz Ismaail, a conclut dans son livre intitulé « l’Islam et la Médecine Moderne » que A-Riba est une vraie source de la multiplicité des maladies cardiaques.
L’errance et l’instabilité des pratiquants d’A-Riba
Le
Saint Coran décrit l’état (psychique et comportemental) du pratiquant
des intérêts en le comparant à celui que le toucher de Satan a
bouleversé. DIEU -le Très Haut-dit : «
Ceux qui mangent [pratiquent] de l'intérêt usuraire ne se tiennent (au
jour du Jugement dernier) que comme se tient celui que le toucher de
Satan a bouleversé. Cela, parce qu'ils disent: ‹Le commerce est tout à
fait comme l'intérêt› Alors qu'Allah a rendu licite le commerce, et
illicite l'intérêt. Celui, donc, qui cesse dès que lui est venue une
exhortation de son Seigneur, peut conserver ce qu'il a acquis
auparavant; et son affaire dépend d'Allah. Mais quiconque récidive...
alors les voilà, les gens du Feu! Ils y demeureront éternellement ».
[Souate Albakara, Verset 275]
Etymologiquement
le mot arabe « A-takhabot » (ondoiement ou encore agitation) signifie,
comme explique Anawawi -que dieu l’entoure de Sa miséricorde-, le
frappement aléatoire. Le verbe dérivant de ce mot arabe, s’utilise
aussi pour qualifier et décrire l’état d’une personne qui accomplit et
entreprend des actions malsaines et qui n’arrive pas à détecter le
droit chemin. C’est aussi le qualificatif de la chamelle qui souffre de
la myopie [11]
C’est dans ce contexte que vient justement la partie du verset « comme se tient celui que le toucher de Satan a bouleversé »,
ceci parce que satan appelle et pousse l’individu à courir après ses
impulsions et ses désirs tout en outrepassant les limites que DIEU
–louage à lui- a tracé pour l’humanité. Celui qui se trouve dans cette
situation et suit satan, passe toute sa vie en agitation, parfois il se
laisse influencer par sa pression et parfois il suit le chemin de la
droiture ou encore entreprend des actions perplexes et agitées. Ceci
dit, c’est justement l’agitation qu’occasionne le « toucher de satan »
(A-takhabot). [12]
Cependant,
je vois que cette agitation que touche le pratiquant d’A-Riba ne se
limite pas à cet aspect que relate A-Razzi, mais le dépasse pour être
un état perpétuel à sa dimension psychologique, comportemental et
caractérologique.
Les répercussions d’A-Riba (les intérêts) sur les sociétés humanitaires
La
société humanitaire ne pourra être crée que s’ils existent de fortes
relations entre ses membres, qui se basent sur l’amour fondé sur le
collectivisme, la charité, la solidarité et l’existence d’une source
d’amour, d’altruisme et de fraternité entre eux.
Les membres de la société qui ne sentent pas de la peine et qui ne se
voient pas affecter par les difficultés et les crises de leurs frères
(« frères » est une métaphore utilisée pour désigner les membres de la
même société) sont comparés à l’organe handicapé qui a perdu toutes ses
facultés sensorielle et qui s’est coupé de toute communication avec le
reste du corps ou encore comme la bête qui tourne autour de moulin,
Ceci parce qu’ils n’agissent que pour leurs propres intérêts et donc ne
tournent qu’autour de leurs propres besoins.
De ce mode, ils ne se préoccupent ni des peines des orphelins, ni des
difficultés des veuves et ils ne voient dans les pauvres qu’une belle
opportunité pour gagner plus d’argent et donc les priver de ce qu’ils
leur reste.
C’est
ainsi, que dans certaines périodes de l’Histoire, la dureté et
l’inhumanité des pratiquants d’A-Riba les ramenèrent à faire des gens,
qui n’arrivaient pas à acquitter leurs dettes entachées des intérêts,
leurs esclaves. Ceci fut justement le comportement d’ Abou Lahab, qui
obligea AL-Ass d’aller à BADRR à sa place parce que ce dernier lui
était redevable.
Comment pourrait donc une société jouir de la stabilité si les
pratiquants d’A-Riba s’y accroissent? Et comment pourrait se développer
le sens de collectivisme dans une société qui pratique ce système où le
fort écrase le faible.. ?
Comment
veut-on que ceux qui versent les intérêts aiment et chérissent ceux qui
les en privent (les créanciers) ? ce qui en réalité s’étend dans ce
genre de sociétés est surtout la haine, la rancune et l’antipathie et
des personnes qui expriment de l’amertume et de la malveillance et
pourraient aller de la simple prière pour que dieu anéantisse ces
personnes malsaines à l’organisation de vraies révolutions enragées.
Le Mraghi – que dieu le fait rentrer dans sa miséricorde- dit : «
A-Riba génère la haine, l’antipathie, la rancune et les conflits et
enlève le sentiment d’altruisme des cœurs, ce qui par conséquent fait
disparaître le mutualisme entre les gens et fait prendre la dureté la
place de la miséricorde, au point que le pauvre pourrait mourir de faim
et ne trouverait point qui pourrait lui donner de quoi la faire taire.
C’est pour ceci que la société qui pratique A-Riba rencontre des
problèmes sociaux ; il est très fréquent que les employés ou d’autres
personnes se tournent contre les détenteurs de capitaux ou déclarent
les grèves. En effet, il se note que depuis que A-Riba s’est étendu en
Egypte, il a baissé le sens de solidarité, d’altruisme et de confiance
mutuelle entre les gens, l’individu ne prête de l’argent qu’avec un
contrat et en la présence de témoins,
alors
que jadis les gens se faisaient complètement confiance -même avec un
étranger- et sans problème, parfois, jusqu’au point que le créancier
n’en parle à personne de son prêt. De même le créancier, pour récupérer
son argent, n’avait pas à recourir à des juges ou à des tribunaux ».
[13]
Source
[1]-Saint Coran, sourate Albakara, verset 275 [2]- Rapporté par Mouslim 299 [3]- Verset 25, section 221 de « Kitabo Alkhourouj » [5]- Saint Coran, sourate Attawba, verset 103
[6]- Saint Coran, sourate achamss, verset 9
[7]- Saint Coran, sourate Arroum, verset 39 [8]- Saint Coran, sourate Albakara, verset 275 [9]- Saint Coran, sourate Albakara, verset 276
[11]- « Almajmouaa Li A-Nawawi » 391/9 (Collecte de A-Nnawawi) [12]- « Tafssir Arazzi » 360/2 (Explication de Razzi) [13]- « Tafssir Dar Tabaa Al Bouhout » - Al koweïte - Aloula 1390 hegire = 1980
DIEU -Le Très Haut et Louage à lui - dit dans le Saint Coran : «
Ceux qui mangent [pratiquent] de l'intérêt usuraire ne se tiennent (au
jour du Jugement dernier) que comme se tient celui que le toucher de
Satan a bouleversé. Cela, parce qu'ils disent: ‹Le commerce est tout à
fait comme l'intérêt› Alors qu'Allah a rendu licite le commerce, et
illicite l'intérêt. Celui, donc, qui cesse dès que lui est venue une
exhortation de son Seigneur, peut conserver ce qu'il a acquis
auparavant; et son affaire dépend d'Allah. Mais quiconque récidive...
alors les voilà, les gens du Feu! Ils y demeureront éternellement ».
[1]
D’après JabirLe messager de dieu - la paix et les bénédictions de dieu soient avec lui- a dit : «
Maudit le mangeur des intérêts [pratiquant], qui les fait générées,
celui qui les écrits [dans un contrat] et leurs deux témoins. Et dit
ils sont semblables ». [2]
Définition :étymologiquement, A-RIBA
(l’intérêt) signifie (dans l'origine du mot en arabe) l’addition. Et au
niveau canonique (charia) A-RIBA signifie: le supplément à la créance
et c’est ce qui est connu dans le domaine financier par la «
Capitalisation ».
Les intérêts (A-Riba) sont illicites dans toutes les religions révélées
et sont défendus par le Judaïsme, le Christianisme et l’Islam. L’ancien
testament reflète aussi ce jugement : «
Si tu prêtes de l’argent à l’un des fils de Chaibii, ne prends pas la
position du créancier, n’exiges pas de lui des intérêts ». [3]
De même, dans le nouveau testament: «
si vous prêtez [l’argent], pourquoi attendez-vous la récompense, et
quelle gratitude vous aurez ? Par contre, faites du bien et prêtez sans
attendre en retour des récompenses et donc vous serez amplement
gratifiés ». [4]. Dans ce sens, toute l’église s’est mise d’accord, de manière catégorique, sur l’aspect prohibé des « Intérêts » (A-Riba).
les répercussions négatives des « Interêts» (A-Riba) sur la l ’economie, la société et l’individu
Les répercussions psychologiques et morales
DIEU
-Le très haut- a légiféré la valeureuse religion pour ses serviteurs
[les humains] sur la base de la véritable bonne soumission (la
soumission à dieu), qui les amène à graduer vers de hauts niveaux
d’autosatisfaction.
Par
conséquent, Ceci leur permet de se libérer de l’esclavage matériel et
se contenter de la soumission et l’inclination à DIEU - le DIEU de
toutes les créatures- en purifiant l’âme de toute sorte d’immoralité et
de mauvaise foi.
Manifestement,
l’Islam veut purifier l’âme profonde de l’être humain et ses actions
visibles. En effet, les législations de l’Islam ont surtout comme cible
ces deux dimensions. Le saint Coran, dans ce sens, les a surélevé au
stade de la purification :
«
Prélève de leurs biens une Sadaqa par laquelle tu les purifies et les
bénis, et prie pour eux. Ta prière est une quiétude pour eux. Et Allah
est Audient et Omniscient ». [5]
De
même, DIEU – le Très Haut- a juré sept fois dans la sourate de «
A-Chamss » que le victorieux est celui qui a purifié son âme et le
perdant est celui qui la corrompt :« A réussi, certes celui qui la purifie ». [6]
Dans ce contexte, la pratique des intérêts ou A-Riba
est l’une des actions qui dévie et écarte l’individu de la bonne voie
et des bonnes mœurs ; ceci est surtout parce que celui qui les pratique
devient l’esclave de l’argent et essaye de le récolter par tous les
moyens en écrasant toutes les bonnes valeurs de la conduite et les
limites existantes entre le licite et l’illicite.
Ceci dit, Il est clair que A-Riba forge dans l’âme l’amour excessif et maladif de l’argent, la paresse et l’avarice qui se comptent, justement, parmi les maladies psychologiques qui pervertissent l’âme.
De
ce mode et comme il est signalé, A-Riba accroît l’avarice qui génère
automatiquement la paresse et la peur de la prise de risque.En effet,
le pratiquant d’A-Riba fuit toujours la prise de risque et se contente
de laisser son argent entre les mains du « redevable » pour le
fructifier et l’investir en attendant « passivement » les récoltes sans
faire partie du processus productif. C’est ainsi, qu’il se transforme,
sans aucun doute, en une charge non productive pesant négativement sur
la société active.
Si on médite le 39ème verset de la sourate d’Aroume du Saint Coran, on
trouve qu’elle relate et reflète ce qui vient d’être avancé : «
Tout ce que vous donnerez à usure pour augmenter vos biens au dépend
des biens d'autrui ne les accroît pas auprès d'Allah, mais ce que vous
donnez comme Zakat, tout en cherchant la Face d'Allah (Sa
satisfaction)... Ceux-là verront [leurs récompenses] multipliées ». [7].
Il se note, donc, à travers ce verset que le pratiquant d’A-Riba reste
« inactif » et souhaite gagner au dépend du travail des autres.
Le Coran a décrit, le pratiquant d’A-Riba comme suit : «
Ceux qui mangent [pratiquent] de l'intérêt usuraire ne se tiennent (au
jour du Jugement dernier) que comme se tient celui que le toucher de
Satan a bouleversé. Cela, parce qu'ils disent: ‹Le commerce est tout à
fait comme l'intérêt› Alors qu'Allah a rendu licite le commerce, et
illicite l'intérêt. Celui, donc, qui cesse dès que lui est venue une
exhortation de son Seigneur, peut conserver ce qu'il a acquis
auparavant; et son affaire dépend d'Allah. Mais quiconque récidive...
alors les voilà, les gens du Feu! Ils y demeureront éternellement ».
[8]
A l'avenant, DIEU -le Très Haut-affirme
qu’il stérilise les profits ayant pour source « les intérêts » et leur
inflige l’anéantissement. Dans ce sens DIEU -Louage à lui- dit dans le
Saint Coran :
« Allah anéantit l'intérêt usuraire et fait fructifier les aumônes. Et Allah n'aime pas le mécréant pécheur ». [9]
De ce fait et toute chose dite par ailleurs prises en considération, A-Riba génère des effets psychologiques et caractérologiques
négatifs et aigus. Certains psychanalystes voient dans les troubles
économiques qui occasionnent l’amour excessif à l’argent, une immense
source génératrice de troubles et maladies cardiaques qui se
manifestent surtout par l’hypertension aiguë, les crises cardiaques,
l’hémorragie cérébrale ou encore la mort subite.
Pour ceci, le chef de service de médecine interneen Egypte, le Docteur Abd Al Aziz Ismaail, a conclut dans son livre intitulé « l’Islam et la Médecine Moderne » que A-Riba est une vraie source de la multiplicité des maladies cardiaques.
L’errance et l’instabilité des pratiquants d’A-Riba
Le
Saint Coran décrit l’état (psychique et comportemental) du pratiquant
des intérêts en le comparant à celui que le toucher de Satan a
bouleversé. DIEU -le Très Haut-dit : «
Ceux qui mangent [pratiquent] de l'intérêt usuraire ne se tiennent (au
jour du Jugement dernier) que comme se tient celui que le toucher de
Satan a bouleversé. Cela, parce qu'ils disent: ‹Le commerce est tout à
fait comme l'intérêt› Alors qu'Allah a rendu licite le commerce, et
illicite l'intérêt. Celui, donc, qui cesse dès que lui est venue une
exhortation de son Seigneur, peut conserver ce qu'il a acquis
auparavant; et son affaire dépend d'Allah. Mais quiconque récidive...
alors les voilà, les gens du Feu! Ils y demeureront éternellement ».
[Souate Albakara, Verset 275]
Etymologiquement
le mot arabe « A-takhabot » (ondoiement ou encore agitation) signifie,
comme explique Anawawi -que dieu l’entoure de Sa miséricorde-, le
frappement aléatoire. Le verbe dérivant de ce mot arabe, s’utilise
aussi pour qualifier et décrire l’état d’une personne qui accomplit et
entreprend des actions malsaines et qui n’arrive pas à détecter le
droit chemin. C’est aussi le qualificatif de la chamelle qui souffre de
la myopie [11]
C’est dans ce contexte que vient justement la partie du verset « comme se tient celui que le toucher de Satan a bouleversé »,
ceci parce que satan appelle et pousse l’individu à courir après ses
impulsions et ses désirs tout en outrepassant les limites que DIEU
–louage à lui- a tracé pour l’humanité. Celui qui se trouve dans cette
situation et suit satan, passe toute sa vie en agitation, parfois il se
laisse influencer par sa pression et parfois il suit le chemin de la
droiture ou encore entreprend des actions perplexes et agitées. Ceci
dit, c’est justement l’agitation qu’occasionne le « toucher de satan »
(A-takhabot). [12]
Cependant,
je vois que cette agitation que touche le pratiquant d’A-Riba ne se
limite pas à cet aspect que relate A-Razzi, mais le dépasse pour être
un état perpétuel à sa dimension psychologique, comportemental et
caractérologique.
Les répercussions d’A-Riba (les intérêts) sur les sociétés humanitaires
La
société humanitaire ne pourra être crée que s’ils existent de fortes
relations entre ses membres, qui se basent sur l’amour fondé sur le
collectivisme, la charité, la solidarité et l’existence d’une source
d’amour, d’altruisme et de fraternité entre eux.
Les membres de la société qui ne sentent pas de la peine et qui ne se
voient pas affecter par les difficultés et les crises de leurs frères
(« frères » est une métaphore utilisée pour désigner les membres de la
même société) sont comparés à l’organe handicapé qui a perdu toutes ses
facultés sensorielle et qui s’est coupé de toute communication avec le
reste du corps ou encore comme la bête qui tourne autour de moulin,
Ceci parce qu’ils n’agissent que pour leurs propres intérêts et donc ne
tournent qu’autour de leurs propres besoins.
De ce mode, ils ne se préoccupent ni des peines des orphelins, ni des
difficultés des veuves et ils ne voient dans les pauvres qu’une belle
opportunité pour gagner plus d’argent et donc les priver de ce qu’ils
leur reste.
C’est
ainsi, que dans certaines périodes de l’Histoire, la dureté et
l’inhumanité des pratiquants d’A-Riba les ramenèrent à faire des gens,
qui n’arrivaient pas à acquitter leurs dettes entachées des intérêts,
leurs esclaves. Ceci fut justement le comportement d’ Abou Lahab, qui
obligea AL-Ass d’aller à BADRR à sa place parce que ce dernier lui
était redevable.
Comment pourrait donc une société jouir de la stabilité si les
pratiquants d’A-Riba s’y accroissent? Et comment pourrait se développer
le sens de collectivisme dans une société qui pratique ce système où le
fort écrase le faible.. ?
Comment
veut-on que ceux qui versent les intérêts aiment et chérissent ceux qui
les en privent (les créanciers) ? ce qui en réalité s’étend dans ce
genre de sociétés est surtout la haine, la rancune et l’antipathie et
des personnes qui expriment de l’amertume et de la malveillance et
pourraient aller de la simple prière pour que dieu anéantisse ces
personnes malsaines à l’organisation de vraies révolutions enragées.
Le Mraghi – que dieu le fait rentrer dans sa miséricorde- dit : «
A-Riba génère la haine, l’antipathie, la rancune et les conflits et
enlève le sentiment d’altruisme des cœurs, ce qui par conséquent fait
disparaître le mutualisme entre les gens et fait prendre la dureté la
place de la miséricorde, au point que le pauvre pourrait mourir de faim
et ne trouverait point qui pourrait lui donner de quoi la faire taire.
C’est pour ceci que la société qui pratique A-Riba rencontre des
problèmes sociaux ; il est très fréquent que les employés ou d’autres
personnes se tournent contre les détenteurs de capitaux ou déclarent
les grèves. En effet, il se note que depuis que A-Riba s’est étendu en
Egypte, il a baissé le sens de solidarité, d’altruisme et de confiance
mutuelle entre les gens, l’individu ne prête de l’argent qu’avec un
contrat et en la présence de témoins,
alors
que jadis les gens se faisaient complètement confiance -même avec un
étranger- et sans problème, parfois, jusqu’au point que le créancier
n’en parle à personne de son prêt. De même le créancier, pour récupérer
son argent, n’avait pas à recourir à des juges ou à des tribunaux ».
[13]
Source
[1]-Saint Coran, sourate Albakara, verset 275 [2]- Rapporté par Mouslim 299 [3]- Verset 25, section 221 de « Kitabo Alkhourouj » [5]- Saint Coran, sourate Attawba, verset 103
[6]- Saint Coran, sourate achamss, verset 9
[7]- Saint Coran, sourate Arroum, verset 39 [8]- Saint Coran, sourate Albakara, verset 275 [9]- Saint Coran, sourate Albakara, verset 276
[11]- « Almajmouaa Li A-Nawawi » 391/9 (Collecte de A-Nnawawi) [12]- « Tafssir Arazzi » 360/2 (Explication de Razzi) [13]- « Tafssir Dar Tabaa Al Bouhout » - Al koweïte - Aloula 1390 hegire = 1980
malik- Tonique
- Nombre de messages : 628
Localisation : QQE PART
Date d'inscription : 04/04/2009
Re: Les “intérêts”, pourquoi les interdire en Islam ?!
et c'est ce qui a déclanché la crise financiere
green- Analeptique
- Nombre de messages : 209
Localisation : ds la troisième planète la plus rapprochée du Soleil,foyer de l'humanité....devinez!
Date d'inscription : 12/02/2009
Re: Les “intérêts”, pourquoi les interdire en Islam ?!
y a une vrais tendance pour les banques islamiques , et a cette occasion c est le moins touché par la crise
malik- Tonique
- Nombre de messages : 628
Localisation : QQE PART
Date d'inscription : 04/04/2009
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