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Hépatite C:deux nouveaux traitements.
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Hépatite C:deux nouveaux traitements.
Hépatite C : Deux nouveaux traitements porteurs d'espoir d'ici 2012
Deux nouvelles molécules pourraient très prochainement améliorer la situation des malades atteints d'hépatite C. Ces traitements plus efficaces sont susceptibles de toucher plus de patients et d'agir plus rapidement. En France, 367 000 personnes sont aujourd'hui infectés par le VHC dont 232 000 atteintes d'hépatite C chronique. On déplore 2 600 décès par an faute d'un traitement adéquat.
Le télaprevir et le bocéprevir, deux inhibiteurs de protéase espérés pour fin 2011, concernent tout particulièrement les malades porteurs du génotype 1 du virus. Le point avec le Pr Daniel Dhumeaux, hépatologue au CHU de Créteil et Président du Comité de suivi et prospective du programme national hépatites virales au Ministère de la santé.
Un espoir pour les patients infectés par le VHC de génotype 1
L'espoir est relancé. Deux nouvelles molécules, le télaprevir et le bocéprevir devraient permettre d'ici 2012 de guérir davantage de malades atteints d'hépatite C, une maladie pouvant dégénérer en cirrhose ou cancer. Il s'agit d'une avancée particulièrement attendue par les malades infectés par le VHC de génotype 1. Et pour cause, la moitié d'entre eux ne répond pas au traitement actuel, associant l'injection d'interféron (protéine naturellement produite par les cellules du système immunitaire) à la ribavirine, une molécule chimique antivirale.
En août dernier, les résultats des essais cliniques en phase II des deux inhibiteurs de protéase (télaprevir et bocéprevir en charge d'inhiber la protéase du virus de l'hépatite C responsable de la réplication du virus) se sont révélés très encourageants. Selon le Pr Daniel Dhumeaux, hépatologue au CHU de Créteil et président du Comité de suivi et prospective du programme national hépatites virales au Ministère de la santé, ils permettraient en trithérapie, combinés au traitement standard déjà disponible, d'atteindre un taux de guérison de 70 à 80 % chez les malades atteints d'une infection virale C de génotype 1 qui n'ont jamais été traités antérieurement, et de 50 % chez ceux qui n'ont pas répondu à un traitement standard antérieur. "La réponse dans les semaines qui suivent le début du traitement est plus forte avec le télaprevir qu'avec le bocéprevir, de sorte que six mois de traitement pourraient être suffisants, contre un an en utilisant le bocéprevir", explique le Pr Dhumeaux. Un raccourcissement non négligeable du traitement compte tenu des effets secondaires physiques et psychologiques très handicapants (état grippal, nausées, fatigue, anémie, anxiété, dépression) que celui-ci occasionne. "Aux effets indésirables de la bithérapie vont s'ajouter ceux liés à la nouvelle molécule, principalement des démangeaisons et des rashs cutanées avec le télaprevir, et de l'anémie et une dysgueusie (altération du goût) avec le bocéprevir", précise le Pr Dhumeaux.
D'autres molécules à l'étude
Michelle Sizorn, vice-Présidente de l'association SOS Hépatites, a fait partie des patients intégrés à ces essais cliniques. Traitée pendant une année -dont les 3 premiers mois en trithérapie interféron/ribavirine/télaprevir- avec comme effet secondaire principal une anémie accrue, elle est aujourd'hui guérie. Elle reste toutefois prudente quant à l'avenir de ces molécules, qui, selon elle, ne seront pas adaptées à l'ensemble de la population malade : "Il faut attendre de vrais résultats avant de se réjouir et vérifier dans le temps l'effet de ces molécules". Il reste en effet une part d'ombre concernant les malades porteurs du génotype 4 et les patients co-infectés VIH/VHC, qui ne semblent pas entrer dans la ligne de mire de ces nouveaux traitements. Pourtant, 25 % des personnes atteintes par le VIH sont porteuses du VHC. C'est pour cette raison que d'autres études sont lancées sur d'autres molécules, comme le souligne Daniel Dhumeaux : "L'efficacité et la tolérance de ces trithérapies sont en cours d'évaluation d'une part chez les malades co-infectés par le VIH et le VHC (avec une attention particulière portée aux interférences entre les médicaments administrés dans les deux affections), et d'autre part chez les malades cirrhotiques en attente de transplantation hépatique, avec l'objectif d'éliminer le virus et d'empêcher la réinfection du foie greffé".
Les effets secondaires du traitement affectent
considérablement la qualité de vie des patients
Dès la première injection d'interféron, les symptômes grippaux apparaissaient. Michel, 63 ans, commence il y a 10 ans son premier traitement contre le VHC. Il en suivra sept en l'espace de dix ans. Son organisme abrite encore aujourd'hui le virus et la cirrhose. Il garde en mémoire les prises hebdomadaires d'interféron (trois à l'époque) ; plus particulièrement les effets secondaires réactivés à chaque injection. La fatigue extrême liée à des symptômes pseudo-grippaux (fièvre, courbatures, mal au crâne, douleurs musculaires) lui ont donné plus d'une fois l'envie d'arrêter son traitement contre le VHC : "J'avais l'impression d'être un vieillard grognon". Comme lui, la plupart des malades doivent faire face encore aujourd'hui à des épisodes de fatigue, d'anxiété, d'insomnies, problèmes de peau mais aussi épisodes dépressifs, troubles de la concentration ou de la mémoire. Parmi les effets très gênants, Michel évoque aussi des problèmes sexuels liés à une libido en berne ainsi qu'une émotivité exacerbée qui imprègne le quotidien. Leur impact est souvent désastreux sur la vie professionnelle, sociale, relationnelle, affective et sexuelle des patients. "L'entourage est souvent pathogène, souligne Michel, surtout quand la famille ne comprend pas la maladie ; combien d'éclatement familial et de rupture ont lieu lorsque la maladie prend de l'ampleur", poursuit-il. "Pour augmenter l'observance du traitement et mieux gérer les effets indésirables, il est important que le malade soit suivi par un binôme médecin/infirmière ; le recours à un psychologue ou l'avis d'un psychiatre est aussi souvent utile", indique Daniel Dhumeaux. Parmi les correcteurs d'effets secondaires, Michel évoque la relaxation et la méditation qu'il pratique tous les jours. "Quand j'arrive à faire le vide pendant un moment, ça équivaut à 3 heures de sommeil", avoue-t-il. Comédien, en invalidité depuis 5 ans, il écrit des textes sur son virus et ne cesse de se renseigner sur la maladie.
Isabelle Frenay - Le 27 octobre 2010
Sources :
- Interview de Michel, contacté via l'Association SOS Hépatites.
- Interview de Michelle Sizorn, vice-présidente de SOS hépatites.
- Interview du Pr Daniel Dhumeaux, hépatologue au CHU de Créteil et Président du Comité de suivi et prospective du programme national hépatites virales au Ministère de la santé.
- Hezode et al. Telaprevir and peginterferon with or without ribavirin for chronic HCV infection. N Engl J Med 2009; 360:1839-50. (téléchargeable en ligne)
- McHutchison et al. Telaprevir with peginterferon and ribavirin for chronic HCV genotype 1 infection. N Engl J Med 2009; 360:1827-38. (téléchargeable en ligne)
- McHutchison et al. Telaprevir for previously treated chronic HCV infection.N Engl J Med 2010; 362: 1292-303. (téléchargeable en ligne)
- Kwo et al. Efficacy of boceprevir, an NS3 protease inhibitor, in combination with peginterferon alfa-2b and ribavirin in treatment-naive patients with genotype 1 hepatitis C infection (SPRINT-1): an open-label, randomised, multicenter phase 2 trial. Lancet online August 9, 2010. "
Esculape- Panacée
- Nombre de messages : 5488
Localisation : oran
Date d'inscription : 14/09/2010
Re: Hépatite C:deux nouveaux traitements.
Merci pour l'info Esculape.
Louf- Panacée
- Nombre de messages : 2980
Localisation : Wahran
Date d'inscription : 14/04/2008
Re: Hépatite C:deux nouveaux traitements.
merci esculape, sachant que le traitement de l'hépatite C génotype 1 est très dur et lent!!!!!
rifa- Tonique
- Nombre de messages : 710
Localisation : setif
Date d'inscription : 20/09/2008
Re: Hépatite C:deux nouveaux traitements.
C'est trés encourageant!!!
Et j'aime amener un peu d'espoir!!!
Louf
Rifa
Et j'aime amener un peu d'espoir!!!
Louf
Rifa
Esculape- Panacée
- Nombre de messages : 5488
Localisation : oran
Date d'inscription : 14/09/2010
Re: Hépatite C:deux nouveaux traitements.
Esculape
merci pour le partage
merci pour le partage
samar- Tonique
- Nombre de messages : 435
Localisation : .
Date d'inscription : 03/07/2009
Re: Hépatite C:deux nouveaux traitements.
Je suis heureux de participer et de donner un plus!!
Esculape- Panacée
- Nombre de messages : 5488
Localisation : oran
Date d'inscription : 14/09/2010
Re: Hépatite C:deux nouveaux traitements.
mais on revient tjrs sur la relation du vaccin et la sclérose en plaque
rifa- Tonique
- Nombre de messages : 710
Localisation : setif
Date d'inscription : 20/09/2008
Re: Hépatite C:deux nouveaux traitements.
Vaccination contre l'hépatite B et sclérose en plaques : jurisprudences et doutes scientifiques
Écrit par Droit-medical.com
Mardi, 23 septembre 2008 02:00
Pourquoi les dernières jurisprudences en matière de sclérose en plaques (SEP) et de vaccination obligatoire contre l'hépatite B vont-elles à l'encontre des données scientifiques actuelles ?
Cet article n'a pas pour but de prendre parti pour les défenseurs du vaccin ou pour ses détracteurs. Il n'est pas question non plus d'oublier la détresse des patients atteints par cette maladie et qui estiment qu'elle est due à cette injection ou de s'interroger sur la mise en examen, en début d'année, de deux fabricants de vaccins. Il a juste pour objet de confronter la jurisprudence aux données actuelles de la science.
Que dire de la relation entre le vaccin et la SEP ?
Si l'on en croit l'Académie de médecine et son communiqué du 12 février 2008, intitulé "Sur la vaccination de l'hépatite B en France", un lien de causalité n'a pas pu être mis en évidence. "8 études nationales et internationales ont démontré l’absence de relation statistiquement significative entre la SEP et la vaccination contre l’hépatite B. Une étude publiée en 2004 par Hernan 1 a soulevé des questions, mais sa méthodologie a été réfutée par les experts de l’OMS 2,3. Deux réunions de consensus nationales en 2003 et 2004 ont confirmé les recommandations de vaccination prioritaire des nourrissons et de rattrapage des enfants et adolescents non vaccinés 4,5. Tout récemment ont été publiées deux études des services de neuro-pédiatrie français (KIDSEP) chez l’enfant et l’adolescent (2007) : la première démontre l’absence d’influence du vaccin de l’hépatite B sur le risque de passage à la SEP après le premier épisode de maladie démyélinisante ; la deuxième montre qu’il n’y a pas d’augmentation du risque de première poussée de SEP après une vaccination contre l’hépatite B dans les 3 années précédentes 6,7 ".
Toutes ces études ne semblent pas aller dans le sens de l'indemnisation des patients. Bien entendu, il ne faut pas en rester là et il convient de prendre aussi en compte le point de vue de ceux qui estiment que le travail d'Hernan ne doit pas être réfuté et que, selon ses résultats, le risque de faire une SEP dans les trois années qui suivent la vaccination est 3,1 fois plus grand qu’en l’absence de vaccination. Le vaccin pourrait alors être considéré comme un produit défectueux au sens juridique du terme.
Dans un cas, comme dans l'autre, il s'agit d'un débat d'experts qui semble très difficile à appréhender 8. Une seule étude a donc fait renaître le doute. Il en faut habituellement plus pour emporter l'avis des juges, mais, dans ce cas, les certitudes des patients et des médias viennent amplifier ce doute. Normalement, le doute doit bénéficier à l'accusé, sauf dans les cas d'indemnisations médicales où c'est au patient que le doute profite. Il faut dire que les moyens dont dispose le patient face à ceux dont disposent les assureurs des praticiens, des établissements de soins ou de l'État ne sont pas du même ordre. L'affaire du sang contaminé n'est pas étrangère à ces nouvelles habitudes, y compris dans des situations totalement différentes. Le lien de causalité entre les transfusions sanguines et la transmission du virus de l'immunodéficience humaine n'a pas vraiment été remis en cause. Il a été ignoré malgré les études qui l'identifiaient.
L'objectivité du monde médicale, dans une telle situation, est mise à mal, car la théorie du complot, de praticiens vendus à l'industrie ou aux ordres des instances gouvernementales refait instantanément surface. Cela n'a rien d'étonnant après les scandales sanitaires de la fin du XXe siècle (VIH, amiante, etc.) Mais, c'est oublier que ces scandales n'ont pu être dénoncés que grâce au travail de nombreux médecins à l'origine de nombreuses études documentées et indiscutables. Que tous les médecins aient les mêmes intérêts concernant le vaccin contre l'hépatite B serait surprenant.
Écrit par Droit-medical.com
Mardi, 23 septembre 2008 02:00
Pourquoi les dernières jurisprudences en matière de sclérose en plaques (SEP) et de vaccination obligatoire contre l'hépatite B vont-elles à l'encontre des données scientifiques actuelles ?
Cet article n'a pas pour but de prendre parti pour les défenseurs du vaccin ou pour ses détracteurs. Il n'est pas question non plus d'oublier la détresse des patients atteints par cette maladie et qui estiment qu'elle est due à cette injection ou de s'interroger sur la mise en examen, en début d'année, de deux fabricants de vaccins. Il a juste pour objet de confronter la jurisprudence aux données actuelles de la science.
Que dire de la relation entre le vaccin et la SEP ?
Si l'on en croit l'Académie de médecine et son communiqué du 12 février 2008, intitulé "Sur la vaccination de l'hépatite B en France", un lien de causalité n'a pas pu être mis en évidence. "8 études nationales et internationales ont démontré l’absence de relation statistiquement significative entre la SEP et la vaccination contre l’hépatite B. Une étude publiée en 2004 par Hernan 1 a soulevé des questions, mais sa méthodologie a été réfutée par les experts de l’OMS 2,3. Deux réunions de consensus nationales en 2003 et 2004 ont confirmé les recommandations de vaccination prioritaire des nourrissons et de rattrapage des enfants et adolescents non vaccinés 4,5. Tout récemment ont été publiées deux études des services de neuro-pédiatrie français (KIDSEP) chez l’enfant et l’adolescent (2007) : la première démontre l’absence d’influence du vaccin de l’hépatite B sur le risque de passage à la SEP après le premier épisode de maladie démyélinisante ; la deuxième montre qu’il n’y a pas d’augmentation du risque de première poussée de SEP après une vaccination contre l’hépatite B dans les 3 années précédentes 6,7 ".
Toutes ces études ne semblent pas aller dans le sens de l'indemnisation des patients. Bien entendu, il ne faut pas en rester là et il convient de prendre aussi en compte le point de vue de ceux qui estiment que le travail d'Hernan ne doit pas être réfuté et que, selon ses résultats, le risque de faire une SEP dans les trois années qui suivent la vaccination est 3,1 fois plus grand qu’en l’absence de vaccination. Le vaccin pourrait alors être considéré comme un produit défectueux au sens juridique du terme.
Dans un cas, comme dans l'autre, il s'agit d'un débat d'experts qui semble très difficile à appréhender 8. Une seule étude a donc fait renaître le doute. Il en faut habituellement plus pour emporter l'avis des juges, mais, dans ce cas, les certitudes des patients et des médias viennent amplifier ce doute. Normalement, le doute doit bénéficier à l'accusé, sauf dans les cas d'indemnisations médicales où c'est au patient que le doute profite. Il faut dire que les moyens dont dispose le patient face à ceux dont disposent les assureurs des praticiens, des établissements de soins ou de l'État ne sont pas du même ordre. L'affaire du sang contaminé n'est pas étrangère à ces nouvelles habitudes, y compris dans des situations totalement différentes. Le lien de causalité entre les transfusions sanguines et la transmission du virus de l'immunodéficience humaine n'a pas vraiment été remis en cause. Il a été ignoré malgré les études qui l'identifiaient.
L'objectivité du monde médicale, dans une telle situation, est mise à mal, car la théorie du complot, de praticiens vendus à l'industrie ou aux ordres des instances gouvernementales refait instantanément surface. Cela n'a rien d'étonnant après les scandales sanitaires de la fin du XXe siècle (VIH, amiante, etc.) Mais, c'est oublier que ces scandales n'ont pu être dénoncés que grâce au travail de nombreux médecins à l'origine de nombreuses études documentées et indiscutables. Que tous les médecins aient les mêmes intérêts concernant le vaccin contre l'hépatite B serait surprenant.
Esculape- Panacée
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Date d'inscription : 14/09/2010
Re: Hépatite C:deux nouveaux traitements.
Comité consultatif mondial sur la sécurité des vaccins
OMS > Programmes et projets > Comité consultatif mondial sur la sécurité des vaccins > Sujets > Hépatite B
Novembre 2002
Le Comité consultatif mondial de la sécurité vaccinale rejette l’existence d’un lien entre le vaccin contre l’hépatite B et la sclérose en plaques
Le Comité consultatif mondial de la sécurité vaccinale (GACVS) a conclu qu’il n’existe aucune association entre l’administration du vaccin contre l’hépatite B et la sclérose en plaques. Depuis 1982, plus de 500 millions de personnes dans le monde ont été vaccinées contre l’hépatite B. Le vaccin contre l’hépatite B est le premier et le seul vaccin qui prévienne le cancer du foie en empêchant l’infection par le virus de l’hépatite B.
Ces dernières années, le vaccin contre l’hépatite B a été largement utilisé en France, avec plus de 25 millions de sujets vaccinés. Les résultats de plusieurs études de cas ont pu faire craindre que l’administration de ce vaccin ne soit responsable de l’apparition de nouveaux cas ou de nouvelles poussées de sclérose en plaques. Cette inquiétude ayant gagné aussi bien l’opinion publique que le monde médical, le Ministère français de la Santé a décidé, le 1er octobre 1998, de suspendre temporairement le programme de vaccination des adolescents contre l’hépatite B dans les établissements scolaires. Il a toutefois maintenu ses recommandations concernant la vaccination universelle des nourrissons et l’administration du vaccin aux adultes à risque, et continué de préconiser la vaccination des adolescents. La décision des autorités françaises a été mal comprise : on a voulu y voir une interdiction de la vaccination contre l’hépatite B, ce qui a contribué à répandre une certaine inquiétude dans d’autres pays.
Le lien supposé entre la sclérose en plaques et le vaccin contre l’hépatite B pourrait s’expliquer de trois façons : 1) une coïncidence, due à l’importante quantité de doses de vaccin administrées, dont bon nombre dans les classes d’âge dans lesquelles la sclérose en plaques se déclare généralement pour la première fois ; 2) un « effet déclencheur », soit un risque accru de démyélinisation suite à une vaccination contre l’hépatite B, laquelle agirait comme un facteur déclenchant chez des sujets montrant une prédisposition à la clérose en plaques ou à une autre maladie faisant intervenir une démyélinisation du système nerveux central ; et 3) un véritable lien de cause à effet entre le vaccin contre l’hépatite B et la sclérose en plaques ou toute autre pathologie démyélinisante.
En 2001, plus de 700 cas de maladies caractérisées par une démyélinisation du système nerveux central, correpondant d’assez près à la distribution épidémiologique naturelle de la sclérose en plaques, avaient été signalés aux autorités sanitaires françaises. La plupart de ces cas ont été recensés chez des femmes adultes. Aucun cas n’a été enregistré chez les enfants de moins de 25 mois, bien que 1,8 million de nourrissons aient été vaccinés. En tout, 9 études épidémiologiques ont été conduites pour estimer le risque (si risque il y a) d’association entre la vaccination contre l’hépatite B et l’apparition d’une première poussée ou d’une récidive de sclérose en plaques ; bien que les premières études aient fait apparaître un odds ratio légèrement supérieur à ce à quoi on pouvait normalement s’attendre, aucune d’entre elles n’a établi l’existence d’une augmentation statistiquement significative du risque ; quant aux études plus récentes, elles ne font apparaître aucun excès de risque. Au vu de l’analyse des données provenant de notifications spontanées et des résultats des analyses épidémiologiques, il n’existe aucun lien de cause à effet entre la sclérose en plaques et la vaccination contre l’hépatite B. L’explication la plus plausible est donc celle d’une simple coïncidence.
Les conclusions d’un récent rapport du United States Institute of Medicine sur l’existence d’une association entre l’hépatite B et les affections neurologiques démyélinisantes n’étayent pas non plus la thèse d’un lien de cause à effet entre l’administration du vaccin contre l’hépatite B à des adultes et l’apparition de la sclérose en plaques ou de nouvelles poussées de la maladie. Le GACVS en a conclu qu’il n’y a pas lieu de revenir sur les recommandations relatives à la couverture de tous les nourrissons et des adolescents par le vaccin contre l’hépatite B.
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Esculape- Panacée
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Re: Hépatite C:deux nouveaux traitements.
VACCIN ENGERIX B® et SCLEROSE EN PLAQUES : Glaxo condamné à 400.000 € de dommages et intérêts
Actualité publiée le 26-06-2009
VHB
Le laboratoire GlaxoSmithKline (GSK) vient d’être condamné par le tribunal de Nanterre à verser près de 400.000 euros à une jeune femme atteinte de sclérose en plaques après sa 3è injection d’Engerix B®, contre l'hépatite B. Depuis les années 90, le vaccin a été fréquemment accusé d'augmenter le risque de sclérose en plaques (SEP). Cette condamnation intervient quelques semaines seulement après la publication du calendrier vaccinal 2009 qui préconise le renforcement de la vaccination contre le VHB pour les groupes à risque.
En France, on estime que le virus de l’hépatite B (VHB) est responsable en totalité ou en partie de 1 300 morts par an par infection aiguë, de 10 à 15 % des cirrhoses et cancers du foie, soit environ 10 000 à 15 000 décès par an.
La polémique vaccin/sclérose en plaques (SEP) revient régulièrement à la une de l’actualité : Le vaccin, lancé dans les années 1990 a été fréquemment accusé d'augmenter le risque de SEP malgré de nombreuses études parfois contradictoires.
Courant octobre 2008, l’étude KIDSEP (neuropédiatrie, Hôpital de Bicêtre) a recherché l’influence du vaccin anti-VHB sur le déclenchement d’un épisode aigu démyélinisant (EAD). Les auteurs de l’étude suggèrent dans un sous-groupe d’enfants de l’étude une relation statistiquement significative de la probabilité de survenue d’un EAD, ces enfants ayant un calendrier vaccinal bien respecté mais vaccinés par le vaccin Engérix B® plus de 3 ans auparavant. La Commission nationale de pharmacovigilance a estimé alors que le rapport bénéfice-risque du vaccin contre l'hépatite B restait positif et l’Académie se prononçait à nouveau en faveur du vaccin.
Le nouveau calendrier vaccinal 2009 recommande la vaccination pour certains groupes à risque : Le 20 avril 2009, le Bulletin Epidémiologique Hebdomadaire (BEH) publié par l’Institut de veille sanitaire présentait les « nouveautés » du calendrier vaccinal 2009. Parmi les « nouveautés » de e calendrier, le Haut Conseil de santé publique (HCSP) revenait sur les recommandations de vaccination des enfants et adolescents contre l’hépatite B conseillant de renforcer cette vaccination pour les groupes à risque. En effet, en France, la couverture vaccinale des nourrissons ne dépasse pas 30 %, celle des adolescents 40 % : la France reste exposée à la menace d’épidémies du fait de la persistance de la circulation du virus dans une population insuffisamment protégée, notamment depuis la décision du ministère de la Santé de l’époque d’arrêt de la vaccination dans les établissements scolaires en 1997.
Engerix B ®, du laboratoire GlaxoSmithKline est le vaccin indiqué pour l’immunisation active contre l'infection provoquée par le virus de l'hépatite B (VHB) causée par tous les sous-types connus chez les sujets non immunisés de tout âge. Les populations devant être immunisées sont déterminées sur la base des recommandations officielles.
La jeune femme avait reçu trois injections de vaccin contre l'hépatite B en 1994 et un rappel le 7 février 1997, avec de l'Engerix B® Le diagnostic de sclérose en plaques avait été diagnostiqué en janvier 1998. Glaxo avait été assigné en février 1999. La 2e chambre civile du tribunal de Nanterre a estimé qu’il y avait lien entre la pathologie et la vaccination et vient de déclarer le laboratoire "entièrement responsable des conséquences dommageables résultant de la défectuosité du vaccin Engerix B". Un bon état de santé de départ, l’immédiateté d’apparition de signes cliniques après la dernière injection et la très faible prévalence de la sclérose en plaques chez l’enfant ont justifié, pour le tribunal la condamnation du laboratoire à verser environ 400 000 euros de dommages et intérêts à la victime.
Dans plusieurs dossiers déjà, l’Académie de médecine avait regretté que la justice se substitue à son expertise.
Esculape- Panacée
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Re: Hépatite C:deux nouveaux traitements.
Les vaccins du futur
Hépatite C : bientôt un vaccin efficace ?
En 2010, si la situation actuelle perdure, l’hépatite C pourrait être responsable de 10 à 15 000 décès par an dans le monde. Face à ce fléau, il existe des traitements de plus en plus efficaces mais aucun vaccin. La mise au point d’une telle arme constitue un réel espoir.
Quelques 170 millions de personnes dans le monde - soit 3 % de la population - sont touchées par le virus de l’hépatite C. En dehors des campagnes de prévention, la lutte contre l’infection repose sur la mise au point d’un vaccin. Plusieurs recherches récentes permettent aujourd’hui d’être optimistes.
Un fléau mondial
L’hépatite C se propage par contact avec le sang. Les populations les plus exposées au risque sont les toxicomanes injecteurs, les hémodialysés, les enfants nés de mère porteuse du VHC et séropositives pour le VIH, les transfusés/greffés/opérés ayant subi un acte invasif avant 1992. On compterait en France 400 000 à 600 000 adultes porteurs d’une hépatite chronique, 4 000 à 5 000 contaminations par an. En l’absence de prise en charge médicale, près de 10 % des personnes chroniquement infectées développent des complications graves (cirrhose, insuffisance hépatique, cancer du foie) sur une période pouvant aller jusqu’à 20 ans suivant l’infection. Entre 3 000 et 3 500 décès sont ainsi liés chaque année à l’hépatite C.
Pour lutter contre ce fléau, il n’existe pas de vaccin. Mais des traitements efficaces permettent aujourd’hui de guérir 40 à 80 % des malades. Ces traitements ne sont pas dénués d’effets secondaires et leur prix les rend difficilement accessibles aux pays en voie de développement. C’est pourquoi la mise au point d’un vaccin efficace reste un espoir très important.
Une recherche vaccinale en pleine effervescence
Plusieurs firmes travaillent actuellement à la mise au point d’un vaccin. Comme le reconnaît l’Organisation mondiale de la santé, "La recherche avance, mais la facilité avec laquelle le génome du virus est capable de muter complique la tâche. Le fait de n’avoir jamais observé la moindre réponse protectrice après une infection par le VHC constitue également un obstacle pour le développement d’un vaccin. On ignore si le système immunitaire est capable de débarrasser l’organisme de ce virus". Néanmoins, deux pistes semblent actuellement des plus prometteuses.
Un vaccin thérapeutique
La firme belge Innogenetics travaillent depuis plusieurs années à la mise au point d’un vaccin thérapeutique. Contrairement aux vaccins prophylactiques, ce produit est destiné aux malades déjà atteints par une hépatique chronique. Le vaccin aurait pour but de réduire ou de stopper la progression de la fibrose (destruction du foie). Après les résultats encourageants d’une étude préliminaire conduite sur 24 patients1, de plus grands tests ont été engagés. Et là les résultats rendus publics en juin 20052 ne témoignent pas d’une amélioration statistiquement significative après 15 mois. Une prolongation de 21 mois de l’essai avec des doses plus importantes a été décidée, les résultats sont attendus pour le second semestre 20073 ;
Vers un vaccin prophylactique et thérapeutique
La réponse immunitaire combine la sécrétion d’anticorps (réponse humorale) et la production de cellules tueuses, les lymphocytes T cytotoxiques (réponse cellulaire). Du fait du caractère changeant du virus, la production d’anticorps efficace est difficile. L’équipe du Pr. Nicosia4 a ainsi travaillé à mettre au point un vaccin capable d’induire de fortes réponses cellulaires. Testé sur des chimpanzés déjà infectés, ce produit a réussi à éradiquer le virus. D’autre part, ce vaccin permettrait de prévenir l’infection. Les singes en bonne santé vaccinés ont naturellement éradiqué le virus après que les chercheurs leur aient inoculé. Très optimistes, les scientifiques espèrent la conduite de tests chez l’homme dans un délai d’un an.
Face à ces bonnes nouvelles, rappelons que seuls 20 à 40 % des malades se savent infectés. Pour savoir si votre situation est équivoque, reportez-vous à notre article "Hépatite C : êtes-vous à risque ?". En cas de doute, parle
Esculape- Panacée
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Date d'inscription : 14/09/2010
Re: Hépatite C:deux nouveaux traitements.
et qu'est ce que tu en penses esculape?
personnellement, j'ai pa accepter me vacciner en première année, je préfère l'hépatite que la sclérose en plaques!!!
personnellement, j'ai pa accepter me vacciner en première année, je préfère l'hépatite que la sclérose en plaques!!!
rifa- Tonique
- Nombre de messages : 710
Localisation : setif
Date d'inscription : 20/09/2008
Re: Hépatite C:deux nouveaux traitements.
L'hepatite prend plusieurs formes et je ne te souhaite ni l'une ni l'autre.
Je conseille les gens exposés a le faire.L'experience nous a appris que le vaccin protege et que le risque de complications est presque nul.
Je conseille les gens exposés a le faire.L'experience nous a appris que le vaccin protege et que le risque de complications est presque nul.
Esculape- Panacée
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Localisation : oran
Date d'inscription : 14/09/2010
Re: Hépatite C:deux nouveaux traitements.
thanx esculape!!!!!!
rifa- Tonique
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Localisation : setif
Date d'inscription : 20/09/2008
:: koi 2 9 docteur??? :: La med@ctu
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