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Alternatives au don de sang,où en est la recherche médicale?
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:: koi 2 9 docteur??? :: La med@ctu
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Alternatives au don de sang,où en est la recherche médicale?
Bonjour tout le monde .
La transfusion sanguine se heurte souvent à des obstacles, liés au manque de dons, à l'incompatibilité des donneurs, aux risques de rejet. Pour les surmonter, les chercheurs essaient depuis plusieurs années de trouver des alternatives au don de sang. Doctissimo revient sur les différentes pistes, en particulier celles des cellules souches.
Vieillissement de la population et avancées thérapeutiques sont deux facteurs expliquant les besoins croissants en produits sanguins. Le don du sang reste ainsi un acte vital pour des millions de patients dans le monde. Néanmoins, les scientifiques sont à la recherche d'alternatives au don de sang. Pourra-t-on imaginer un jour une transfusion sanguine sans donneur ? Entre espoirs et désillusions, Doctissimo fait le point sur les différentes voies étudiées.
Sang "artificiel" : la désillusion
Dans les années 1970, les chercheurs essayent de créer un produit de substitution au sang, sans cellule et enrichi en hémoglobine (molécule contenue dans les globules rouges capable de transporter l'oxygène1). "Née dans les laboratoires de recherche de l'armée américaine, l'idée est alors de pouvoir trouver une nouvelle solution aux transfusions d'urgence en temps de guerre", explique le Pr Claude Vigneron, spécialiste en hématologie à Nancy.
Au cours des années 1990, les scientifiques américains réussissent à mettre au point un produit capable de transporter l'oxygène, dont les essais chez l'animal sont encourageants. Universellement compatible, facilement conservable et avec un risque de contamination nul, ce sang "artificiel" semblait présenter de nombreux avantages. Si bien que des essais cliniques furent menés pendant plusieurs années.
C'est en 2008 qu'une large étude rétrospective2 met fin aux espoirs suscités par ce nouveau sang de "substitution". Après avoir analysé 16 essais cliniques concernant 5 produits différents et plus de 3 500 patients, des chercheurs américains ont mis en lumière les dangers de ce sang "artificiel". En effet, les risques de décès et d'infarctus du myocarde étaient significativement augmentés. Cette étude signa l'arrêt des essais cliniques et les recherches furent stoppées en raison de certains obstacles techniques.
L'espoir des cellules souches
Véritable espoir pour les malades, la thérapie cellulaire est l'un des fondements de la médecine régénératrice. L'idée : remplacer, réparer ou améliorer la fonction de certains tissus ou organes endommagés, grâce à des cellules, en particulier des cellules souches. Puisque ces cellules ont la capacité de se développer en n'importe quelle cellule de l'organisme (pluripotentes), pourquoi ne pas essayer de produire directement des cellules sanguines pour arriver à créer en laboratoire un sang parfaitement naturel ?
Les cellules souches peuvent être de plusieurs origines. Distinguons d'abord les cellules souches embryonnaires (ou CES), découvertes depuis à peine plus de 10 ans. Elles proviennent de l'amas de cellules que forme l'embryon humain à 5-6 jours de développement. Ces cellules présentent l'avantage de pouvoir s'auto-renouveler indéfiniment. Mais leur utilisation pose de nombreux problèmes éthiques, relatifs au statut de l'embryon. De plus, les cellules sanguines produites à partir des CES ne seraient pas universellement compatibles.
Les cellules souches adultes lèvent les potentiels freins éthiques. Elles sont présentes dans les organes et les tissus comme la moelle osseuse par exemple, on les appelle alors cellules hématopoïétiques. Ces dernières peuvent générer toutes les cellules sanguines (globules rouges et blancs, et plaquettes). Ce sont elles qui permettent de soigner les maladies du sang comme la leucémie. Le problème, c'est qu'elles n'ont qu'une faible capacité de prolifération. Difficile donc d'imaginer produire de grandes quantités de sang à partir de ces cellules. De plus, le problème de compatibilité se pose ici aussi.
Il est également possible de prélever ces cellules souches hématopoïétiques, encore dans un état "immature", dans le sang de cordon ombilical, pour les "cultiver" en globules rouges. Elles présentent alors l'avantage de se multiplier facilement, en raison de leur immaturité. Grâce aux dons de sang de cordon, on peut tout à fait envisager la création de banques dédiées à la production de globules rouges. Néanmoins, les obstacles de l'approvisionnement et de la compatibilité se dressent encore dans ce cas.
L'espoir suscité par les cellules "iPS"
Face aux problèmes éthiques posés par les cellules souches embryonnaires et aux obstacles quantitatifs induits par les cellules souches adultes ou du sang de cordon, les chercheurs doivent donc trouver une autre source de cellules souches. Idéalement, cette source doit pouvoir être illimitée pour générer de grandes quantités de globules rouges. Rappelons qu'il y a tout de même plus de 2 000 milliards de globules rouges dans chaque culot transfusé à un patient.
En 2006 a lieu une véritable révolution scientifique : une équipe japonaise réussit à produire des cellules souches à partir de cellules adultes de peau3. Autrement dit, pour la première fois, des scientifiques ont réussi à reprogrammer des cellules adultes spécialisées en des cellules ayant les mêmes capacités que les cellules souches embryonnaires. Ces cellules sont appelées "cellules souches pluripotentes induites" ou iPS.
Grâce aux iPS, l'équipe française du Pr Luc Douay (Université Pierre et Marie Curie, hôpital Saint Antoine, Paris) a réussi à produire des globules rouges fonctionnels en laboratoire. "Puisqu'on ne peut remplacer la nature, nous avons cherché à la copier", explique le Pr Douay, dont les recherches prometteuses viennent d'obtenir un financement de la Fondation pour la recherche médicale (FRM). Alors qu'il existe plus de 200 types de groupes sanguins, les chercheurs français estiment qu'à partir de seulement 3 donneurs judicieusement choisis pour leur grande compatibilité, il sera possible de créer des lignées d'iPS permettant de répondre à 99 % des demandes de transfusions.
"La prochaine étape de nos travaux consiste à comprendre quelles cellules adultes de l'organisme sont les meilleures candidates aux iPS. Mais il nous faut également réfléchir à de nouvelles technologies nous permettant de produire des globules rouges de façon industrielle", précise le chercheur. Les résultats de ces travaux devraient être connus d'ici trois ou quatre ans.
Alors que plus de 80 millions de culots sanguins sont transfusés chaque année dans le monde, le don de sang reste aujourd'hui le seul moyen de sauver des vies. En attendant que les défis biotechnologiques soient relevés, plus de 500 000 malades sont soignés en France grâce au don de sang.
Sarah Laîné - Propos recueillis les 24 novembre et 3 décembre 2010
Source ICI
La transfusion sanguine se heurte souvent à des obstacles, liés au manque de dons, à l'incompatibilité des donneurs, aux risques de rejet. Pour les surmonter, les chercheurs essaient depuis plusieurs années de trouver des alternatives au don de sang. Doctissimo revient sur les différentes pistes, en particulier celles des cellules souches.
Vieillissement de la population et avancées thérapeutiques sont deux facteurs expliquant les besoins croissants en produits sanguins. Le don du sang reste ainsi un acte vital pour des millions de patients dans le monde. Néanmoins, les scientifiques sont à la recherche d'alternatives au don de sang. Pourra-t-on imaginer un jour une transfusion sanguine sans donneur ? Entre espoirs et désillusions, Doctissimo fait le point sur les différentes voies étudiées.
Sang "artificiel" : la désillusion
Dans les années 1970, les chercheurs essayent de créer un produit de substitution au sang, sans cellule et enrichi en hémoglobine (molécule contenue dans les globules rouges capable de transporter l'oxygène1). "Née dans les laboratoires de recherche de l'armée américaine, l'idée est alors de pouvoir trouver une nouvelle solution aux transfusions d'urgence en temps de guerre", explique le Pr Claude Vigneron, spécialiste en hématologie à Nancy.
Au cours des années 1990, les scientifiques américains réussissent à mettre au point un produit capable de transporter l'oxygène, dont les essais chez l'animal sont encourageants. Universellement compatible, facilement conservable et avec un risque de contamination nul, ce sang "artificiel" semblait présenter de nombreux avantages. Si bien que des essais cliniques furent menés pendant plusieurs années.
C'est en 2008 qu'une large étude rétrospective2 met fin aux espoirs suscités par ce nouveau sang de "substitution". Après avoir analysé 16 essais cliniques concernant 5 produits différents et plus de 3 500 patients, des chercheurs américains ont mis en lumière les dangers de ce sang "artificiel". En effet, les risques de décès et d'infarctus du myocarde étaient significativement augmentés. Cette étude signa l'arrêt des essais cliniques et les recherches furent stoppées en raison de certains obstacles techniques.
L'espoir des cellules souches
Véritable espoir pour les malades, la thérapie cellulaire est l'un des fondements de la médecine régénératrice. L'idée : remplacer, réparer ou améliorer la fonction de certains tissus ou organes endommagés, grâce à des cellules, en particulier des cellules souches. Puisque ces cellules ont la capacité de se développer en n'importe quelle cellule de l'organisme (pluripotentes), pourquoi ne pas essayer de produire directement des cellules sanguines pour arriver à créer en laboratoire un sang parfaitement naturel ?
Les cellules souches peuvent être de plusieurs origines. Distinguons d'abord les cellules souches embryonnaires (ou CES), découvertes depuis à peine plus de 10 ans. Elles proviennent de l'amas de cellules que forme l'embryon humain à 5-6 jours de développement. Ces cellules présentent l'avantage de pouvoir s'auto-renouveler indéfiniment. Mais leur utilisation pose de nombreux problèmes éthiques, relatifs au statut de l'embryon. De plus, les cellules sanguines produites à partir des CES ne seraient pas universellement compatibles.
Les cellules souches adultes lèvent les potentiels freins éthiques. Elles sont présentes dans les organes et les tissus comme la moelle osseuse par exemple, on les appelle alors cellules hématopoïétiques. Ces dernières peuvent générer toutes les cellules sanguines (globules rouges et blancs, et plaquettes). Ce sont elles qui permettent de soigner les maladies du sang comme la leucémie. Le problème, c'est qu'elles n'ont qu'une faible capacité de prolifération. Difficile donc d'imaginer produire de grandes quantités de sang à partir de ces cellules. De plus, le problème de compatibilité se pose ici aussi.
Il est également possible de prélever ces cellules souches hématopoïétiques, encore dans un état "immature", dans le sang de cordon ombilical, pour les "cultiver" en globules rouges. Elles présentent alors l'avantage de se multiplier facilement, en raison de leur immaturité. Grâce aux dons de sang de cordon, on peut tout à fait envisager la création de banques dédiées à la production de globules rouges. Néanmoins, les obstacles de l'approvisionnement et de la compatibilité se dressent encore dans ce cas.
L'espoir suscité par les cellules "iPS"
Face aux problèmes éthiques posés par les cellules souches embryonnaires et aux obstacles quantitatifs induits par les cellules souches adultes ou du sang de cordon, les chercheurs doivent donc trouver une autre source de cellules souches. Idéalement, cette source doit pouvoir être illimitée pour générer de grandes quantités de globules rouges. Rappelons qu'il y a tout de même plus de 2 000 milliards de globules rouges dans chaque culot transfusé à un patient.
En 2006 a lieu une véritable révolution scientifique : une équipe japonaise réussit à produire des cellules souches à partir de cellules adultes de peau3. Autrement dit, pour la première fois, des scientifiques ont réussi à reprogrammer des cellules adultes spécialisées en des cellules ayant les mêmes capacités que les cellules souches embryonnaires. Ces cellules sont appelées "cellules souches pluripotentes induites" ou iPS.
Grâce aux iPS, l'équipe française du Pr Luc Douay (Université Pierre et Marie Curie, hôpital Saint Antoine, Paris) a réussi à produire des globules rouges fonctionnels en laboratoire. "Puisqu'on ne peut remplacer la nature, nous avons cherché à la copier", explique le Pr Douay, dont les recherches prometteuses viennent d'obtenir un financement de la Fondation pour la recherche médicale (FRM). Alors qu'il existe plus de 200 types de groupes sanguins, les chercheurs français estiment qu'à partir de seulement 3 donneurs judicieusement choisis pour leur grande compatibilité, il sera possible de créer des lignées d'iPS permettant de répondre à 99 % des demandes de transfusions.
"La prochaine étape de nos travaux consiste à comprendre quelles cellules adultes de l'organisme sont les meilleures candidates aux iPS. Mais il nous faut également réfléchir à de nouvelles technologies nous permettant de produire des globules rouges de façon industrielle", précise le chercheur. Les résultats de ces travaux devraient être connus d'ici trois ou quatre ans.
Alors que plus de 80 millions de culots sanguins sont transfusés chaque année dans le monde, le don de sang reste aujourd'hui le seul moyen de sauver des vies. En attendant que les défis biotechnologiques soient relevés, plus de 500 000 malades sont soignés en France grâce au don de sang.
Sarah Laîné - Propos recueillis les 24 novembre et 3 décembre 2010
Source ICI
Thiziri- Panacée
- Nombre de messages : 3354
Localisation : inconnu
Date d'inscription : 04/10/2009
Re: Alternatives au don de sang,où en est la recherche médicale?
le don du sang=me piquer la veine :c:!<: djoudi merci pour le partage
amani- Tonique
- Nombre de messages : 393
Localisation : alger
Date d'inscription : 30/10/2008
Re: Alternatives au don de sang,où en est la recherche médicale?
euh mais pas de quoi , merci a toi chère amani
mais pourquoi ce avatar
mais pourquoi ce avatar
Thiziri- Panacée
- Nombre de messages : 3354
Localisation : inconnu
Date d'inscription : 04/10/2009
Re: Alternatives au don de sang,où en est la recherche médicale?
parce que c'est tout ce que j'ai comme photos sur mon Pc pour le moment
amani- Tonique
- Nombre de messages : 393
Localisation : alger
Date d'inscription : 30/10/2008
Re: Alternatives au don de sang,où en est la recherche médicale?
j'ai pleins de photos , on terminera cela par MP
Thiziri- Panacée
- Nombre de messages : 3354
Localisation : inconnu
Date d'inscription : 04/10/2009
Thiziri- Panacée
- Nombre de messages : 3354
Localisation : inconnu
Date d'inscription : 04/10/2009
Re: Alternatives au don de sang,où en est la recherche médicale?
yssalmek djamila je te fais confianceDjoudi a écrit:bssahtak amani
amani- Tonique
- Nombre de messages : 393
Localisation : alger
Date d'inscription : 30/10/2008
Re: Alternatives au don de sang,où en est la recherche médicale?
merci a n'importe quel moment
Thiziri- Panacée
- Nombre de messages : 3354
Localisation : inconnu
Date d'inscription : 04/10/2009
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