les antidépresseurs Toumi Janvier2008

par **astrita** Sam 19 Jan 2008 - 12:19

Les antidépresseurs

Introduction :

Les antidépresseurs sont des stimulants de l’humeur améliorant les dépressions endogènes et exogènes et surtout la mélancolie.

1-/ Les dépressions :

Les dépressions constituent un groupe d’affections psychiques accompagnées d’une diminution de l’activité du psychisme avec mélancolie.

L’étendue des neurotransmetteurs et surtout de leur métabolites a permis de préciser le rôle dans ces affections, la plus part des recherches ont été centrées sur l’hypothèse monoaminergique.

A- L’hypothèse noradrénergique :

Elle s’appuie sur la mise en évidence chez le sujet déprimé d’une diminution du métabolite de la noradrénaline évaluée par le dosage urinaire de son métabolite cérébral : Méthoxy-3-hydroxy-4-phenylglycol.

L’application thérapeutique qui en découle consistera à inactiver la noradrénaline en stimulant le système noradrénergique (activation de la dégradation de la noradrénaline).

B- Hypothèse dopaminergique :

Certains sujets déprimés présentent un déficit en dopamine cérébrale caractérisée par la diminution du taux d’Acide omovanillique dans le LCR.

Les effets de la thérapeutique dopaminergique renforcent cette hypothèse.

C- Hypothèse sérotoninergique :

La sérotonine semble jouer également un rôle dans la dépression comme le montre la diminution de l’Acide hydroxy-5-indolacétique dans le LCR.

La thérapie sérotoninergique à l’aide d’agents inhibiteurs de la recapture de la sérotonine met en évidence sa participation dans ce mécanisme.

2-/ Les antidépresseurs :

A- Les thymoanaleptiques :

Les stimulants de l’humeur déprimée dont le type est : imipramine (TOPRANIL). La plus part de ces médicaments provoquent une augmentation de la concentration des neurotransmetteurs monoaminergiques tels que la noradrénaline, dopamine et sérotonine au niveau du système nerveux central. Selon leur structure clinique, ces antidépresseurs agissent :

· Par inhibition du recaptage des monoamines par les neurones pré synaptiques.

· Par augmentation de leur libération.

· Par stimulation directe des récepteurs noradrénergiques.

B- Les thymeretiques :

Stimulants de l’humeur dans tous les cas et euphorisants dont le type est l’Iproniazide (MARSILID). Ce sont des inhibiteurs de la monoamine oxydase (IMAO) qui diminuent le catabolisme des monoamines et permettent ainsi une concentration de neuromédiateurs importante au niveau de la fente synaptique.

3-/ Mécanisme d’action des antidépresseurs :

L’Imipramine diminue la perméabilité de la membrane axonique à la noradrénaline et s’oppose à son recaptage, il en résulte une augmentation de celle-ci au niveau de l’espace synaptique avec des effets de stimulation adrénergique.

Au niveau central, et en particulier les noyaux gris centraux, il y a augmentation des « amines biogènes » (noradrénaline, dopamine et sérotonine) d’où état d’éveil accru.